Tome I
Préface11
Sommaire13
Abréviations15
Introduction générale21
Première partie
Les agences sanitaires nationales : la cohérence de la notion
Première sous-partie - La cohérence intrinsèque de la notion d'agence sanitaire37
Titre I - La cohérence intrinsèque de la notion d'agence sanitaire : la spécificité des missions41
Chapitre I - Les éléments constitutifs de la notion d'agence sanitaire nationale43
Section 1 - L'agence sanitaire nationale : les éléments de la définition43
Sous-section 1 - Le caractère sectoriel des missions : la restriction du champ de recherche au secteur sanitaire47
Sous-section 2 - Le caractère national des agences sanitaires49
§ 1. L'exclusion des ARH49
§ 2. L'exclusion des agences communautaires51
§ 3. L'exclusion des agences sanitaires nationales étrangères52
Sous-section 3 - La nature juridique des agences sanitaires52
§ 1. La résolution de l'alternative : agence ou service à compétence nationale (SECN) ?53
§ 2. L'exclusion des personnes morales de droit privé55
§ 3. L'exclusion des groupement d'intérêt public (G.I.P)56
§ 4. L'exclusion des Établissements Publics Administratifs (EPA) exerçant des fonctions industrielles ou commerciales57
§ 5. L'exclusion des autorités administratives indépendantes57
Conclusion de la section 1 - Les contours de la notion d'agence sanitaire nationale60
Section 2 - La spécificité des fonctions des agences sanitaires : la régulation du risque sanitaire61
Sous-section 1 - La prise en charge des deux formes de risques62
§ 1. La régulation d'un risque certain62
1.1. L'évaluation d'un risque avéré62
1.1.1. L'évaluation du risque préalablement à la mise à disposition d'un procédé thérapeutique62
1.1.2. L'évaluation du risque inhérent à l'utilisation d'un procédé thérapeutique65
1.2. La gestion d'un risque avéré67
1.2.1. Le champ de compétences des directeurs généraux en matière de gestion du risque68
1.2.2. La qualification des décisions des directeurs généraux en matière de santé publique69
§ 2. La régulation d'un risque hypothétique71
Sous-section 2 - Les moyens des agences sanitaires nationales dans la prise en charge du risque : les deux versants de la régulation du risque sanitaire72
§ 1. La formule de l'agence est-elle adaptée à l'évaluation du risque sanitaire ?73
1.1. La compétence des agences en matière scientifique73
1.2. La compétence des agences en matière de veille sanitaire75
1.3. Les moyens des agences en matière d'inspection76
§ 2. La formule de l'agence est-elle adaptée à la gestion du risque sanitaire ?78
2.1. L'aptitude des agences sanitaires nationales à exercer des actions de prévention78
2.2. L'aptitude des agences sanitaires nationales à exercer des fonctions de police sanitaire79
2.2.1. L'élaboration de normes79
2.2.2. L'exercice des fonctions d'alerte81
2.2.3. L'aptitude des agences sanitaires nationales à exercer des fonctions de contrôle82
Conclusion de la section 2 - La compatibilité des fonctions d'évaluation et de gestion du risque sanitaire dans la notion de régulation du risque sanitaire86
Conclusion du chapitre I - La place des fonctions d'évaluation et de gestion du risque sanitaire dans la notion d'agence sanitaire87
Chapitre II - La cohérence interne de la notion d'agence sanitaire : l'adéquation des statuts et des modalités de fonctionnement aux buts poursuivis89
Section 1 - L'adéquation des statuts des agences sanitaires à la spécificité des missions89
Sous-section 1 - Le principe de participation89
Sous-section 2 - Les structures participant aux fonctions d'expertise90
§ 1. Les personnalités qualifiées90
§ 2. Les capacités d'expertise91
§ 3. Les conseils scientifiques92
Section 2 - Les modalités spécifiques de fonctionnement des agences sanitaires92
Sous-section 1 - Les pouvoirs délégués93
Sous-section 2 - Les particularismes des contrôles exercés par l'État94
Sous-section 3 - La dualité de compétences du directeur général95
§ 1. Les décisions prises au nom de l'agence95
§ 2. Les décisions prises au nom de l'État95
Sous-section 4 - Le recours à un personnel contractuel96
Conclusion du titre I - La définition de la notion d'agence sanitaire nationale96
Titre II - La délimitation du corpus des agences sanitaires nationales99
Chapitre I - Les agences qui ne relèvent pas de la notion d'agence sanitaire nationale101
Section 1 - Le statut associatif : caractère incompatible avec la notion d'agence sanitaire101
Sous-section 1 - L'agence française de lutte contre le sida102
Sous-section 2 - L'agence nationale pour le développement de l'évaluation médicale102
Section 2 - L'exclusion des établissements déépourvus de fonctions d'expertise : l'agence technique d'information sur l'hospitalisation (ATIH)102
Section 3 - Le statut d'EPA : caractère essentiel à la notion d'agence sanitaire ?103
Sous-section 1 - L'Établissement français du sang (EFS)104
Sous-section 2 - L'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)105
Chapitre II Les agences qui relèvent de la notion d'agence sanitaire nationale109
Section 1 - Les agences instituées par la loi n° 93-5 du 4 janvier 1993109
Section 2 - L'agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES)111
Section 3 - Les agences sanitaires instituées par la loi n° 98-535 du 1er juillet 1998112
Sous-section 1 - Le contrôle sanitaire des produits de santé, des aliments et de l'environnement112
§ 1. L'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS)113
§ 2. L'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA)114
§ 3. L'Agence française de sécurité environnementale (AFSSE)114
Sous-section 2 - L'institut de veille sanitaire (InVS)114
Section 4 - L'institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)115
Chapitre III - Les établissements pour lesquels le rattachement à la notion d'agence est discutable : l'établissement français des greffes et l'agence de la biomédecine117
Conclusion du titre II - Les caractéristiques principales des agences sanitaires nationales118
Conclusion de la sous-partie I - La définition et la cohérence interne de la notion d'agence sanitaire nationale121
Deuxième sous-partie - La cohérence extrinsèque de la notion d'agence sanitaire125
Titre I - Les agences sanitaires et la police sanitaire maritime au XIXème siècle127
Chapitre I - La loi du 3 mars 1822 et la création des intendances sanitaires129
§ 1. Les intendances : les premières agences sanitaires ?131
1.1. L'organisation bicéphale des autorités sanitaires locales132
1.1.1. La composition bipartite des conseils des agences132
1.1.2. L'exécutif des intendances133
1.2. Les pouvoirs impartis aux autorités sanitaires134
1.2.1. Les attributions en matière d'évaluation du risque sanitaire134
1.2.2. Les attributions en matière de régulation du risque134
§ 2. Les prérogatives des intendances difficilement compatibles avec la notion d'agence sanitaire135
2.1. Les attributions d'ordre judiciaire135
Chapitre II - L'abolition des intendances et la création des agences sanitaires139
Section 1 - La création des agences sanitaires : le renforcement des pouvoirs de contrôle de l'État140
Sous-section 1 - L'intervention de l'État sur les personnes140
§ 1. Les interventions de l'État sur la composition des Conseils des Agences Sanitaires140
1.1. Les membres nommés140
1.2. Les membres élus141
§ 2. Les interventions de l'État sur le personnel des agences sanitaires141
2.1. L'agent principal141
2.2. Les agents ordinaires142
Sous-section 2 - L'encadrement du fonctionnement des agences142
Section 2 - La participation des agences sanitaires maritimes à la notion d'agence sanitaire143
Sous-section 1 - L'organisation bicéphale des agences sanitaires maritimes144
Sous-section 2 Les particularismes fonctionnels144
Chapitre III - Le devenir des agences sanitaires maritimes sous la IIIème République147
Section 1 - L'organisation de la santé publique au niveau central147
§ 1. La place des différents ministères en matière de police sanitaire147
§ 2. Les instances consultatives placées auprès des ministres148
2.1. Le comité consultatif d'hygiène publique de France148
2.2. Le Comité de direction des services d'hygiène publique148
Section 2 - L'organisation de la police sanitaire maritime au niveau local149
§ 1. Le décret du 22 février 1876 : la disparition de fait des agences sanitaires149
1.1. Les organes des circonscriptions sanitaires150
1.2. Les attributions des circonscriptions sanitaires150
§ 2. Le décret du 4 janvier 1896150
Conclusion du titre I - Les agences sanitaires maritimes : les premières agences sanitaires ?152
Titre II - Les homologues des agences sanitaires françaises à l'étranger155
Sous-titre I - La Food and Drug Administration (FDA) et les autres agences sanitaires américaines : un modèle pour les agences sanitaires françaises ?159
Chapitre I - Les circonstances de création des agences sanitaires américaines161
Section 1 - La création des indépendent agencies161
Section 2 - la création des agences sanitaires à pouvoirs délégués162
Sous-section 1 - La food and drug administration (FDA)162
§ 1. Le Food and Drug Act 521 USC) de 1906163
§ 2. Les origines de la FDA : le laboratoire de chimie du Secrétariat d'État à l'Agriculture163
Sous-section 2 - Le développement des centers for disease control and prevention (CDC)164
Conclusion du chapitre I - La création des agencies américaines constitue souvent la réponse des pouvoirs publics américains à une crise sanitaire165
Chapitre II - Le champ de compétences des agences sanitaires américaines167
Section 1 - La Food and Drug Administration (FDA)167
§ 1. La formation de la FDA : un processus par étapes167
1.1. Le Federal Food, Drug and Cosmetic Act (FDCA) de 1938167
1.2. La réorganisation de la FDA au cours des années 1960168
1.3. Le FDA modernization act (FDAMA) (1997)169
§ 2. Le champ de compétences de la FDA170
2.1. L'analyse du risque sanitaire170
2.1.1. Les activités scientifiques de l'agence170
2.1.2. Les inspections171
2.2. La gestion du risque sanitaire171
2.2.1. L'élaboration de normes171
2.2.2. Les pouvoirs de police sanitaire171
Conclusion de la section 1171
Section 2 - Les centers for disease control and prevention (CDC)172
Section 3 - L'agency for healthcare research and quality (AHRQ)173
Section 4 - L'agence de protection environnementale, environment protection agency (EPA)173
Section 5 - L'occupational safety and health administration (OSHA)174
Chapitre III - Les rapports des agences sanitaires américaines avec les secteurs public et privé175
Section 1 - L'indépendance des agences sanitaires américaines par rapport au secteur privé175
Section 2 - L'indépendance des agences sanitaires américaines par rapport aux pouvoirs publics176
Sous-section 1 - L'indépendance des agences sanitaires américaines vis-a-vis de l'exécutif176
§ 1. Les interventions de l'exécutif au niveau des agences rattachées aux Health and Human Services (HHS)176
1.1. L'intervention du pouvoir exécutif dans l'organisation des agences rattachées au HHS177
1.2. L'intervention du pouvoir exécutif dans le fonctionnement des agences178
§ 2. Les interventions de l'exécutif au niveau des agences indépendantes, non rattachées aux Health and Human Services (HHS)179
2.1. Les interventions dans la nomination des dirigeants179
2.2. Le contrôle du budget179
Sous-section 2 - Le contrôle du pouvoir législatif sur les agences sanitaires américaines180
Conclusion du chapitre III181
Chapitre IV - Le régime des actes des agences sanitaires américaines183
Section 1 - La répartition des actes des agences sanitaires américaines183
Sous-section 1 - Les décisions individuelles (orders)184
§ 1. Les mesures de police sanitaire relatives aux produits de santé et aux établissements184
§ 2. Les mesures de police sanitaire affectant les personnes185
Sous-section 2 - Les textes d'application générale (rules)185
§ 1. L'édiction de règles (rule making)186
1.1. La procédure § 4 APA186
1.2. La procédure 701(e) du Food and Drug Cosmetic Act186
§ 2. La publication de recommandations187
Section 2 - Le contrôle de légalité des actes des agences sanitaires américaines188
Conclusion du sous-titre I - Les agences sanitaires américaines : la Summa Divisio190
Sous-titre II - La régulation de la sécurité sanitaire des produits de santé par les pouvoirs publics dans les pays de l'OCDE : une approche comparée193
Chapitre I - Le mouvement de création des agences du médicament dans les pays de l'OCDE195
Section 1 - Le choix du modèle de l'agence196
Section 2 - Le cas particulier allemand : le modèle de l'institut spécialisé197
Section 3 - Les pays réfractaires au modèle de l'agence : la compétence ministérielle198
Sous-section 1 - Le cas de la Belgique : la direction générale protection de la santé publique : médicaments198
Sous-section 2 - Le service sanitaire national italien199
Sous-section 3 - The therapeutic goods administration200
Sous-section 4 - Santé Canada200
Conclusion du chapitre I - Le succès européen du modèle de l'agence201
Chapitre II - La structure, l'organisation interne et le champ de compétences des agences nationales homologues de l'AFSSAPS203
Section 1 - Les organes de direction203
Sous-section 1 - Les agences à corps de direction monocéphale203
Sous-section 2 - Les agences à corps de direction bicéphale204
§ 1. Le Consejo Assesor de l'Agence espagnole des médicaments et produits sanitaires204
§ 2. Le Conseil d'administration d'INFARMED205
Section 2 - L'organisation interne205
Section 3 - Le champ de compétences206
Chapitre III - L'autonomie des agences par rapport à leur environnement : les rapports des agences avec les secteur public et privé209
Section 1 - Les rapports avec le secteur privé209
Sous-section 1 - Le système des redevances209
Sous-section 2 - L'indépendance des personnels et des experts210
Section 2 - Les rapports avec les pouvoirs publics210
Chapitre IV - La régulation du risque sanitaire211
Section 1 - Les fonctions d'évaluation du risque sanitaire211
Section 2 - Les fonctions de gestion du risque sanitaire212
Conclusion du sous-titre II - L'AFSSAPS : une agence sans équivalent ?212
Sous-titre III - Le contrôle par les pouvoirs publics de la sécurité sanitaire des aliments : une approche comparée215
Chapitre I - Le mouvement de création des agences agro-alimentaires dans les pays de l'OCDE217
Section 1 - Le choix du modèle de l'agence217
Section 2 - Le cas particulier allemand : le modèle d'instituts spécialisés218
§ 1. L'Institut fédéral de sécurité alimentaire et de médecine vétérinaire (BGVV)218
§ 2. L'Institut fédéral de protection du consommateur et de sécurité alimentaire (BVL), l'Institut d'évaluation des risques (BFR)219
Section 3 - Les pays réfractaires au modèle de l'agence : la compétence ministérielle219
Sous-section 1 - La régulation du secteur agro-alimentaire en Italie220
Sous-section 2 - La régulation du secteur agro-alimentaire au Danemark221
Chapitre II - La structure, l'organisation interne et le champ de compétences des agences agro-alimentaires nationales homologues de l'AFSSA223
Section 1 - Les organes de direction223
§ 1. Les instances délibératives223
§ 2. L'exécutif des agences224
Section 2 - Les instances d'expertise224
§ 1. Les laboratoires spécialisés225
§ 2. Les comités spécialisés225
§ 3. Les conseils scientifiques225
Section 3 - La médecine vétérinaire226
Chapitre III - L'autonomie des agences par rapport à leur environnement : les rapports avec les secteurs public et privé227
Section 1 - Les rapports avec le secteur privé227
Sous-section 1 - Les rapports avec les professionnels du secteur régulé227
Sous-section 2 - Les rapports avec les consommateurs228
Section 2 - Les rapports avec les pouvoirs publics229
Sous-section 1 - Le ministère de rattachement229
Sous-section 2 - Le rôle de l'État dans le fonctionnement des agences nationales229
Chapitre IV - La régulation du risque sanitaire en matière alimentaire231
Section 1 - Les missions d'évaluation du risque231
Section 2 - Les missions de gestion du risque232
§ 1. L'élaboration des normes sanitaires232
§ 2. Le contrôle des normes sanitaires233
§ 3. La fonction d'alerte233
Section 3 - Les fonctions de prestation de services matériels233
Conclusion du sous-titre III - La singularité de l'AFSSA en matière de gestion du risque234
Conclusion du titre II - Les homologues étrangers de l'AFSSAPS et de l'AFSSA : la notion de fonctions « analogues »235
Titre III - Les homologues communautaires des agences sanitaires : les organismes communautaires satellites237
Chapitre I - Les analogies dans les structures et l'organisation interne243
Section 1 - Le directeur exécutif243
Section 2 - Le conseil d'administration244
Sous-section 1 - La composition des conseils d'administration des organismes communautaires décentralisés244
Sous-section 2 - Le choix de personnalités qualifiées245
Section 3 - Les instances scientifiques245
Chapitre II - Les missions des organismes communautaires décentralisés247
Section 1 - Les fonctions consultatives247
Sous-section 1 - Les fonctions de conseil aux instances communautaires et aux États membres247
Sous-section 2 - Les fonctions de conseil au public et aux professionnels248
Section 2 - Les fonctions exécutives248
Chapitre III - Les rapports avec les secteurs public et privé des organismes communautaires décentralisés251
Section 1 - L'indépendance relative par rapport à la commission et aux autres instances communautaires251
Sous-section 1 - Les interventions sur les personnes251
§ 1. Les interventions sur le personnel de direction251
1.1. Les membres des conseils d'administration251
1.2. Le directeur exécutif252
§ 2. Les interventions sur le personnel d'exécution252
3 3. Les interventions sur les instances consultatives252
Sous-section 2 - Les interventions des instances communautaires sur les actes des organismes satellites252
§ 1. Les interventions dans le fonctionnement des organismes satellites253
§ 2. Les restrictions à l'autonomie budgétaire253
Section 2 - La protection de l'indépendance vis-a-vis des personnes morales de droit privé254
Sous-section 1 - La représentation aux conseils d'administration254
Sous-section 2 - La protection de l'objectivité des membres des conseils et comités, des experts254
Conclusion du titre III - La participation partielle des organismes communautaires décentralisés à la notion d'agence sanitaire255
Conclusion de la sous-partie II - La notion de fonctions « analogues »257
Tome II
Sommaire tome II267
Deuxième partie
L'autonomie de la notion : les rapports des agences sanitaires nationales avec les autres personnes morales
§ 1. La nature juridique de la personne morale avec laquelle les agences sanitaires sont susceptibles d'entrer en relation271
§ 2. Le type de relation contractée275
Première sous-partie - Les rapports des agences sanitaires nationales avec l'État, autorité de tutelle277
§ 1. La création des agences sanitaires relève-t-elle d'un processus décentralisateur ?278
1.1. La notion de décentralisation et son application au processus de création des agences278
1.2. Les obstacles à l'interprétation de la création des agences par le seul concept de décentralisation281
1.2.1. Le non respect du pluralisme dans la composition des conseils281
1.2.2. Les dirigeants des agences ne sont pas tous issus de l'élection282
1.2.3. Les agences n'ont pas une maîtrise complète du processus décisionnel284
1.2.4. Le caractère « central » des agences sanitaires nationales285
Conclusion du § 1 - L'impossible interprétation de la création des agences sanitaires nationales par la seule notion de décentralisation286
§ 2. La notion de tutelle peut-elle s'appliquer aux rapports de l'État et des agences sanitaires nationales ?287
2.1. L'application du concept de tutelle aux rapports des Agences sanitaires avec l'État287
2.2. Les arguments à l'encontre de l'application de la notion de tutelle aux rapports des Agences sanitaires avec l'État289
2.2.1 Le pouvoir de sanction sur les représentants289
2.2.2. Le pouvoir de nomination292
Conclusion du § 2 - La notion de tutelle ne s'applique que partiellement aux rapports de l'État et des agences sanitaires nationales293
§ 3. La spécificité des missions des agences sanitaires conditionne l'essentiel de leurs rapports avec l'État294
3.1. Le caractère subordonne des Agences sanitaires294
3.2. La notion de spécialité295
3.3. La dichotomie « fondations / corporations »296
Conclusion du § 3 - La spécificité des missions des agences sanitaires rend insuffisant le recours à la notion de tutelle pour décrire leurs rapports avec l'État297
Titre I - Les sources des rapports des agences sanitaires nationales avec l'État301
Chapitre I - La place dans la hiérarchie des normes des textes régissant les interventions du pouvoir exécutif sur les agences sanitaires : les domaines respectifs de la loi et du règlement303
Section 1 - L'application de l'article 34 de la Constitution dans la création des agences sanitaires304
Sous-section 1 - La limite horizontale : la notion de « catégorie »304
§ 1. Le contenu de la notion de « catégorie »305
§ 2. L'application de la notion de « catégorie »306
2.1. L'application du principe en dehors du secteur sanitaire306
2.1.1. La notion de catégorie et la création de l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR)307
2.1.2. La notion de catégorie et la création de l'agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME)308
2.1. L'application du principe dans le secteur sanitaire309
2.1.1. Les agences créées par la loi du 4 janvier 1993309
2.2.2. L'Établissement Français des Greffes (EFG)310
2.2.3. L'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (A.N.A.E.S.) et la Haute Autorité de Santé312
2.2.4. Les agences instituées par la Loi du 1er juillet 1998312
2.2.5. L'Agence francaise de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE)316
2.2.6. L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)316
2.2.7. L'Agence de la biomédecine316
2.2.8. L'Agence technique d'information sur l'hospitalisation (ATIH)317
Conclusion de la sous-section I - La spécificité des fonctions des agences sanitaires fait de chacune d'elles un établissement sans équivalent au plan national317
Sous-section 2 - La limite verticale : la notion de « règles constitutives »318
§ 1. La construction prétorienne de la notion de « règles constitutives »318
§ 2. L'application de la notion de « règles constitutives »320
2.1. L'application du principe de « règles constitutives » en dehors de la sécurité sanitaire320
2.2.1. La création de l'agence nationale des fréquences (ANFR)320
2.1.2. La création de l'agence de l'environnement et la maîtrise de l'énergie (ADEME)321
2.2. L'application de la notion de « règles constitutives » en matière de sécurité sanitaire322
2.2.1. L'Agence du médicament322
2.2.2. L'Agence francaise du sang323
2.3.3. L'Établissement français des greffes (EFG)324
2.2.4. L'A.N.A.E.S325
2.2.5. Les agences créées par la loi du 1er juillet 1998325
2.2.6. L'AFSSE330
2.2.7. L'institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)331
2.2.8. L'Agence de la biomédecine332
2.2.9. La Haute Autorite de Santé333
Section 2 - Les autres titres de compétence législative334
Sous-section 1 - Les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils de l'État335
Sous-section 2 - La fixation des ressources des établissements336
§ 1. Les taxes337
1.1. Les taxes annuelles337
1.2. Les taxes forfaitaires337
§ 2. Les redevances pour services rendus339
Sous-section 3 - L'intervention du législateur dans la définition de certaines prérogatives des agences sanitaires339
§ 1. L'intervention de la loi et du règlement dans la définition des règles de fond340
1.1. Le respect du principe de légalité des infractions et des sanctions341
1.2. Le respect du principe de proportionnalité341
1.3. Le respect des droits de la défense342
1.3.1. Les domaines respectifs de la loi et du règlement dans la définition des droits de la défense342
1.3.2. L'exception de l'urgence342
§ 2. Les interventions respectives de la loi et du règlement dans la définition des règles de procédure343
2.1. Le personnel habilité à effectuer des inspections343
2.1.1. Le champ de compétences respectifs des inspecteurs des agences et des agents de l'État343
2.1.2. Les procédures d'habilitation343
2.2. Les modalités des inspections343
2.2.1. Le contrôle exercé par le juge344
2.2.2. Les procédures344
2.3. Le prononcé de la sanction345
Conclusion du chapitre I - Les empiètements du législateur sur le domaine du règlement346
Chapitre II - Les conséquences de la répartition des sources des interventions de l'État sur les rapports des agences sanitaires avec l'autorité de tutelle349
Section 1 - Les interventions du pouvoir exécutif dans l'élaboration des textes relatifs aux agences sanitaires351
Sous-section 1 - Les ordonnances de l'article 38352
§ 1. La création de l'ANAES352
§ 2. Les ordonnances précisant les lois de finances352
Sous-section 2 - L'intervention du gouvernement lors des travaux préparatoires353
§ 1. Les modalités d'intervention du personnel d'inspection travaillant pour le compte des agences353
§ 2. Le refus d'accorder à l'AFSSA des fonctions de police sanitaire353
§ 3. Le régime des décisions du directeur de l'AFSSA354
Sous-section 3 - Les décrets d'application354
§ 1. Le pouvoir réglementaire autonome355
§ 2. Les décrets d'application355
2.1. La marge de manoeuvre du pouvoir exécutif dans la prise des décrets d'application355
2.2. Les facteurs limitant la marge de manoeuvre du pouvoir exécutif356
2.2.1. L'intervention du Conseil d'État356
2.2.2. L'application de textes généraux356
Section 2 - Les interventions du pouvoir législatif dans l'élaboration des textes relatifs à la bioéthique357
Sous-section 1 - Les interventions du legislateur dans le domaine de la loi357
§ 1. La création de l'Agence de la biomédecine357
§ 2. Les mesures relatives au don et à la greffe d'organes359
2.1. Le prélèvement d'organes sur une personne décédée359
2.2. Le prélèvement d'organes sur une personne vivante359
§ 3. L'assistance médicale à la procréation (AMP)359
Sous-section 2 - Les interventions du législateur en dehors du domaine législatif360
§ 1. La limitation de la marge de manoeuvre du pouvoir exécutif360
1.1. Dispositions relatives à l'Agence de la biomédecine360
1.2. Réglementation des produits sanguins360
1.3. Réglementation des prélèvements d'organes360
§ 2. La protection de l'indépendance de l'Agence de la biomédecine361
Conclusion du chapitre II - Le Sénat, meilleur garant de l'indépendance des agences vis-a-vis de l'exécutif362
Conclusion du titre I - Les empiètements du législateur sur le domaine du règlement364
Titre II - La nature des rapports des agences sanitaires nationales avec le pouvoir exécutif, autorité de tutelle367
Sous-titre I - Les interventions du pouvoir central dans l'organisation et le fonctionnement des agences sanitaires nationales369
Chapitre I - Les interventions des pouvoirs publics sur les décisions des organes des agences sanitaires371
Section 1 - Les procédés d'intervention du pouvoir central sur les actes des agences à vocation nationale372
Sous-section 1 - L'inventaire des procédés juridiques d'intervention du pouvoir central sur les décisions des agences sanitaires nationales372
§ 1. Les mesures incitatives : les conventions entre l'État et les agences373
§ 2. Les réactions aux décisions prises375
2.1. Le recours juridictionnel375
2.2. Les mesures de tutelle376
2.2.1. L'annulation376
2.2.2. La suspension, l'opposition (veto) et l'approbation implicite377
2.2.3. Le visa, l'approbation expresse et l'avis conforme380
2.2.4. Le régime de l'autorisation préalable et de l'homologation383
Conclusion du § 2 - Les réactions du pouvoir central aux décisions des agences placées sous sa tutelle varient en fonction de la nature de la décision386
§ 3. Les interventions directes du pouvoir central dans le fonctionnement des agences387
3.1. L'édiction d'actes-types387
3.2. Le procédé de substitution d'action389
3.3. Le pouvoir réglementaire390
3.3.1. Les interventions du ministre de l'Économie et des Finances par application du décret du 29 decembre 1962391
3.3.2. Les entorses au principe de spécialité : l'extension du domaine de compétences391
Conclusion de la sous-section 1 - Le contrôle du pouvoir central sur les décisions des agences laisse hors champ certaines décisions393
Sous-section 2 - Le champ d'application des interventions du pouvoir central relatives au décisions des agences sanitaires nationales394
§ 1. Les contrôles exercés sur les délibérations des conseils d'administration des agences395
1.1. Le contrôle exercé sur les délibérations des agences susceptibles d'avoir des répercussions financières395
1.1.1. Le contrôle exercé sur le budget395
1.1.2. Les emprunts396
1.1.3. Les produits financiers397
1.1.4. Les opérations immobilières398
1.1.5. Les contrats et marchés publics398
1.1.6. Les acceptations et les refus des dons et legs399
1.1.7. La participation à des groupements d'intérêt public (GIP) et la création de filiales399
1.1.8. Les objectifs stratégiques pluri-annuels et les contrats d'objectifs et de moyens399
1.1.9. L'octroi de subventions400
1.1.10. Le contrôle sur la situation du personnel400
1.2. Le contrôle exercé sur les décisions d'ordre administratif401
1.2.1. Le contrôle exercé sur l'organisation générale et le règlement intérieur401
1.2.2. Le contrôle exercé sur le rapport annuel d'activité402
1.2.3. L'engagement d'une action en justice402
1.2.5. Le contrôle des décisions relatives à la mise en oeuvre du traitement informatisé d'informations nominatives403
1.3.1. L'organisation territoriale de la coordination en matière de prélèvement et de greffe403
1.3.2. Les orientations générales de la politique de la transfusion sanguine404
1.3.3. La rationalisation du système national d'expertise en matière environnementale404
Conclusion du § 1 - Le contrôle du pouvoir central sur les décisions des conseils des agences sanitaires n'est pas toujours effectif404
§ 2. Les interventions du pouvoir central sur les décisions de l'exécutif des agences sanitaires404
2.1. La réaction à une décision positive405
2.2. La réaction à une absence de décision405
Conclusion de la sous-section 2 - Les modalités d'exercice de la tutelle varient en fonction de l'acte et de son auteur406
Conclusion de la section 1 - Le contrôle sur les actes : esquisse d'une typologie des agences406
Section 2 - La mise en oeuvre des interventions du pouvoir central sur les décisions des agences sanitaires nationales409
Sous-section 1 - La structure des procédés d'intervention du pouvoir central sur les actes des agences sanitaires à vocation nationale410
§ 1. L'acte de tutelle ne fait intervenir que le pouvoir central410
§ 2. Certaines interventions du pouvoir central sur les agences sanitaires s'inscrivent dans le cadre d'une opération complexe411
Sous-section 2 - Les limites aux interventions du pouvoir central sur les actes des agences sanitaires nationales412
§ 1. L'application aux agences sanitaires de l'adage : « pas de tutelle sans texte, pas de tutelle au-delà des textes »413
§ 2. La répartition matérielle des pouvoirs d'intervention415
2.1. Les interventions ministérielles conjointes415
2.2. Les interventions ministérielles isolées416
2.2.1. Le ministre chargé de la santé416
2.2.2. Le ministre chargé de l'économie et des finances416
2.2.3. Le ministre de la fonction publique416
§ 3. Les motifs des interventions du pouvoir central417
Conclusion de la section 2 - Le contrôle d'opportunité sur les décisions418
Conclusion du chapitre 1 - Le contrôle sur les actes limite l'autonomie des agences, y compris sur le plan technique418
Chapitre II - Les interventions du pouvoir central sur les dirigeants des agences sanitaires nationales421
Section 1 - L'inventaire des procédés d'intervention du pouvoir central sur les organes des agences422
Sous-section 1 - Les procédés juridiques d'intervention du pouvoir central sur les organes de direction422
§ 1. Les interventions sur les conseils d'administration422
1.1. La désignation des représentants de l'État aux conseils d'administration423
1.1.1. Le pourcentage des représentants de l'État423
1.1.2. La représentation aux conseils des différents ministères425
1.2. L'intervention de l'État dans la nomination des représentants d'intérêts distincts de ceux de l'État432
1.2.1. Les représentants du personnel433
1.2.2. Les représentants des organismes d'assurance maladie et mutualistes434
1.2.3. Les représentants des organismes professionnels434
1.2.4. Les représentants des associations434
1.2.5. Les personnalités qualifiées435
Conclusion du § 1 - Les entorses au principe du paritarisme439
§ 2. Les interventions sur les organes exécutifs440
2.1. Le président du conseil d'administration441
2.1.1. Le mode de désignation441
2.1.2. Le caractère discrétionnaire du choix441
2.1.3. Les formalités de nomination442
2.1.4. La durée du mandat442
2.1.5. Le caractère renouvelable du mandat442
2.1.6. La fixation d'une limite d'âge442
2.1.7. Les sanctions applicables443
2.2. Le directeur général443
2.2.1. Le caractère discrétionnaire du choix443
2.2.2. Le mode de désignation444
2.2.3. Les formalités de nomination445
2.2.4. La limitation de la durée du mandat445
2.2.5. Les sanctions applicables446
2.2.6. Le non cumul des fonctions de président et de directeur446
2.3. L'agent comptable447
2.3.1. Le mode de désignation447
2.3.2. Le caractère discrétionnaire du choix447
2.3.3. Les formalités de nomination448
Conclusion du § 2 - La dépendance statutaire de l'exécutif des agences sanitaires448
Conclusion de la sous-section 1 - Le pouvoir exécutif choisit de manière discrétionnaire les personnalités qualifiées et les directeurs généraux448
Sous-section 2 - Les procédés juridiques d'intervention du pouvoir central sur les autres organes de direction449
§ 1. Les interventions du pouvoir central sur les conseils scientifiques450
1.1. L'intervention de l'État dans la désignation des membres des conseils scientifiques450
1.1.1. Le rôle du pouvoir central dans la nomination des différentes catégories de membres des conseils scientifiques450
1.1.2. Le rôle du pouvoir central dans la nomination des membres des conseils scientifiques de chaque agence sanitaire452
1.2. L'intervention de l'État dans le fonctionnement des conseils scientifiques454
1.2.1. La désignation du président454
1.2.2. Les modalités de convocation455
1.2.3. Les réunions en formation restreinte455
Conclusion du § 1 - L'immixtion du pouvoir central dans la formation et le fonctionnement des instances scientifiques455
§ 2. Les interventions sur les autres organes des agences456
2.1. Les commissions consultatives placées auprès de l'AFSSAPS456
2.1.1. Le rôle de l'État dans la désignation des membres des commissions456
2.1.2. L'intervention de l'État dans le fonctionnement des commissions459
2.2. Les commissions consultatives placées auprès des ministres dont l'AFSSAPS assurait le secrétariat : la commission de la transparence et la commission d'évaluation des produits et prestations (CEPP)460
2.2.1. Le rôle de l'État dans la désignation des membres des commissions460
2.2.2. Le rôle de l'État dans le fonctionnement de la commission de la transparence et de la commission d'évaluation des produits et prestations (CEPP)461
2.3. Les commissions consultatives placées auprès de l'AFSSA462
2.3.1. Le rôle de l'État dans la désignation des membres des commissions462
2.3.2. Le rôle de l'État dans le fonctionnement des commissions462
2.4. Le collège d'accréditation de l'A.N.A.E.S462
Conclusion de la section 1 - Les dirigeants des agences sanitaires sont dans une situation de dépendance statutaire vis-a-vis du pouvoir central463
Section 2 - La nature des interventions du pouvoir central sur les dirigeants des agences sanitaires nationales464
Sous-section 1 - La structure des procédés d'intervention du pouvoir central sur les dirigeants des établissements publics et des agences sanitaires à vocation nationale465
§ 1. Les interventions du pouvoir central avec participation de l'agence466
1.1. Les procédures d'investiture à structure dualiste466
1.1.1. Le procédé de l'enregistrement466
1.1.2. Le procédé de la désignation466
1.1.3. Le procédé de nomination après avis468
1.2. Les procédures de révocation à structure dualiste469
§ 2. Les procédures unitaires470
2.1. Les procédures d'investiture unitaires qui ne font intervenir que le pouvoir central470
2.1.1. Les autorités délibérantes470
2.1.2. Les autorités exécutives471
2.2. Les procédures de révocation ne faisant intervenir que le pouvoir central471
2.2.1. Le respect du parallélisme des formes472
2.2.2. Le respect des droits de la défense472
2.2.3. Le caractère déterminé de la durée du mandat473
Conclusion de la sous-section 1 - L'essentiel des interventions du pouvoir central sur les personnes réside dans des actes à structure unitaire474
Sous-section 2 - Le fondement des interventions du pouvoir central sur les dirigeants des agences sanitaires476
§ 1. Les mesures de type disciplinaire qu'exerce le pouvoir central sur les dirigeants des agences476
1.1. La dissolution des conseils et des commissions477
1.2. La démission d'office des administrateurs477
1.2.1. Les faits susceptibles de motiver une sanction478
1.2.2. La juridiction compétente et le droit applicable en matière de sanction478
1.3. Les sanctions affectant l'exécutif des agences sanitaires479
§ 2. Les mesures du pouvoir central sur les dirigeants des agences de type hiérarchique480
2.1. Les nominations480
2.2. Les sanctions non disciplinaires481
§ 3. Les mesures du pouvoir central sur les dirigeants des agences prises « en considération de la personne »481
Conclusion de la sous-section 2 - L'État exerce un pouvoir quasi hiérarchique sur les directeurs généraux des agences482
Conclusion du chapitre II - Le poids des interventions du pouvoir exécutif sur les personnes483
Chapitre III - Les interventions du pouvoir exécutif dans la gestion des moyens d'action des agences sanitaires487
Section 1 - Les interventions du pouvoir central dans l'exercice des prérogatives des agences sanitaires nationales487
Sous-section 1 - Les interventions du pouvoir central dans l'exercice des moyens d'action propres à toute personne morale488
§ 1. La limitation de la liberté contractuelle488
§ 2. La limitation de la liberté d'ester en justice489
Sous-section 2 - Les interventions du pouvoir central dans l'exercice des prérogatives de puissance publique des agences489
§ 1. Le domaine résiduel d'intervention de l'État dans l'élaboration des normes sanitaires490
§ 2. Le domaine résiduel d'intervention de l'État en matière de police des produits491
2.1. Le rôle du pouvoir central en matière de délivrance d'AMM491
2.2. Le rôle du pouvoir central en matière de contrôle de la publicité491
§ 3. Le domaine résiduel d'intervention de l'État en matière de police des établissements492
3.1. Le domaine résiduel d'intervention du pouvoir central en matière de police des établissements492
3.1.1. Les décisions relatives à l'ouverture des établissements sanitaires492
3.1.2. Les établissements de fabrication, d'exploitation et d'importation de médicaments492
3.1.3. Les établissements autorisés à procéder à des transplantations à des fins thérapeutiques492
3.1.4. Les établissements autorisés à effectuer des prélèvements de cellules493
3.2. Les inspections des établissements493
§ 4. Le domaine résiduel d'intervention de l'État en matière de vigilance sanitaire494
4.1. Place du pouvoir central dans le dispositif de pharmacovigilance humaine et vétérinaire494
4.2. Place du pouvoir central dans le dispositif d'hémovigilance496
4.3. Place du pouvoir central dans le dispositif de matério-vigilance497
4.4. La place du pouvoir central dans le dispositif de cosmétovigilance497
4.5. La place du pouvoir central dans le dispositif de veille toxicologique498
4.6. Place du pouvoir exécutif dans le dispositif d'épidémiologie alimentaire498
§ 5. Le domaine résiduel d'intervention de l'État en matière d'alerte sanitaire498
Section 2 - Les interventions du pouvoir central dans le financement des agences sanitaires à vocation nationale499
Sous-section 1 - Les subventions étatiques500
§ 1. La part des subventions étatiques dans le total des ressources des agences500
§ 2. L'évolution du rapport des subventions étatiques à l'ensemble des ressources501
Sous-section 2 - L'intervention de l'État dans la fixation des taxes, droits et redevances502
§ 1. L'intervention de l'État dans la fixation des taxes et droits503
§ 2. L'intervention de l'État dans la fixation des redevances503
Conclusion de la section 2 - La dépendance financière des agences sanitaires504
Section 3 - Les interventions du pouvoir central dans la gestion du personnel des agences sanitaires à vocation nationale504
§ 1. Les interventions du pouvoir central dans la gestion du personnel ayant le statut de fonctionnaire505
§ 2. Les interventions du pouvoir central dans la gestion du personnel contractuel506
Conclusion du chapitre III - La logique de l'autonomie vis-a-vis du pouvoir central est grandement compromise en matière de gestion des moyens d'action508
Conclusion du titre II, sous-titre I - Les relations des agences avec le pouvoir exécutif, autorité de tutelle, limitent gravement leur autonomie510
Sous-titre II - Les relations de type coopératif des agences sanitaires nationales avec le pouvoir central513
Chapitre I - Les agences sanitaires à vocation nationale, organes consultatifs au service des pouvoirs publics515
Section 1 - Les agences sanitaires nationales, organes d'aide à la décision515
Section 2 - Les agences sanitaires nationales et la préparation des textes réglementaires517
Chapitre II - Les relations de type coopératif des agences sanitaires nationales dans le cadre des missions d'inspection519
Section 1 - Les principes de la coopération des agences sanitaires nationales avec les services de l'État520
§ 1. La programmation de la participation des services de l'État aux missions des agences521
1.1. L'instance d'arbitrage : la commission spécifique de la DGS521
1.2. L'instance de contrôle et de conseil : la mission permanente de l'IGAS522
§ 2. La mise en oeuvre des inspections au niveau déconcentré522
2.1. L'inspection régionale de la santé522
2.2. L'inspection régionale de la pharmacie522
Section 2 - Les procédures en matière d'inspection523
Conclusion du titre II, sous-titre II - Les relations de type coopératif entre... les agences et le pouvoir exécutif s'établissent encore à un niveau insuffisant524
Titre III - Les conséquences des rapports des agences sanitaires avec le pouvoir exécutif, autorité de tutelle : le contentieux de la responsabilité525
§ 1. Le titulaire de la responsabilité526
§ 2. L'étendue de la responsabilité528
2.1. La responsabilité sans faute529
2.1.1. La responsabilité pour risque en matière sanitaire530
2.1.2. La responsabilité pour rupture de l'égalité devant les charges publiques530
2.2. Les modifications apportées par la création des agences à la responsabilité pour faute531
2.2.1. La mise en oeuvre de la faute lourde dans les actes de la puissance publique en matière sanitaire531
2.2.2. Le recul de la faute lourde au profit de la faute simple534
Section 1 - Les effets de la création des agences sur le titulaire de la responsabilité535
Sous-section 1 - Le principe : la dichotomie entre les décisions prises au nom de l'État et celles prises au nom de l'agence535
§ 1. Les décisions prises au nom de l'État536
§ 2. Les décisions prises au nom de l'agence537
Sous-section 2 - L'atténuation du principe de dichotomie : la complexité du processus décisionnel537
§ 1. La complexité du processus décisionnel538
§ 2. L'intervention de l'État, autorité de tutelle539
Section 2 - Les effets de la création des agences sanitaires sur les conditions d'engagement de la responsabilité de la puissance publique540
Conclusion du titre III - La création des agences sanitaires n'a pas modifié de manière significative les modes d'engagement de la responsabilite publique543
Deuxième sous-partie - Les relations des agences sanitaires nationales avec les autres personnes morales de droit public, distinctes de l'État545
Chapitre I - Les relations inter-agences à l'intérieur du corpus des agences sanitaires nationales547
Section 1 - La création du comité national de la sécurité sanitaire (CNSS)548
Section 2 - Les mécanismes de coordination des actions inter-agences549
Sous-section 1 - La participation croisée aux conseils scientifiques et à d'autres instances549
Sous-section 2 - Les autres mécanismes de coordination550
Chapitre II - Les relations des agences sanitaires nationales avec les personnes morales françaises de droit public français, distinctes de l'État553
Section 1 - Les relations des agences sanitaires nationales avec les organismes de sécurité sociales553
Sous-section 1 - Les interventions des organismes de sécurité sociale sur les agences sanitaires nationales554
§ 1. La représentation des organismes de sécurité sociale au niveau des instances des agences sanitaires554
1.1. Représentation au niveau des conseils d'administration554
1.2. Représentation dans les conseils scientifiques555
1.3.1. La représentation de l'assurance maladie dans les commissions de l'AFSSAPS555
1.3.2. La représentation de l'assurance maladie dans les commissions consultatives placées auprès des ministres556
§ 2. Les interventions des organismes de sécurité sociale dans le fonctionnement des agences sanitaires nationales556
Sous-section 2 - Les relations de coopération entre les agences sanitaires et les organismes de sécurité sociale557
§ 1. Les agences sanitaires prestataires de services557
§ 2. Les organismes d'assurance maladie prestataires de services558
Sous-section 3 - Les interférences dans les domaines d'intervention558
Section 2 - Les relations des agences sanitaires nationales avec les collectivites territoriales559
Section 3 - Les relations des agences sanitaires avec les autres instances consultatives à compétence nationale560
Conclusion des chapitres I et II - Les dysfonctionnements d'un système bâti « en tuyaux d'orgue » : les répercussions sur l'autonomie563
Chapitre III - Les relations internationales des agences sanitaires nationales en dehors de l'Union européenne565
Section 1 - Les relations bilatérales des agences sanitaires francaises565
Section 2 - Les relations multilatérales des agences sanitaires francaises566
Sous-section 1 - La participation des agences aux travaux d'organisations internationales566
Sous-section 2 - La participation des agences aux travaux d'autorités scientifiques internationales568
Chapitre IV - Les relations des agences sanitaires nationales avec les instances de l'Union européenne571
Section 1 - La participation des agences sanitaires nationales à l'organisation et au fonctionnement des instances communautaires572
Sous-section 1 - La participation des agences sanitaires francaises aux travaux de la commission européenne572
Sous-section 2 - La participation des agences sanitaires françaises à l'organisation et au fonctionnement des organismes communautaires décentralisés573
§ 1. La participation des agences sanitaires françaises à la composition des organismes communautaires décentralisés573
§ 2. La participation des agences sanitaires françaises au fonctionnement des instances spécialisées des organismes communautaires décentralisés574
Section 2 - Les conséquences de la création des organismes communautaires décentralisés sur les agences sanitaires françaises576
§ 1. La création du bureau de l'AFSSAPS à Londres576
§ 2. La création des organismes communautaires décentralisés et l'évolution de la place des agences nationales dans la régulation du risque sanitaire577
2.1. Les conséquences du processus d'intégration européenne en matière de médicament sur le fonctionnement de l'AFSSAPS et de l'AFSSA577
2.1.1. La procédure de reconnaissance mutuelle577
2.1.2. La procédure centralisée578
2.1.3. La pharmacovigilance579
2.2. Les conséquences du processus d'intégration européenne en matière agro-alimentaire sur le fonctionnement de l'AFSSA580
2.2.1. Le chevauchement des missions et des domaines de compétences580
2.2.2. Les interventions de l'AESA (EFSA) dans le fonctionnement de l'AFSSA581
Conclusion du chapitre IV - L'élaboration d'une stratégie européenne en matière de sécurité sanitaire582
Troisième sous-partie - Les rapports des agences sanitaires nationales avec les personnes morales de droit privé585
Chapitre I - L'inventaire des procédés juridiques d'intervention des personnes morales de droit privé sur les agences sanitaires nationales589
Section 1 - Les interventions des personnes morales de droit privé dans l'organisation des agences sanitaires nationales589
Sous-section 1 - La représentation des personnes morales de droit privé dans les organes de direction des agences sanitaires589
§ 1. Les interventions des personnes morales de droit privé sur les conseils d'administration590
1.1. La représentation des personnes morales de droit privé dans la formation des conseils d'administration590
1.1.1. La représentation par agence des personnes morales de droit privé591
1.1.1. La représentation par catégorie des personnes morales de droit privé594
1.2. Les interventions des personnes morales de droit privé dans le fonctionnement des conseils d'administration596
1.2.1. Le pouvoir de saisine596
1.2.2. Les interventions sur l'ordre du jour des conseils597
§ 2. Les interventions des personnes morales de droit privé dans la nomination aux organes exécutifs597
2.1. La nomination du président du conseil d'administration597
2.2. La nomination du directeur général598
Sous-section 2 - La représentation des personnes morales de droit privé dans les organes autres que de direction598
§ 1. La représentation des personnes morales de droit privé dans les conseils scientifiques des agences sanitaires598
1.1. L'agence du médicament et l'AFSSAPS598
1.2. L'InVS, l'AFSSE et l'INPES599
1.3. L'AFSSA599
1.4. L'AFS et l'EFS600
1.5. L'EFG600
1.6. L'ANAES601
1.6.2. La section de l'accréditation du conseil scientifique601
§ 2. La représentation des personnes morales de droit privé dans les autres organes des agences sanitaires602
2.1. Les commissions consultatives placées auprès de l'AFSSA602
2.1.1. La commission d'autorisation de mise sur le marché vétérinaire (AMM)602
2.1.2. La commission de pharmacovigilance vétérinaire602
2.2. Les commissions consultatives placées auprès de l'AFSSAPS603
2.2.1. La commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM)603
2.2.2. La commission chargée du contrôle de la publicité et de la diffusion des recommandations sur le bon usage des médicaments603
2.2.3. La commission nationale de la pharmacopée603
2.2.4. La commission nationale de pharmacovigilance604
2.2.5. La commission nationale des stupéfiants et des psychotropes604
2.2.6. La commission nationale de matériovigilance604
2.2.7. La commission nationale des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro605
2.2.8. La commission de cosmétologie605
2.3. Les commissions placées auprès des ministres charges de la santé et de la sécurité sociale et dont l'AFSSAPS assurait le secrétariat605
2.4. Le collège de l'accréditation de l'ANAES606
Conclusion de la section 1 - L'ubiquité des représentants de l'industrie au niveau des conseils et commissions606
Section 2 - Les procédés juridiques d'intervention des personnes morales de droit privé dans le fonctionnement des agences606
Sous-section 1 - Les interventions des personnes morales de droit privé dans le financement des agences nationales607
Sous-section 2 - Les modalités d'intervention des personnes morales de droit privé dans le fonctionnement des agences nationales608
§ 1. Le pouvoir de signalement608
1.1. Le signalement des difficultés d'approvisionnement en médicaments608
1.2. La participation des professionnels aux systèmes de veille sanitaire609
§ 2. Le pouvoir de saisine609
2.1. Les conséquences de la saisine par les personnes morales de droit privé609
2.2. L'ouverture du droit de saisine à d'autres personnes morales de droit privé610
Sous-section 3 - La participation à l'élaboration des référentiels610
§ 1. La participation des personnes morales de droit privé à l'élaboration des normes par l'AFSSAPS611
1.1. La participation de l'industrie pharmaceutique à l'élaboration des normes par l'AFSSAPS611
1.1.1. Les consultations facultatives611
1.1.2. Les consultations obligatoires612
1.2. Les rapports de l'AFSSAPS et du G Med612
§ 2. La participation des professionnels de santé à l'élaboration des référentiels par l'ANAES612
Conclusion du chapitre I - La participation des personnes morales de droit privé dans le fonctionnement des agences : vers une véritable coopération ?613
Chapitre II - La protection des personnels des agences contre les éventuelles pressions d'intérêt catégoriels : la gestion des conflits d'intérêts615
Section 1 - Le recrutement des agents, des membres de commissions, des experts et autres personnes apportant leur concours aux agences : les règles d'incompatibilité615
§ 1. Les règles d'incompatibilité pour le personnel dirigeant616
1.1. Les membres des conseils d'administration616
1.1.1. L'application des textes généraux616
1.1.2. L'application de textes spécifiques616
1.2. Le personnel de direction617
§ 2. Les règles d'incompatibilité pour le personnel autre que dirigeant618
2.1. Les incompatibilités relatives aux agents fonctionnaires618
2.2. Les obligations des agents contractuels618
2.2.1. Les incompatibilités relatives à certains intérêts619
2.2.2. Les restrictions quant à l'exercice ultérieur d'activités dans le secteur privé619
§ 3. Les règles d'incompatibilité frappant les membres des conseils scientifiques, des commissions, des comités, des groupes de travail ainsi que les experts619
3.1. Les membres des conseils scientifiques619
3.2. Les membres des commissions et autres instances des agences619
3.2.1. Les incompatibilités prévues par des textes d'application générale620
3.2.2. Les incompatibilités définies par les textes spécifiques aux agences sanitaires620
Section 2 - La protection de l'indépendance des praticiens et des experts : la gestion des conflits d'intérêts623
§ 1. L'incomplète protection conférée par les textes législatifs et réglementaires d'application générale623
1.1. Les obligations propres aux membres de commission et experts ayant le statut de fonctionnaires624
1.2. Les restrictions posées par les codes de déontologie624
1.2.1. Les limitations apportées à l'acceptation de la mission624
1.2.2. Les limitations apportées dans l'exécution de la mission625
1.3. Le dispositif anti-cadeaux626
§ 2. La procédure de déclaration d'intérêts627
2.1. La notion de conflit d'intérêts627
2.1.1. La notion de conflit d'intérêts et sa résolution par les agences sanitaires étrangères629
2.1.2. La gestion des conflits d'intérêts par les agences sanitaires françaises633
2.2. Les limites du procédé de déclaration d'intérêts635
2.2.1. L'improbable mise en jeu de la responsabilité des experts635
2.2.2. La cellule de veille déontologique de l'AFSSAPS638
Conclusion du chapitre II - L'absence de contrôles efficaces rend difficile la gestion des conflits d'intérêts640
Chapitre III - La préservation des intérêts des personnes morales de droit privé dans le fonctionnement des agences641
Section 1 - L'obligation du secret professionnel641
§ 1. Les personnes tenues au secret641
1.1. Les agents de l'État642
1.2. Les agents contractuels642
1.3. Les membres des conseils, commissions et les collaborateurs occasionnels642
1.4. Les stagiaires642
§ 2. Les informations couvertes par le secret professionnel643
Section 2 - Le respect du principe d'impartialité dans le rendu des consultations et des avis643
§ 1. La convocation de l'instance consultative645
1.1. Les personnes à convoquer645
1.1.1. L'habilitation à siéger des membres de l'instance646
1.1.2. La participation des suppléants646
1.1.3. La participation des experts647
1.1.4. La présence de fonctionnaires et d'agents publics648
1.2. Les modalités de convocation648
1.2.1. Le délai de convocation649
1.2.2. Les documents joints en annexe à la convocation649
§ 2. Le déroulement de la consultation649
2.1. La constitution de sous-commissions et de groupes de travail650
2.2. Les règles de quorum650
2.3. Le respect de l'impartialité des débats651
2.3.1. Les procédures en commission : la prévention des conflits d'intérêts652
2.3.2. La conduite à tenir en cas de conflit653
2.4. Les conditions de vote654
2.4.1. Le caractère prépondérant de la voix du président655
2.4.2. Le vote en commission655
2.4.3. Les positions minoritaires655
2.5. La teneur des avis656
§ 3. Les suites de la consultation656
Section 3 - Le régime des décisions et la protection des intérêts des administrés657
Sous-section 1 - L'information des administrés658
Sous-section 2 - L'organisation du contradictoire658
§ 1. Le droit de présenter des observations écrites ou orales659
§ 2. Le délai imparti660
§ 3. Les situations d'urgence661
Sous-section 3 - L'obligation de motiver les décisions des agences sanitaires661
§ 1. Les argumentaires des décisions662
1.1. Les argumentaires administratifs662
1.2. Les argumentaires scientifiques663
§ 2. Le contrôle des motifs664
Conclusion de la troisième sous-partie - Vers une coopération des agences sanitaires nationales avec les personnes morales de droit privé ?667
Conclusion générale671
Bibliographie679
Index rerum685
Table des matières689