Numerus clausus
Pourquoi la France va manquer de médecins
Daniel Wallach
Springer
PréfaceVII
PrésentationIX
Méthode, limitesX
Organisation des études et pratique de la médecine avant 19711
Les études de médecine avant 19711
Pratique de la médecine dans la seconde moitié du XXe siècle9
Médecine libérale
9
Médecine hospitalière
11
Paradoxes et contradictions du modèle français12
Les meilleurs médecins pour les pauvres
13
Tout le monde apprend, mais comment ? Et qui enseigne, et comment ?
14
Pratique libérale, prise en charge sociale
16
Plus c'est coûteux, moins c'est cher
16
Le Numerus clausus, ou la planification de la pénurie médicale, 1971-200919
4 juin 1971, la naissance du Numerus clausus21
Les premiers examens-concours de fin de PCEM1 : reçus, reçus-collés, collés26
La démographie médicale au premier plan des préoccupations ministérielles29
Le Numerus clausus s'installe30
Études professionnalisées ou tronc commun ? Trois projets originaux31
Maire cherche médecin : approche de la médecine générale dans la France profonde, 1975-7632
1976 : les travaux de la Commission Santé du VIIe plan34
Réflexions sur une pléthore annoncée36
Diminuer l'offre de soins pour contrôler les dépenses de santé39
1977 : la commission Fougère propose, entre autres, de diminuer le Numerus clausus40
Disparités régionales41
La gauche et le Numerus clausus42
1978 : l'inquiétante pléthore médicale44
Chômage45
Le « bon sens » en 1979 : un Numerus clausus à 6 00046
Des médecins pauvres48
Avancer l'âge de la retraite49
Le président François Mitterrand, son programme pour la santé, son ministre communiste50
La super-sélection53
1985-87 : un Tour de France de la démographie médicale56
Ministres de gauche, ministres de droite : la routine du Numerus clausus60
Le nouveau PCEM162
145 000 - 220 000 - 128 000 : on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas63
Les vertus de l'exercice multiple66
Et les étrangers ?67
20 000 à 30 000 médecins à réorienter, à reconvertir68
Puisqu'il faut réorienter, pourquoi pas un mi-temps de santé publique ?73
Précisions sur une pénurie annoncée75
Les experts de la CNAM et le Numerus clausus76
Une idée originale77
Passerelles et court-circuits78
L'opinion des communistes79
1991 : vers les chiffres les plus bas80
Place aux jeunes ?83
1992 : on touche le fond : 3 50084
Un tournant historique85
Dissensions ministérielles87
Du sentiment de pléthore au sentiment de pénurie : un virage difficile à prendre89
Les ambitions du gouvernement Juppé91
Sur fond de plan Juppé, le Numerus clausus perdure93
17 000 médecins de trop, peut-être96
1997 : le rapport Mattei-Étienne97
La pléthore existe-t-elle ?97
Les trente-cinq heures98
Trois projets 1998-99 : Jacques Attali, les doyens, Claude Allègre99
Enfin, on passe de la pléthore à la pénurie100
Un pays de liberté... d'installation101
Les étudiants de l'an 2000102
La pénurie, séisme annoncé104
La femme est l'avenir de la médecine105
Que faire ?106
Que faire ? Augmenter le Numerus clausus108
Décloisonnement, tronc commun111
Un super-tronc commun de quatorze professions113
Que faire pour les recalés de PCEM1 ?114
La pénurie s'installe. Comment la gérer ?116
Le Numerus clausus est-il une mesure anti-jeunes ?117
Au fait, combien y a-t-il de médecins ?119
Qu'est-ce qu'un désert médical ?121
Encore et toujours, réformer le P1122
Une innovation pédagogique
123
Comment devenir médecin sans passer le concours de PCEM1 ?125
Vers la L1 Santé125
La perspective d'un « trou noir »126
En 2007, le Numerus clausus a toujours des partisans127
Programmes politiques en 2007128
Quelle réforme pour le P1 en 2007 ?129
Un nouveau métier : remplaçant132
Maire cherche médecin... roumain133
Nouveau ministre, nouvelle réforme134
Horizon 2030135
Désaffection pour la médecine libérale136
Contresens141
Formation des généralistes, formation des spécialistes. De la dualité internat/certificats d'études spécialisées aux épreuves classantes nationales143
Une idée neuve : l'internat qualifiant144
Dix ans de réflexions
144
Commission Castaigne
145
Vers un troisième cycle de médecine générale148
Les idées ne manquent pas150
Commission Bernier
150
Commission Rapin
151
Commission Fougère
153
Projet Vague
154
Réforme Royer155
Contre le projet Royer, la grève des étudiants156
La carrière du Professeur Maurer
156
Décret Got : le nouvel internat158
La fin des CES159
Une mutation pédagogique160
Mise en place du résidanat, mise en place de l'internat161
Conséquences dans les hôpitaux généraux
162
1981 : réformer la réforme163
Commission Millet / Commission Seligmann
163
Vers l'Internat pour tous164
Après une grève des étudiants, le CSCT succède à l'ECVO166
L'opposition des professeurs167
Qui enseignera les futurs médecins généralistes ?167
1984 : la mise en place du nouvel internat169
« Canada Dry »
171
À travail égal, salaire égal172
Les internes de médecine générale sont-ils des internes ?173
Les nouveaux internes de spécialité seront-ils automatiquement spécialistes ?175
Résidents contre internes, généralistes contre spécialistes : la grève de 1987176
La place du médecin généraliste dans le système de soins : de la théorie à la pratique177
Réformer l'internat, ou le supprimer ?181
L'internat comme outil de régulation des spécialistes libéraux186
Vers une nouvelle réforme, la « réforme Jospin »187
Une nouvelle classification de la pathologie
188
Vers un examen classant189
La mort de l'internat191
La saga de la lecture critique d'articles193
Les ECN feront-elles mieux que l'internat ?195
2004 : l'an I des ECN195
Les problèmes demeurent198
Les ECN classent les facultés201
2006-09 : routine et pratique des ECN202
Hiérarchie et pouvoir dans les hôpitaux209
L'équation hospitalière : inamovibilité + cooptation = mandarinat209
1943 : le Führer Prinzip210
Le livre blanc de Mai 68211
Quelques voix discordantes212
En 1976, la Commission Santé du VIIe Plan propose de créer des départements hospitaliers213
« Renverser le pouvoir à l'hôpital »214
Moraliser le recrutement216
Il n'y a pas de démocratie dans les CHU218
Projets de départements avant 1981219
1981 : l'élection du président Mitterrand221
Vers un département hospitalier222
« En France, les médecins aiment diriger »224
Le département hospitalier du gouvernement Mauroy-Ralite225
Par quoi remplacer un système féodal ?227
Les directeurs d'hôpitaux et les médecins228
Le projet de réforme hospitalière réussit à fédérer tous les médecins contre lui230
Les patrons boycottent la loi232
Département : le grand débat234
Le gouvernement recule237
Du département Hervé-Ralite au département Dufoix239
Mars 1986 : la droite revient au gouvernement242
Les combats de Mme Barzach244
La départementalisation a échoué245
Que peut-il rester des idées de réforme ?247
La loi de réforme hospitalière de 1991250
Propositions socialistes251
Un renouvellement symbolique252
Démoralisation et cloisonnement à l'hôpital253
Comment rendre attractives les carrières hospitalières ?256
À propos des urgences257
Un nouvel objectif : hôpital 2007259
Jean-François Mattei tente de supprimer les services260
La mise en place de la nouvelle gouvernance263
Le président Sarkozy, les médecins, l'hôpital265
Le sénateur et les directeurs266
Un patron, et un seul267
La loi HPST268
Conclusion, réflexions275
Le contexte général de la médecine en France275
La sélection des étudiants en médecine276
Le cours des études277
La médecine de ville277
La médecine hospitalière278
Une vitesse, deux secteurs278
Un médecin, plusieurs exercices279
Supprimer les conflits d'intérêts, ne garder que l'intérêt des malades280
Le généraliste est un spécialiste, d'accord. Mais le spécialiste doit rester un généraliste280
Que nous a appris l'histoire du Numerus clausus ?281
Table des matières283