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La fatigue des élites : le capitalisme et ses cadres

Résumé

Le capitalisme pourrait prochainement souffrir de la démobilisation des cadres. En effet, ces élites marquent des signes de fatigue : ils refusent de prendre des responsabilités, ils développent des stratégies pour se protéger de la pression du client, adhèrent moins à l'esprit d'entreprise, etc.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2005
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (95 p.) ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 2-02-079584-1
  • Indice
    • 300.96 Sociologie des entreprises et des organisations
  • Quatrième de couverture
    • Les cadres passent pour les «compétitifs» de l'économie moderne, ceux à qui le capitalisme promet l'accomplissement et la réalisation de soi. Pourtant, ces hommes et ces femmes dont l'entreprise attend dévouement et solidarité, donnent aujourd'hui le sentiment de ne plus y croire. Ils ne s'identifient plus aussi facilement au destin de leur société, cherchent à se dérober aux pressions de leur environnement, voire adhèrent aux critiques les plus frontales du nouvel ordre économique. Bref, ils commencent à «jouer contre», eux dont on croyait qu'ils joueraient toujours «avec». Le spectre d'une «révolte des cadres», hier encore inimaginable, entre peu à peu dans l'ordre du pensable. On se prend à imaginer que le désordre social ne surgisse pas d'une mobilisation des «petits» contre le capitalisme, mais du coeur même de ses élites. Ce serait là le tribut paradoxal d'une révolution des organisations qui, en consacrant la domination de l'actionnaire et du client, a progressivement privé d'autonomie et de protection ceux-là mêmes dont elle prétendait faire ses messagers auprès des autres salariés.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 300.96 DUP

    Niveau 2 - Sociologie, démographie