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Livre

Stendhal et le désenchantement du monde

Résumé

Cette étude montre comment Stendhal adopte la pensée utilitaire, axe de la modernité, car elle congédie le vieux monde de la métaphysique. Mais l'analyse proprement romantique de ses finalités ou résultats, le triomphe du principe triste, la non-vie économique, la barbarie du travail, le vide de l'argent, la mécanisation de tout, confirme une chute du désir et donc de la civilisation.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011
  • Notes
    • Bibliogr. p. 703-710. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (718 p.) ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8124-0311-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Stendhal et le désenchantement du monde

      Stendhal et l'Amérique II

      Stendhal a discerné qu'en Amérique la civilisation progresse et recule. C'est la logique de l'avenir et il la perçoit d'autant mieux qu'il adhère à la philosophie utilitaire, constitutive de notre modernité. La pensée de l'intérêt est un nihilisme libérateur, qui congédie les arrière-mondes métaphysiques et religieux, libère de la morale ou de l'État, mais c'est aussi un rationalisme ascétique et une puissance de désenchantement : c'est le règne de l'économie (un non-sens), du travail (une barbarie), de l'argent (il ne signifie que la vanité et la peur), des machines (une mécanisation du réel). Le règne de l'utile est exclusif du plaisir et du désir, il commande de se conserver, mais pour le romantisme, l'affectivité vivante veut s'accroître ; pour Stendhal la civilisation est érotique ou n'est pas.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 840"18" STEN 5 CR

    Niveau 3 - Langues et littératures