Presses universitaires de la Méditerranée
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Disponible - 821(091) RAY
Niveau 3 - Langues et littératures
Presses universitaires de la Méditerranée
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Disponible - 821(091) RAY
Niveau 3 - Langues et littératures
Ces essais analysent des lettres de prison, des romans épistolaires (Alice Walker) et leurs avatars dans le roman contemporain et postmoderne (John Edgar Wideman, Percival Everett) mais aussi des correspondances d'écrivains avec leurs éditeurs (James Baldwin, Charles Chesnutt, Richard Wright) afin de retracer la trajectoire de la lettre dans la culture afro-américaine. Ils montrent de quelle façon la lettre a pu participer aux luttes qui ont jalonné l'histoire noire.
Depuis le vol de la lettre par l'esclave qui accédait à l'écriture au péril de sa vie, le parcours de la lettre noire se fait en référence à la liberté et à l'illettrisme. Écrire est une conquête, un signe d'humanité, un miroir tendu au maître. L'oralité originaire du parler noir et le topos du « livre qui parle » hantent l'écriture de romans complexes qui mettent en abyme les aléas des correspondances. L'épître est aussi, à l'instar des lettres des soeurs Grimké, cette lettre « ouverte », héritière du sermon, qui s'inscrit dans une démarche politique. Lettre de protestation, lettre intime qui se fait publique, elle participe alors aux luttes qui jalonnent l'histoire noire. Retour aux sources, elle est le matériau brut de l'artiste Raymond Saunders. Elle intervient. Elle insiste.
Retracer la trajectoire de la lettre dans la culture afro-américaine, tel est le but de ces essais qui portent sur les lettres de prison (George Jackson et Mumia Abu-Jamal), le roman épistolaire (Alice Walker) et ses avatars dans le roman postmoderne contemporain (John Edgar Wideman, Percival Everett), et les correspondances d'écrivains avec leurs éditeurs (James Baldwin, Charles Chesnutt, Richard Wright).
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