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Résumé

Publié initialement en 1937 dans une Grèce sous le joug de la dictature, ce long poème de Y. Ritsos raconte avec tendresse le plongeon de sa soeur Loula dans la démence. Il évoque sa folie, mais aussi les souvenirs d'enfance qui les lient, entre réconfort et désespoir.


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013
  • Notes
    • Titre original translittéré du grec (polytonique) selon la norme ISO 843 (1997)
  • Langues
    • Français, Grec moderne (après 1453)
    • , traduit de : Grec moderne (après 1453)
  • Description matérielle
    • 1 vol. (88 p.) : portr. ; 18 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Genre
  • ISBN
    • 978-2-36229-048-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • « Pour voir tes yeux sourire et pour ensorceler ton coeur qui se fondait sans bruit dans la détresse du monde [...] de tes larmes j'ai fait des ailes »

      Le choix de l'éditeur

      Avec le temps, ma joie à faire connaître Symphonie du printemps s'est révélée féconde et contagieuse. Un an après la publication de ce long poème, nous faisons paraître un autre recueil inédit en français de Yannis Ritsos : Le Chant de ma soeur, écrit en Grèce en 1937. Le poète compose ce texte empreint d'humanité et de tendresse au moment où sa soeur Loula traverse les heures les plus sombres de sa vie. Il y évoque la folie qui ravage cette petite compagne de l'enfance, se souvient de l'âge édénique où elle le réconfortait, écrit pour conjurer la peur et exorciser le mal. Par ce texte né en pleine dictature, Yannis Rïtsos se montre également solidaire de tous « les hommes affligés qui passent en silence ». Il sait que personne ne répond aux suppliques des peuples défaits, mais il chante. Et ce chant ouvre la nuit aux lueurs de la fraternité.

      La presse en parle

      « Yannis Ritsos, qui incarnait la voix profonde de la Grèce dans la tourmente des tragédies du XXe siècle, s'est éteint mais ce qu'il chantait pourrait constituer un antidote formidable aujourd'hui, à l'heure de la curée ». Michel Ménaché, Europe, août-septembre 2012.

      « C'est dans une langue drue d'où suinte la sève que Ritsos entonne cet hymne à l'amour, à la vie ; et c'est un chant d'espérance intemporel et universel qui se lève ». Alain-Jacques Lacot, Le Magazine littéraire, juin 2012.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 877 RITS 4 CH

    Niveau 3 - Langues et littératures