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Livre

La chevalerie bretonne et la formation de l'armée ducale, 1260-1341

Résumé

Cette monographie examine la diversité des prises d'armes, avec ou contre le duc, y compris sur le sol français et en Europe, pour distinguer plusieurs catégories de combattants : les grands seigneurs fieffés, les chevaliers de tous rangs isolés ou à la tête de bannières, les écuyers, les petits sires en quête de titres, et les roturiers qui fournissent routiers et archers.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2009
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (293 p.) : couv. ill. en coul. ; 24 cm
    • 1 disque optique numérique (CD-R) ; 12 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7535-0827-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La chevalerie de Bretagne était considérée au Moyen-Âge comme une des plus brillantes de l'Occident chrétien. Certains de ses membres, dans la seconde moitié du XIVe siècle et au XVe siècle, tels Bertrand du Guesclin, Olivier de Clisson, Arthur de Richemont, étaient si efficaces que les rois de France n'hésitèrent pas à leur confier le commandement de leurs armées. Son prestige remontait déjà à la bataille d'Hasting (en 1066) car elle avait permis à Guillaume le Conquérant de devenir roi d'Angleterre, ce qui lui valut de recevoir en récompense d'immenses domaines dans ce royaume. Il faut aussi rappeler qu'au tout début du XIIIe siècle, elle fut à l'origine des déboires de Jean sans Terre, qui finit par y perdre l'empire de sa famille, les Plantagenêt.

      Cette valeur n'échappa pas aux nouveaux ducs de Bretagne de la maison de Dreux, imposés en Bretagne en 1213 par le roi de France. Après avoir mis près d'un demi-siècle à obtenir de la chevalerie sa soumission à leur nouveau duché, les ducs, disposant d'une immense fortune, s'employèrent à former une nouvelle armée composée de troupes qu'ils voulaient fidèles. Toutefois, ils ne pouvaient utiliser cette chevalerie que tant qu'ils n'allaient pas à l'encontre des intérêts des rois de France et surtout des plus riches et des plus puissants seigneurs et chevaliers de leur duché. Les efforts des ducs ne profitèrent en fait qu'aux rois de France et qu'à une nouvelle catégorie de chevaliers, sortie de l'ombre grâce à eux.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 944.51 MOR

    Niveau 2 - Histoire