Presses universitaires de Rennes ; Cinémathèque française
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Disponible - 791.047 AUM
Niveau 3 - Cinéma
Presses universitaires de Rennes ; Cinémathèque française
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Niveau 3 - Cinéma
Une série de contributions qui tentent de restituer autant que possible les lignes de force d'un mouvement régi par des principes communs tels que des perspectives dépravées, des décors tourmentés, l'expressivité des jeux d'acteurs ou encore un jeu d'ombres et de lumière. L'expressionnisme produit à la fois des oeuvres et une conscience d'oeuvre, des films et une théorie du film.
Le Cinéma expressionniste
De Caligari à Tim Burton
Décors tourmentés, perspectives dépravées, expressivité des corps d'acteurs, jeux d'ombre et de lumière, sensations de fin du monde... Pourquoi cet expressionnisme-là, celui du Cabinet du docteur Caligari, est-il resté si célèbre ? Mais pourquoi ce même expressionnisme ne peut-il établir aussi une liste immuable des films qui le composent, pourquoi doit-il toujours prouver sa validité, suspecté dès l'origine de n'exister que par abus de langage ? Cet ouvrage suppose l'inverse : non qu'une définition du phénomène soit aisée ou même possible (il existe toute une histoire, racontée ici, de cette aventure intellectuelle), mais que ce « mouvement » ou ce moment si contesté a joui d'une forme de postérité qui le prouve presque en retour. D'Orson Welles à Tim Burton, de Maya Deren à Kenneth Anger, de Blade Runner à David Lynch pour ne citer que quelques noms d'un seul continent, le cinéma expressionniste s'avère paradoxalement une des grandes virtualités accomplies du cinématographe. Depuis son origine jusqu'à aujourd'hui, il pose des questions d'esthétique, d'histoire, des questions qui dévoilent tout un pan du 7e art.
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