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Livre

Le livre des courtisanes : archives secrètes de la police des mœurs, 1861-1876

Résumé

A partir des archives de la préfecture de police, en particulier le registre B6/1, celui des demi-mondaines répertoriées par la police des moeurs dans les années 1870, G. Houbre dresse un répertoire pittoresque de la grande société et de la prostitution huppée sous la 3e République et en donne les clefs.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2006
  • Notes
    • En appendice, répertoire biographique de personnes et répertoire de noms de lieux
    • Bibliogr. p. 599-624. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (637 p.) : couv. ill. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-84734-344-1
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le livre des courtisanes (1861-1876)

      « M. Henri Ducasse, député, a dit qu'il allait cesser ses relations avec Sarah Bernhardt attendu qu'il l'avait surprise avec le comte de Rémusat, son collègue à l'assemblée (...). Il a ajouté qu'il ne comprenait pas comment cette actrice consentait à recevoir des hommes aussi âgés. Il est bon de remarquer que M. Ducasse est lui-même très âgé, et de plus infirme (...). »

      Les archives de la préfecture de police recèlent un trésor inexploité : le registre BB/1 des femmes soupçonnées de prostitution clandestine, fichées par les agents des moeurs dans les années 1860-1870. Cette collection de rapports dévoile l'identité des clients et constitue de ce fait un redoutable instrument de surveillance du Tout-Paris politique, financier et mondain. Plus de 400 « cocottes », ou prétendues telles, y figurent, parfois accompagnées de leur photographie. Se distinguent des étoiles du demi-monde à l'image de Félicie Marmier, élève de la Légion d'honneur, nièce de général et d'académicien, qui compte parmi ses amants marquis, comtes, ducs et princes du Gotha. D'autres connaissent une destinée moins brillante comme Louise Fasquelle, malheureuse syphilitique « qui n'est plus reçue nulle part ». Cette source, bien plus qu'un répertoire pittoresque et grivois de la prostitution huppée, éclaire les coulisses du Second Empire et des premières années de la Troisième République. Gabrielle Houbre, spécialiste d'histoire sociale et culturelle du XIXe siècle, met au jour avec ce registre les mécanismes érotiques et mercantiles à l'oeuvre dans cette société. Qui sont ces courtisanes ? Qui sont leurs clients ? Comment vivent-elles ? Derrière l'éclat apparent et éphémère de vies soumises aux caprices de la fortune, on mesure la somme d'exploitations et de contraintes ; pour autant, se lit aussi la capacité à subvertir les règles du jeu vénal au profit d'une possible liberté.


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 944.117 LIV

    Niveau 2 - Histoire