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Livre

Octobre en wagon : Moscou 1918-1920

Résumé

Marina Tsvetaïeva, 24 ans, est en Crimée lorsque la révolution d'Octobre éclate. Son mari et ses deux filles sont restés à Moscou. Elle prend le train pour les rejoindre. Les écrits de l'auteure, réunis dans cet ouvrage, couvrent son voyage dans une Russie en plein bouleversement, une des pires périodes de sa vie. Un témoignage personnel mais impitoyable de ce temps trouble.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2007
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Russe
  • Description matérielle
    • 241 p. ; 22 cm
  • Titre(s) en relation
  • ISBN
    • 978-2-35406-007-7
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Marina Tsvetaïeva est en Crimée chez sa soeur lorsque éclate la révolution d'Octobre : son mari et ses deux filles sont restés à Moscou. Elle prend le train pour les rejoindre. C'est ce voyage dans une Russie en plein bouleversement qu'elle décrit dans Octobre en wagon.

      Et ce train l'emmène vers ce qui sera une des pires périodes de sa vie, l'année 1919 : un grenier misérable dans ce qui fut sa propre maison, la faim, la misère, la solitude, la mort de sa fille cadette, les efforts désespérés pour survivre. Ses expériences et ses révoltes, ses réflexions, ses douleurs et ses joies sont chaque jour consignées dans son journal intime.

      La plupart de ses écrits ont paru, séparément, dans des journaux d'émigrés. Elle désirait les réunir en un livre, mais n'y parvint pas de son vivant ; ce témoignage impitoyable de la vie en Russie pendant la révolution effrayait les éditeurs aussi bien sympathisants qu'adversaires de l'Union soviétique. Marina ne se faisait d'ailleurs pas d'illusions : « C'est un livre de vie frémissant de vérité, ce qui signifie que du point de vue de la politique (c'est-à-dire du point de vue du mensonge) il est condamné d'avance. On y trouve des tchékistes adorables et des officiers blancs sans reproche, les premiers n'y verront que les derniers et inversement. »

      Livre de vérité, certes, de vérité historique, car ce fut un temps cruel et meurtrier pour beaucoup. Mais il s'agit surtout de la vérité subjective, partiale, partielle d'un grand poète et d'un grand écrivain, d'une femme passionnée, libre et rebelle. Marina avait vingt-quatre ans.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 882 TSVE 4 OK

    Niveau 3 - Langues et littératures