par Nau, Clélia
Presses universitaires de Rennes
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Disponible - 754.405 NAU
Niveau 3 - Arts
par Nau, Clélia
Presses universitaires de Rennes
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Disponible - 754.405 NAU
Niveau 3 - Arts
Etudie la postérité au XVIIe siècle du traité ¤¤Du sublime¤¤ de Longin, la théorie de l'image découlant de ce traité de rhétorique, la conception de la nature héritée de Longin dans les paysages de Nicolas Poussin (1594-1665), la connaissance par l'artiste de Longin et Aristote à travers le Tasse, etc.
Quelle place accorder, dans la peinture de paysage de Nicolas Poussin, aux tempêtes, déluges, infortunes tragiques et orages allégoriques qui perturbent violement l'ordre de la représentation «classique» ? Comment articuler la face solaire et bien connue de cette peinture faite d'unité, à la face plus obscure, plus mouvante et plus méconnue, du sublime ? Pourquoi Poussin inquiète-t-il sciemment la clarté de ses compositions en prenant le risque de l'altérer ? Peut-être à cause de son obstination à vouloir éprouver, repenser et recréer son art à partir de ce qui est le plus susceptible d'en ébranler les fondements. C'est ainsi, en recueillant l'héritage du Traité du sublime de Longin redécouvert à la fin de la Renaissance, que Poussin ira jusqu'à cette radicalité que l'on ne trouve que chez les grands artistes. Pour Longin et Poussin en effet, la composition est sublime quand elle agence dans l'instabilité et qu'elle assemble dans le déséquilibre : quand l'espace de l'oeuvre possède le mouvement et le tremblement du temps.
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