Le théâtre soviétique après Staline (1953-1964)
Marie-Christine Autant-Mathieu
Institut d'Études Slaves
Introduction
11
L'intelligentsia face à l'histoire12
Citoyens du monde13
Le Dégel au théâtre et ses étapes15
La méthode suivie20
«Il nous faut des Gogol. Il nous faut des Chtchedrine...»
23
Staline et Jdanov, fossoyeurs de l'art23
Le dogme réaliste socialiste24
Un art de «parti»27
Un art optimiste28
La situation des théâtres en 195331
L'imbroglio tarifaire31
La province frappée d'ostracisme32
Les pleins pouvoirs des directeurs33
Force et faiblesse du collectif34
L'abnégations des auteurs35
Le rire fêle la glace37
La comédie et la satire, vecteurs des changements esthétiques39
Les comédies de Maïakovski au Théâtre de la Satire41
Les Bains au Théâtre de la Satire (5 décembre 1953)42
La Punaise (1er mai 1955)49
Mystère-Bouffe (1er novembre 1957)59
Le bref renouveau de la comédie satirique (1953-1956)63
Les petits-bourgeois aiment Les Écrevisses66
Les vicissitudes de la province67
Le passé retrouvé, l'Occident redécouvert
79
L'année tournant 195683
Querelles autour d'un héritage83
Représenter ou ressentir ?84
Les partisans de Stanislavski85
La tournée du TNP (13 septembre - 7 octobre 1956)87
Réminiscences de l'Âge d'or91
Une reprise incongrue91
Le Mandat : une reconstitution décevante93
Un rappel utile du passé95
Tableau des reprises96
La renaissance des classiques102
La Tragédie optimiste (première le 25 novembre 1955)104
Un monumentaliste dépouillé106
La mise à distance politique108
Le meneur et sa bande110
La Puissance des ténèbres (première le 4 décembre 1956)112
Métamorphose d'un drame de moeurs114
«L'âme généreuse du peuple russe»116
Les relectures de Dostoïevski, 1956-1960120
Premières adaptations décevantes120
L'Idiot au Grand Théâtre dramatique (BDT) de Leningrad (31 décembre 1957)123
Tchekhov comme miroir d'une génération130
Tovstonogov et l'actualisation des classiques132
L'oeuvre de Shakespeare, tremplin éthique et esthétique136
Hamlet le justicier139
Macbeth ou la tyrannie neutralisée140
Retour au théâtre populaire141
Les attraits du répertoire étranger143
Question de goûts143
Les hauts et les bas du théâtre de divertissement144
La lente pénétration du répertoire étranger contemporain145
Principaux auteurs étrangers au répertoire des théatres de Moscou et Leningrad
(1952-1964)148
La renaissance morale
165
De la sincérité167
«Le journal d'une génération»170
L'auteur face à son personnage172
La foi et le doute172
Communistes et mécréants173
Le courant intimiste176
Les ouvrières se révoltent176
Rompre avec le conformisme social179
Le Parti et la vie privée180
L'homme nouveau181
La relève des générations : les «gamins» de Rozov183
Rozov et le théâtre pour enfants184
Contre les forts en thème et les embourgeoisés185
Le confort186
Assumer son autonomie187
Un théâtre en phase avec l'actualité188
Les réformes de l'enseignement188
Du secret de la création190
Du théâtre intimiste à la satire sociale193
Rozov et Tchekhov195
Le relais des générations196
La fronde des jeunes : c'est la faute de Rozov197
Tableau comparé des oeuvres sur les jeunes : littérature, cinéma, théâtre201
La mode «moderne»206
L'apport de Rozov au théâtre soviétique209
Les oeuvres de V. Rozov et leurs représentations (1942-1964)210
Des «gamins» de Rozov aux jeunes des générations suivantes213
Le Sovremennik
215
Une nouveauté discrète224
Vivants pour l'éternité
224
Un théâtre d'acteurs227
La réincarnation230
Contre le réalisme théâtral232
La Suite de la légende (octobre 1958)233
Deux couleurs (février 1959)237
Le néo-réalisme239
Réorientations243
À l'épreuve de Brecht244
L'échec de Cinq soirées246
Vivants pour l'éternité, nouvelle version248
Un théâtre suspect249
Recherche de nouvelles formes252
La réflexion civique253
Hemingway à l'affiche253
Sans croix ! : un tableau des Ambulants256
Plongée dans le subconscient257
La réhabilitation du conte260
Volodine et le tournant de 1963264
Les dessous de la vie de bureau265
Le formalisme du travail d'encadrement266
Don Quichotte chez les bureaucrates266
Un humanisme utopique268
La rançon du succès268
De la renaissance des studios auto-actifs à la création de la Taganka272
Théâtre épique et réalisme socialiste
277
Y a-t-il incompatibilité ?279
La tournée du Berliner Ensemble283
Les premières mises en scène de Brecht en Urss : des interprétations discutables286
Le test d'Arturo Ui289
«Le comique ne doit jamais aller sans l'horreur» (Brecht)290
Erwin Axer au BDT292
Le rire des saxophones293
Des monstres ordinaires294
Touche russe dans l'analyse d'un personnage brechtien296
La carrière carnavalesque du dictateur Ui au Théâtre d'Étudiants de l'Université de Moscou297
La Bonne Âme du Se-Tchouan : la réconciliation avec Brecht299
Sous les yeux de Brecht300
Un théâtre de rue301
Un espace se crée301
Des personnages naissent302
Le grotesque303
Un fil conducteur, la musique304
L'école russe et le théâtre brechtien305
Jeu épique et réincarnation306
Brecht et Stanislavski308
Premières réactions de Brecht au Système308
Les réajustements de 1951-1954310
Brecht vu à travers Stanislavski312
Le dédoublement est-il distanciation ?313
Brecht, Meyerhold et le «théâtre de la représentation»317
Brecht et la convention318
Le renouvellement des modes d'expression
331
La convention dans le réalisme socialiste335
La convention : des symbolistes à Meyerhold336
Beaucoup de bruit pour rien ?338
Choisir son camp340
Intégration de la convention dans le réalisme socialiste342
Le renouvellement des formes dramaturgiques344
Dilatation et contraction spatiales346
La quatrième dimension350
Prise en compte du spectateur354
Le renouveau de l'art du décor356
Le retard technique357
Les vices de construction357
Les équipements357
Formation359
Le décorateur redevient le collaborateur du metteur en scène360
Les portes du monde-prison361
Du décor au dispositif scénique363
Projets architecturaux365
Écoles et courants368
Le courant réaliste368
L'héritage de Vakhtangov370
Filumena Marturano (Madame Filoumé)
372
La fête au théâtre374
Le réalisme fantastique376
La renaissance de la pantomime378
Meyerhold a-t-il des successeurs ?383
Valentin Ploutchek et l'excentrisme militant385
Boris Ravenskikh ou la dictature du metteur en scène386
Nikolaï Okhlopkov et la synthèse des arts387
La synthèse des courants391
De l'image symbolique à la polyphonie392
L'obsession de l'unité394
Les revers de la «convention poétique»395
Conclusion417
Liberté d'expression : la tour de Babel ?418
Humanisme et esthétique420
Le théâtre dans la cité selon Efremov et selon Vilar421
Du Dégel à la perestroïka au théâtre424
Du théâtre soviétique au théatre russe du XXIe siècle428
Annexes431
Repères biographiques449
Glossaire465
Bibliographie469
Index des noms de personnes499
Index des oeuvres citées509
Crédits photos514