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Livre

Petite mystique de Jean Genet : la famille, la mort, le pardon

Résumé

Etude de la mort dans l'oeuvre de J. Genet envisagée comme un sujet central. La famille y apparaît comme le lieu par excellence où s'affrontent la mort et le pardon afin de permettre la parole, la nomination, puis enfin la grâce.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2007
  • Notes
    • Bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 261 p. ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-913661-23-3 ;
    • 2-913661-23-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le sujet central de l'oeuvre de Genet, ce n'est ni le mal, ni la sainteté, la politique ou l'homosexualité mais la mort. Être mort, parler par-delà le monde des morts, donner la parole aux morts. Genet est un janséniste qui se place du côté de ceux à qui la grâce fut refusée dès la naissance. Sans salut dans l'au-delà, ces hommes sont dès le premier jour de leur vie des cadavres errants et abjects, des non-êtres sans avenir. Genet est scandaleusement métaphysique par cette première affirmation - être impardonnable, c'est être mort - puis par sa volonté d'accorder sa grâce à ces bannis. Pour cela, il crée une langue qui tresse le champ lexical de la poésie à ceux du catholicisme et de l'interlope : elle mêle la rose et la Vierge au meurtre et à la merde. À travers ce jeu formel, où le bien et le mal s'équivalent, hyperboles et métaphores s'efforcent de faire sens afin d'offrir un verbe qui réaffirme le droit à la parole, le pouvoir du locuteur, mais aussi de l'interlocuteur : être entendu est un préalable à tout pardon. Cette langue est donc opératoire : sa force poétique permet de nommer les morts, de les inscrire dans une famille et à nous, lecteurs, de porter leur deuil.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 840"19" GENE 5 AS

    Niveau 3 - Langues et littératures