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L'épaule en dedans révélée : présentation d'un aspect méconnu de l'épaule en dedans, exercice d'apprentissage au rassembler, et des problèmes que pose son exécution actuelle : pour la sauvegarde du patrimoine culturel français dans le domaine de l'équitation

Résumé

Introduite en France au XVIIIe siècle par François Robichon de la Guérinière, l'épaule en dedans est un exercice présenté ici comme appartenant au domaine de l'équitation savante. Se fondant sur une analyse du texte de son inventeur, D. Ollivier montre que la façon dont il est aujourd'hui pratiqué ne respecte pas le cahier des charges originel.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010
  • Notes
    • Bibliogr.
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (271 p.) ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-9534077-3-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'exercice qui se pratique aujourd'hui, et qu'on appelle, à tort, l'épaule en dedans, est un exercice dévoyé, revu et corrigé qui ne respecte pas le cahier des charges de son inventeur, François Robichon de la Guérinière. Faire croire aux cavaliers que le noeud du problème est dans l'obliquité est une supercherie. Le problème est ailleurs et l'exercice, qui cultive exclusivement l'incurvation, est une contrefaçon.

      C'est ce que se propose de démontrer cette étude en s'appuyant sur une analyse sans concession du texte originel. Il est, en effet, surprenant de constater à quel point des écuyers parfois très avertis ont revisité l'épaule en dedans avec une fantaisie déconcertante.

      Ce travail met en évidence le danger qu'il y a à présenter l'épaule en dedans comme un assouplissement simple et destiné aux reprises de premier niveau, alors que la Guérinière voyait en elle la leçon la plus difficile et la plus utile. Cette contradiction présente le risque de faire passer la Guérinière pour un simplet aux yeux de nos cavaliers débutants, alors même que l'exercice actuel repose sur une mauvaise interprétation de son texte perpétrée depuis des décennies. Une clarification de cet aspect était donc nécessaire.

      Conformément à ce qu'en pense James Fillis, «Ce travail est celui que je considère comme le plus long et le plus difficile», l'épaule en dedans appartient à l'équitation savante et constitue, de ce fait, un exercice d'une difficulté supérieure parce qu'il est l'antichambre du rassembler. Le sentiment du cheval qu'il nécessite, celui de la flexion costale obtenue avec la main et associée à celle des articulations postérieures, le met hors de portée du cavalier moyen, ce que confirme Steinbrecht :

      «L'effet ainsi produit est un pur effet de rassembler, puisque les postérieurs, poussés en avant, sont obligés maintenant de se ployer sous la masse.»

      Mais pour être perçue comme telle, cette posture, si difficile à obtenir, donne lieu à des sensations qui nécessitent une expérience familiarisée avec la flexion de toutes les articulations postérieures, à commencer par celle de l'articulation lombo-sacrale. Cette flexion s'obtient d'un cheval calme dont les hanches sont accessibles à la main, ce qui n'est pas le cas d'un cheval dans une posture aplatie et bousculé sous des prétextes d'impulsion mal comprise, tout en étant retenu avec des rênes d'autant plus incongrues qu'elles sont tendues.

      L'épaule en dedans fait partie du Patrimoine culturel français. Elle est suffisamment défigurée sur les terrains de concours pour que, selon l'expression consacrée par la Fédération Équestre Internationale, soit entreprise sa sauvegarde et sa préservation des altérations auxquelles elle est couramment exposée. En 2010, les cavaliers disposent pour la première fois d'une étude scientifique sur l'épaule en dedans. Ils ont le droit de savoir qu'une épaule en dedans est autre chose que ce qu'ils font. Ils ont donc maintenant le choix de pratiquer l'épaule en dedans ou de continuer à errer indéfiniment. A l'attention de tous les cavaliers attachés à la tradition, pour leur permettre de bénéficier des connaissances de leur époque et vérifier si l'équitation qu'ils pratiquent est classique ou pas.

      Un livre dont les révélations vont passionner les lecteurs à la recherche d'authenticité.


  • Tables des matières
      • L'Épaule en dedans Révélée

      • Dominique Ollivier

      • L'Équitation

      • Dédicace11
      • Introduction13
      • Préambule27
      • Analyse du chapitre XI de École de cavalerie 33
      • Cahier des Charges de l'épaule en dedans 87
      • Conclusion de l'analyse - Grandes stratégies91
      • 1. L'épaule en dedans exploite les propriétés d'une posture 91
      • 1.1. Qu'est ce qu'une posture ?94
      • 1.2. Une des fonctions de la posture est d'assurer l'équilibre94
      • 1.3. Première stratégie : Distribution des masses95
      • 1.3.1. Distribution par le cheval95
      • 1.3.2. Distribution par le cavalier97
      • 1.4. Deuxième stratégie : Répartition des charges à l'appui97
      • 1.4.1. Le cheval exploite les deux stratégies98
      • 1.5. La posture est asservie à la vitesse de locomotion99
      • 1.6. Principe d'alignement100
      • 1.7. Bases scientifiques de quelques applications102
      • 1.7.1. Le reculer102
      • 1.7.2. Charger un postérieur à l'appui106
      • 1.8. Coordination motrice héréditaire109
      • 2. La posture aplatie 113
      • 2.1. Sur les épaules113
      • 2.2. Abaissement de l'encolure115
      • 2.3. Tension de l'encolure115
      • 2.4. Allégement de l'avant-main dans la posture aplatie116
      • 2.5. Surcharge de l'avant-main dans la posture aplatie117
      • 2.6. Mobilité dans la posture aplatie117
      • 2.7. Adhérence118
      • 2.8. Poids adhérent118
      • 2.9. Extension des membres119
      • 2.10. Élévation de la croupe121
      • 2.10.1. Libération de l'espace sous ventral122
      • 2.10.2. Application du principe d'alignement122
      • 2.11. Engagement dans la posture aplatie124
      • 2.12. Conséquences de la vitesse dans la posture aplatie126
      • 2.12.1. Appui dans la posture aplatie126
      • 2.12.2. Nature du travail musculaire dans la posture aplatis127
      • 2.13. Comment tourne un cheval à l'état naturel127
      • 2.13.1. Modèle fédéral du cheval dans les courbes130
      • 2.13.2. Inflexion à gauche de la tige vertébrale132
      • 2.14. Ergonomie dans la posture aplatie136
      • 3. La posture redressée 137
      • 3.1. Posture de l'avant-main137
      • 3.2. Posture de l'arrière-main137
      • 3.3. Engagement dans la posture redressée138
      • 3.4. Flexion de toutes les articulations postérieures139
      • 3.5. Abaissement de la croupe141
      • 3.6. Mobilité dans la posture redressée141
      • 3.7. Contraction de la ligne du dessous142
      • 3.8. Conséquence de la lenteur dans la posture redressée143
      • 3.8.1. Appui dans la posture redressée143
      • 3.8.2. Nature du travail musculaire dans la posture redressée143
      • 3.9. Légèreté de l'avant-main dans la posture redressée144
      • 3.10. Élévation de la grande encolure146
      • 3.11. Problème inhérent aux épaules du cheval155
      • 3.12. Tourner dans la posture redressée157
      • 3.12.1. Tourner sans pli157
      • 3.12.2. Incurvation dans la posture redressée159
      • 3.13. Rassembler162
      • 3.14. Ergonomie dans la posture redressée167
      • 4. La posture redressée et la posture aplatie s'excluent mutuellement 169
      • 5. Inclinaison et incurvation 175
      • 5.1. Plans anatomiques175
      • 5.2. Obliquité176
      • 5.3. Incurvation177
      • 5.3.1. Deux types d'incurvation latérale179
      • 5.3.1.1. Incurvation dans la posture aplatie179
      • 5.3.1.2. Incurvation dans la posture relevée180
      • 5.3.2. Cas du cheval ployé de TH9 à TH14180
      • 5.3.3. Volte minimale184
      • 5.4. Quelle inclinaison pour quel cheval ?186
      • 5.4.1. Expérience187
      • 5.4.2. Observation188
      • 5.4.3. Application : la pirouette189
      • 5.5. Pourquoi l'incurvation du cheval ne comporte-t-elle qu'un seul coude ?193
      • 5.6. Contraintes du cheval au rassembler197
      • 5.6.1. Le cheval est droit198
      • 5.6.2. Le cheval est d'aplomb199
      • 5.6.3. Sa vitesse horizontale est nulle200
      • 5.6.4. La charge est rééquilibrée sur les appuis postérieurs202
      • 5.6.5. La coordination motrice est celle du trot205
      • 5.7. Stratégie naturelle pour obvier au défaut d'incurvation de la colonne vertébrale dans les tournants210
      • 6. Posture du cavalier en fonction de la posture du cheval 213
      • 6.1. Cheval droit213
      • 6.2. Cheval droit et incliné dans le plan frontal214
      • 6.3. Cheval ployé aux côtes (épaule en dedans)214
      • 6.4. Latéro-flexion et rotation associées chez le cheval215
      • 6.4.1. Buste du cavalier incliné vers l'extérieur218
      • 6.4.2. Buste du cavalier vertical (hanches inclinées)218
      • 6.4.3. Rotation des épaules à droite combinée avec l'inclinaison des hanches à gauche chez le cavalier220
      • 6.5. Contraintes du cheval en latéro-flexion costale224
      • 6.5.1. Contraintes du cheval à simple obliquité (Thêta2)224
      • 6.5.2. Contraintes du cheval à double obliquité (Thêta1 + Thêta2)228
      • 6.5.2.1. Aspect géométrique228
      • 6.5.2.2. Aspect biomécanique230
      • 6.6. Conclusion232
      • 6.7. Dernière remarque235
      • 7. Analyse du «passage des coins» d'après le général decarpentry 237
      • 8. Synthèse 247
      • Annexe I267
      • Annexe II269
      • Bibliographie271

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 796.2 OLL

    Niveau 3 - Arts