Saint-Bénigne de Dijon en l'an mil, totius Galliae basilicis mirabilior : interprétation politique, liturgique et théologique

Auteur(s) :

Malone, Carolyn Marino (1973-....) Découvrir l'auteur

Résumé

L'utilisation liturgique de l'église Saint-Bénigne est interrogée afin d'interpréter sa signification théologique, en insistant sur la question des croyances qui inspiraient l'abbé Guillaume et l'évêque Brun, ses bâtisseurs. A cela s'ajoute un examen de la signification politique de l'église, rendue possible par l'étude des réseaux ecclésiastiques et féodaux auxquels ils appartenaient.

Éditeur(s)
- Brepols
Date
- 2009
Notes
- Bibliogr. Index
Langues
- Français
Description matérielle
- 331 p. : cartes ; 27 x 22 cm
Collections
- Disciplina monastica
Sujet(s)
Lieu
ISBN
- 978-2-503-52938-7
Indice
- 724.402 Architecture française pré-romane et romane
Quatrième de couverture
- Dans son histoire du monde, écrite vers 1030, Raoul Glaber dépeint l'église préromane de Saint-Bénigne de Dijon comme «plus admirable que les basiliques de toute la Gaule» (totius Galliae basilicis mirabiliorem). Commencée autour de 1001 et consacrée en 1016 (l'église) et 1018 (la rotonde), cette abbatiale bénédictine, dont seule la crypte de la rotonde subsiste, relevait des traditions architecturales romaine, carolingienne et ottonienne. Elle fut construite à un moment-clé de l'histoire politique de la France et de la Bourgogne et peut être interprétée en fonction de l'idéologie de ses bâtisseurs, l'abbé Guillaume et l'évêque Brun de Langres. Il faut également la lire comme un cadre exceptionnellement bien conçu pour la dévotion monastique et la liturgie de Cluny telle qu'interprétée par Guillaume. Cet ouvrage se veut une interprétation visuelle, politique, liturgique et théologique de cette église étonnante de l'an mil.
Origine de la notice:
- Electre