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Numerus clausus : pourquoi la France va manquer de médecins

Résumé

Une présentation du numerus clausus (1971), de ses motivations et de son histoire, suivie des détails de l'évolution menant de l'internat des hôpitaux aux épreuves classantes nationales. Une partie est enfin consacrée aux tentatives de modification de la structure du pouvoir médical dans les hôpitaux et à la loi HPST de 2009.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2011
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (XI-289 p.) : graph., couv. ill. ; 24 cm
  • Autre(s) édition(s)
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-8178-0205-3
  • Indice
    • 614.1 Profession médicale et paramédicale (organisation)
  • Quatrième de couverture
    • ¤ Numerus clausus

      Pourquoi la France va manquer de médecins

      À partir de la lecture du Quotidien du Médecin, le Dr Wallach raconte l'histoire du Numerus clausus instauré en France en 1971 à l'entrée en deuxième année des études de médecine. Normalement situé autour de 8 000 par an, le nombre d'étudiants a progressivement été abaissé par tous les gouvernements pour atteindre 3 500 dans les années 1990. Ce n'est qu'au début du XXIe siècle que l'on a pris conscience de l'absence de justification de ce rationnement et de ses graves conséquences, et on est revenu maintenant au niveau des années 1970. Cependant, le Numerus clausus des années 1980-2000 laisse prévoir pour les prochaines décennies une pénurie de médecins considérable, pénurie globale qui sera plus accentuée pour certaines spécialités et dans certaines régions. La première partie de Numerus clausus détaille les arguments présentés par les partisans et les opposants du Numerus clausus, les motivations universitaires, hospitalières, politiques, économiques, syndicales.

      Une seconde limitation aux études médicales a été mise en place dans les années 1980, au niveau de l'accès au troisième cycle, préparant soit à la médecine générale soit à une spécialité. Les détails de l'évolution menant de l'internat des hôpitaux aux épreuves classantes nationales sont racontés, avec l'exposé des nombreux projets qui ont été imaginés, et pour certains réalisés. Ici la motivation essentielle des décideurs a été de mettre fin à l'élitisme de l'internat traditionnel et de valoriser la médecine générale. La seconde partie de Numerus clausus détaille les difficultés de cette entreprise.

      Dans une troisième partie, le Dr Wallach raconte les tentatives de modification de la structure du pouvoir médical dans les hôpitaux, marqué par une organisation féodale où l'autorité vient d'un décret du régime de Vichy, jamais abrogé. Ni le mouvement de mai 1968 ni le projet de département des gouvernements socialistes des années 1981-1986, ni les tentatives ultérieures, n'ont réussi à mettre fin au « mandarinat ». La nouvelle organisation prévue par la loi HPST de 2009 augure de modifications difficiles à anticiper.


  • Tables des matières
      • Numerus clausus

      • Pourquoi la France va manquer de médecins

      • Daniel Wallach

      • Springer

      • PréfaceVII
      • PrésentationIX
      • Méthode, limitesX
      • Organisation des études et pratique de la médecine avant 19711
      • Les études de médecine avant 19711
      • Pratique de la médecine dans la seconde moitié du XXe siècle9
      • Médecine libérale 9
      • Médecine hospitalière 11
      • Paradoxes et contradictions du modèle français12
      • Les meilleurs médecins pour les pauvres 13
      • Tout le monde apprend, mais comment ? Et qui enseigne, et comment ? 14
      • Pratique libérale, prise en charge sociale 16
      • Plus c'est coûteux, moins c'est cher 16
      • Le Numerus clausus, ou la planification de la pénurie médicale, 1971-200919
      • 4 juin 1971, la naissance du Numerus clausus21
      • Les premiers examens-concours de fin de PCEM1 : reçus, reçus-collés, collés26
      • La démographie médicale au premier plan des préoccupations ministérielles29
      • Le Numerus clausus s'installe30
      • Études professionnalisées ou tronc commun ? Trois projets originaux31
      • Maire cherche médecin : approche de la médecine générale dans la France profonde, 1975-7632
      • 1976 : les travaux de la Commission Santé du VIIe plan34
      • Réflexions sur une pléthore annoncée36
      • Diminuer l'offre de soins pour contrôler les dépenses de santé39
      • 1977 : la commission Fougère propose, entre autres, de diminuer le Numerus clausus40
      • Disparités régionales41
      • La gauche et le Numerus clausus42
      • 1978 : l'inquiétante pléthore médicale44
      • Chômage45
      • Le « bon sens » en 1979 : un Numerus clausus à 6 00046
      • Des médecins pauvres48
      • Avancer l'âge de la retraite49
      • Le président François Mitterrand, son programme pour la santé, son ministre communiste50
      • La super-sélection53
      • 1985-87 : un Tour de France de la démographie médicale56
      • Ministres de gauche, ministres de droite : la routine du Numerus clausus60
      • Le nouveau PCEM162
      • 145 000 - 220 000 - 128 000 : on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas63
      • Les vertus de l'exercice multiple66
      • Et les étrangers ?67
      • 20 000 à 30 000 médecins à réorienter, à reconvertir68
      • Puisqu'il faut réorienter, pourquoi pas un mi-temps de santé publique ?73
      • Précisions sur une pénurie annoncée75
      • Les experts de la CNAM et le Numerus clausus76
      • Une idée originale77
      • Passerelles et court-circuits78
      • L'opinion des communistes79
      • 1991 : vers les chiffres les plus bas80
      • Place aux jeunes ?83
      • 1992 : on touche le fond : 3 50084
      • Un tournant historique85
      • Dissensions ministérielles87
      • Du sentiment de pléthore au sentiment de pénurie : un virage difficile à prendre89
      • Les ambitions du gouvernement Juppé91
      • Sur fond de plan Juppé, le Numerus clausus perdure93
      • 17 000 médecins de trop, peut-être96
      • 1997 : le rapport Mattei-Étienne97
      • La pléthore existe-t-elle ?97
      • Les trente-cinq heures98
      • Trois projets 1998-99 : Jacques Attali, les doyens, Claude Allègre99
      • Enfin, on passe de la pléthore à la pénurie100
      • Un pays de liberté... d'installation101
      • Les étudiants de l'an 2000102
      • La pénurie, séisme annoncé104
      • La femme est l'avenir de la médecine105
      • Que faire ?106
      • Que faire ? Augmenter le Numerus clausus108
      • Décloisonnement, tronc commun111
      • Un super-tronc commun de quatorze professions113
      • Que faire pour les recalés de PCEM1 ?114
      • La pénurie s'installe. Comment la gérer ?116
      • Le Numerus clausus est-il une mesure anti-jeunes ?117
      • Au fait, combien y a-t-il de médecins ?119
      • Qu'est-ce qu'un désert médical ?121
      • Encore et toujours, réformer le P1122
      • Une innovation pédagogique 123
      • Comment devenir médecin sans passer le concours de PCEM1 ?125
      • Vers la L1 Santé125
      • La perspective d'un « trou noir »126
      • En 2007, le Numerus clausus a toujours des partisans127
      • Programmes politiques en 2007128
      • Quelle réforme pour le P1 en 2007 ?129
      • Un nouveau métier : remplaçant132
      • Maire cherche médecin... roumain133
      • Nouveau ministre, nouvelle réforme134
      • Horizon 2030135
      • Désaffection pour la médecine libérale136
      • Contresens141
      • Formation des généralistes, formation des spécialistes. De la dualité internat/certificats d'études spécialisées aux épreuves classantes nationales143
      • Une idée neuve : l'internat qualifiant144
      • Dix ans de réflexions 144
      • Commission Castaigne 145
      • Vers un troisième cycle de médecine générale148
      • Les idées ne manquent pas150
      • Commission Bernier 150
      • Commission Rapin 151
      • Commission Fougère 153
      • Projet Vague 154
      • Réforme Royer155
      • Contre le projet Royer, la grève des étudiants156
      • La carrière du Professeur Maurer 156
      • Décret Got : le nouvel internat158
      • La fin des CES159
      • Une mutation pédagogique160
      • Mise en place du résidanat, mise en place de l'internat161
      • Conséquences dans les hôpitaux généraux 162
      • 1981 : réformer la réforme163
      • Commission Millet / Commission Seligmann 163
      • Vers l'Internat pour tous164
      • Après une grève des étudiants, le CSCT succède à l'ECVO166
      • L'opposition des professeurs167
      • Qui enseignera les futurs médecins généralistes ?167
      • 1984 : la mise en place du nouvel internat169
      • « Canada Dry » 171
      • À travail égal, salaire égal172
      • Les internes de médecine générale sont-ils des internes ?173
      • Les nouveaux internes de spécialité seront-ils automatiquement spécialistes ?175
      • Résidents contre internes, généralistes contre spécialistes : la grève de 1987176
      • La place du médecin généraliste dans le système de soins : de la théorie à la pratique177
      • Réformer l'internat, ou le supprimer ?181
      • L'internat comme outil de régulation des spécialistes libéraux186
      • Vers une nouvelle réforme, la « réforme Jospin »187
      • Une nouvelle classification de la pathologie 188
      • Vers un examen classant189
      • La mort de l'internat191
      • La saga de la lecture critique d'articles193
      • Les ECN feront-elles mieux que l'internat ?195
      • 2004 : l'an I des ECN195
      • Les problèmes demeurent198
      • Les ECN classent les facultés201
      • 2006-09 : routine et pratique des ECN202
      • Hiérarchie et pouvoir dans les hôpitaux209
      • L'équation hospitalière : inamovibilité + cooptation = mandarinat209
      • 1943 : le Führer Prinzip210
      • Le livre blanc de Mai 68211
      • Quelques voix discordantes212
      • En 1976, la Commission Santé du VIIe Plan propose de créer des départements hospitaliers213
      • « Renverser le pouvoir à l'hôpital »214
      • Moraliser le recrutement216
      • Il n'y a pas de démocratie dans les CHU218
      • Projets de départements avant 1981219
      • 1981 : l'élection du président Mitterrand221
      • Vers un département hospitalier222
      • « En France, les médecins aiment diriger »224
      • Le département hospitalier du gouvernement Mauroy-Ralite225
      • Par quoi remplacer un système féodal ?227
      • Les directeurs d'hôpitaux et les médecins228
      • Le projet de réforme hospitalière réussit à fédérer tous les médecins contre lui230
      • Les patrons boycottent la loi232
      • Département : le grand débat234
      • Le gouvernement recule237
      • Du département Hervé-Ralite au département Dufoix239
      • Mars 1986 : la droite revient au gouvernement242
      • Les combats de Mme Barzach244
      • La départementalisation a échoué245
      • Que peut-il rester des idées de réforme ?247
      • La loi de réforme hospitalière de 1991250
      • Propositions socialistes251
      • Un renouvellement symbolique252
      • Démoralisation et cloisonnement à l'hôpital253
      • Comment rendre attractives les carrières hospitalières ?256
      • À propos des urgences257
      • Un nouvel objectif : hôpital 2007259
      • Jean-François Mattei tente de supprimer les services260
      • La mise en place de la nouvelle gouvernance263
      • Le président Sarkozy, les médecins, l'hôpital265
      • Le sénateur et les directeurs266
      • Un patron, et un seul267
      • La loi HPST268
      • Conclusion, réflexions275
      • Le contexte général de la médecine en France275
      • La sélection des étudiants en médecine276
      • Le cours des études277
      • La médecine de ville277
      • La médecine hospitalière278
      • Une vitesse, deux secteurs278
      • Un médecin, plusieurs exercices279
      • Supprimer les conflits d'intérêts, ne garder que l'intérêt des malades280
      • Le généraliste est un spécialiste, d'accord. Mais le spécialiste doit rester un généraliste280
      • Que nous a appris l'histoire du Numerus clausus ?281
      • Table des matières283

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 614.1 WAL

    Niveau 3 - Médecine