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La complexité et les phénomènes : nouvelles ouvertures entre science et philosophie

Résumé

Cette étude examine les rapports entre la phénoménologie et la théorie de la complexité, afin de déterminer une nouvelle interaction entre les savoirs positifs et la philosophie.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2012
  • Notes
    • Bibliogr. p. 557-574. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (586 p.) : ill. en noir et en coul. ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7056-8280-4
  • Indice
    • 5.1 Philosophie des sciences
  • Quatrième de couverture
    • La complexité et les phénomènes

      Nouvelles ouvertures entre science et philosophie

      La complexité est devenue désormais le trait essentiel de la plupart des approches scientifiques contemporaines. Cependant, elle n'a pas encore reçu d'approche philosophique qui l'inscrit dans un discours de fondation ou de fixation ontologique. Pour cela, il faut s'adresser à la discipline qui fait de la description de la phénoménalité sa tâche principale et constitutive : la phénoménologie.

      Quel rapport subsiste entre la phénoménologie et la complexité ? Comment la phénoménologie, en tant que discipline d'interrogation de la phénoménalité comme telle, peut répondre aux problèmes et aux questions soulevés par la théorie de la complexité et, par conséquent, au changement radical de paradigme dans les sciences ? De telles questions s'avèrent être essentielles, surtout parce que, au XXe siècle, l'importance de la phénoménologie pour la philosophie va de pair avec l'importance de la théorie de la complexité pour toutes sortes de disciplines scientifiques. En dépit de cette spécularité, la phénoménologie et la théorie de la complexité ne se sont jamais rencontrées, leurs parcours d'interrogation ne se sont jamais croisés : elles n'ont jamais reçu une thématisation commune, systématique, elles n'ont jamais été interrogées ni problématisées dans leurs relations structurelles, et, si parva licet, nécessaires.

      Ce livre propose une approche systématique de la complexité du point de vue phénoménologique et s'oriente vers une nouvelle interaction entre les savoirs positifs et la philosophie.


  • Tables des matières
      • La complexité et les phénomènes

      • Nouvelles ouvertures entre science et philosophie

      • Fausto Fraisopi

      • Hermann Éditeurs

      • Préface9
      • Introduction. Les deux sens de l'ouverture15
      • Remerciements29
      • Partie I - Géographie du complexe
      • I. Les mathématiques et leur dimension cognitive : s'introduire à la complexité 33
      • 1. Mathématiques et questions de complexité33
      • 2. Concepts problématiques fondamentaux37
      • 3. Principes de construction vs. principes de preuve40
      • 4. Cognition et histoire : une approche pragmatiste45
      • II. Cognition mathématique, spatialité et sédimentation 53
      • 1. La spatialité dans le pensée en mathématiques et en informatique : approche phénoménologique56
      • 1.1 Le modèle des systèmes convexes56
      • 1.2 Structures hyperboliques de calcul57
      • 1.3 Approche phénoménologique61
      • 2. La praxis, le geste et spatialité cognitive en mathématiques64
      • 3. Theoria, praxis et kinésthèse : hybridation du geste70
      • 4. Incomplétude, spatialité et sédimentation73
      • III. L'approche mathématique de la complexité du vivant : les champs variables et la demande de modélisation 79
      • 1. L'excédence « physique » du vivant79
      • 2. L'espace du vivant et sa modélisation spatiale85
      • 3. Excédence et modélisation du processus systémique du vivant91
      • 4. Complex Adaptive Systems95
      • IV. Complexité et modèles économiques : l'hybridation de la réalité 103
      • 1. La manifestation de la complexité économique103
      • 2. Paradigmes économiques110
      • 3. Complexité et modélisation économique : l'hybridation de la réalité « classique »117
      • 3.1 Le tournant dans l'approche descriptive de l'acteur117
      • 3.2 Le tournant dans la façon de concevoir le bien (ou les biens)120
      • 4. Modèle et réalité125
      • 4.1 Le tournant dans la façon de concevoir le modèle125
      • 4.2 L'image épistémique globale des phénomènes économiques : le déséquilibre131
      • V. La structure théorique et épistémologique de la complexité 135
      • 1. Chaoticité et complexité135
      • 2. Les marques de la complexité144
      • 3. Épistémologie de la complexité (... ?)149
      • Partie II - L'émergence théorique du complexe
      • VI. La mécanique quantique et l'émergence (théorique) de la complexité 157
      • 1. L'émergence théorique du « complexe »157
      • 2. Niels Bohr et le principe de complémentarité161
      • 3. L'indétermination, la complémentarité : le problème de la réalité chez Werner Heisenberg169
      • 4. Contextualité, ontologie, spatialité174
      • VII. Nouvelle alliance et nouvelles ouvertures 183
      • 1. La demande d'un nouveau « outil »184
      • 2. Structures dissipatives et temporalité187
      • 3. La « pensée complexe »191
      • 4. (OP)-positions historiques196
      • VIII. Structures historiques et théorique I. La polarité essentielle 205
      • 1. La crise de postulat d'objectivation206
      • 2. Les apories de l'égologie cartésienne217
      • 3. La scission interne à l'ego221
      • 4. Les apories de l'ontologie dans la polarité essentielle227
      • IX. Structures historiques et théoriques II. L'aphasie du transcendantal dans le Tractatus 233
      • 1. Le Tractatus et le transcendantal235
      • 2. Transcendantalité et iconicité239
      • 3. Puissance du transcendantal radicalisé : le grand miroir245
      • 4. L'aphasie du transcendantal : du grand miroir au kaléidoscope253
      • X. Structures d'un questionnement métaontologique 259
      • 1. Les présupposés théoriques de la métontologie de Quine : Russell et Carnap263
      • 2. On what there is comme réflexion métaontologique266
      • 3. L'impasse de la métaontologie de Quine274
      • 4. Pour la critique des positions réductionnistes en ontologie280
      • Partie III - Phénoménologie
      • XI. L'éducation au regard phénoménologique : les principes 289
      • 1. S'introduire à la phénoménologie290
      • 2. L'épochè293
      • 3. « Aux choses mêmes ! »301
      • 4. « Autant d'apparence, autant d'indication de l'être »309
      • XII. Je-horizon : la structure topologique de la donnéité 317
      • 1. « Je-horizon » : première approche introductive317
      • 2. De l'horizon de la doctrine humaine et l'idée de Mathesis322
      • 3. Archéologie du principe325
      • 4. De la co-intentionalité à la localisation du sujet331
      • XIII. Horizon, transcendantalisme et empirisme radical 339
      • 1. L'espace « thématique » et la position anti-métaphysique339
      • 2. Horizon, monde, monde-de-la-vie345
      • 3. La topologie du phénomène350
      • 4. Horizontalité et pluralité des ontologies357
      • XIV. Saturation et complexité 363
      • 1. Le quatrième principe : « d'autant plus de réduction, d'autant plus de donation »363
      • 2. La description « topique » des phénomènes selon leur « charge d'intuitivité »370
      • 3. L'écart plutôt que l'excédent. La fixation du principe comme ouverture à la complexité375
      • XV. La phénoménologie et la complexité de la manifestation 383
      • 1. La méditation et l'interrogation phénoménologique des savoirs384
      • 2. Phénoménologie de la complexité en tant que phénoménologie du complexe393
      • 3. Pour une phénoménologie des sciences : les sciences comme « chose même » de la manifestation401
      • Partie IV - Perspectives métathéoriques
      • XVI. Réflexions préliminaires sur la métathéorie 411
      • 1. Ontologie régionale entre « régionalisation de l'être » et constructivisme pur411
      • 2. Autonomie de la « structure » mathématique416
      • 2.1 Le statut de l'application dans la philosophie des mathématiques de Kant416
      • 2.2 L'importance (méta)-théorique d'une analyse phénoménologique des mathématiques419
      • 3. Passage à la forme de la Mathesis424
      • 4. Structures (ontologiques) en mouvement427
      • XVII. La dimension métathéorique et la Mathesis. Le statut quasi-ontologique des structures théoriques 435
      • 1. Mathesis et indifférence ontologique des ontologies435
      • 2. La quasi-ontologie du formel chez Bolzano440
      • 3. Indifférence ontologique et characteristica449
      • 4. Phénoménologie et relativité ontologique454
      • XVIII. Le modèle métathéorique 463
      • 1. La cybernétique et la modélisation (ontologique) de la complexité463
      • 2. La dimension métathéorique : esquisse d'une approche phénoménologique468
      • 2.1 Ontologie et structures logiques : éléments de l'objet métathéorique472
      • 2.2. La complexité du point de vue phénoménologique et la modélisation systémique de l'objet métathéorique479
      • 3. L'esquisse d'un projet : les limites de l'analogie et le défi d'une métaontologie rigoureuse482
      • XIX. La connaissance disséminée. L'élargissement de l'intuition et la possibilité de l'intuition métathéorique 489
      • 1. Du visuel au « visionnel »490
      • 2. L'élargissement et la structure proto-thétique495
      • 3. Signes visibles504
      • 4. L'espace des thèses510
      • 5. Disséminations intuitives et unité objectale513
      • XX. Ce que la réalité n'est pas : le réel et le complexe 523
      • 1. Première approche du concept de « réalité » : ontologie et paradigme526
      • 2. Excès d'intuitivité (de complexité) et perte de réalité532
      • 3. La thèse sur la réalité et le modèle534
      • 4. L'écart du réel et l'espace pour la pensée542
      • Conclusion L'(...) et ce qui reste ouvert545
      • Tables et illustrations551
      • Bibliographie557
      • Index nominum575

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 5.1 FRA

    Niveau 2 - Sciences