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La notion de sacré : aperçu critique

Résumé

Apparu avec les sciences humaines, le sacré a vu son influence décliner à mesure que s'est avancée la modernité, au point d'être quasiment absent du structuralisme.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2008
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (272 p.) ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-296-06470-6
  • Indice
    • 21 Philosophie et religion
  • Quatrième de couverture
    • La notion de sacré

      Entre « fait et foi », le sacré doit-il demeurer enclos dans sa sacralité ou peut-il accéder à un point de vue analytique ? Dans l'histoire de la pensée, le substantif le sacré est d'apparition récente mais sa définition, toujours aussi problématique. Le développement de cette notion s'inscrit en parallèle à celui des sciences humaines. Cependant, le sacré ne sort pas indemne d'un examen critique. En particulier, il semble que l'on soit obligé de reconsidérer les fausses évidences de Mircea Eliade : l'expression homo religiosus, et celle de hiérophante. Elles relèvent d'une idéologie implicite servant d'assise à une prétendue phénoménologie, non d'une rationalité visant à une analyse des faits.

      Certes le sacré s'incruste dans le religieux mais, en quittant ce socle marmoréen, peut-il se transposer ailleurs, sous peine de déchoir et de perdre ce qui le constitue comme tel dans l'esprit de ses fidèles ? Car la croyance est constitutive de l'essence du sacré. Avec l'influence du social, conjuguée à la dimension proprement affective, la croyance détermine la triangulation du sacré par laquelle celui-ci est circonscrit. Le sacré est-il autre chose qu'un reflet objectivé d'une croyance, prise au sein d'une société donnée, en accord avec une affectivité ?

      Apparu avec les sciences humaines, le sacré a vu son influence décliner dans les considérants de ces mêmes sciences. À mesure qu'on s'avance dans la modernité son poids s'amenuise. Cette décadence est particulièrement perceptible dans le structuralisme. Peut-on rendre raison de cette disgrâce ? Tout bien considéré, le sacré ne serait-il qu'une sécrétion idéologique de cet Occident impérieux et dominateur se lançant à la conquête du monde ?


  • Origine de la notice:
    • BNF
  • Disponible - 21 LLO

    Niveau 2 - Religions