• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Le Conseil supérieur de la magistrature

Résumé

Une présentation des missions, de l'organisation et du fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. ©Electre 2014


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7110-2079-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le conseil supérieur de la magistrature

      Si la justice française n'a été qu'une simple administration de l'État pendant des siècles avant d'être élevée au rang d'autorité constitutionnelle en 1946, elle s'est désormais imposée comme un véritable pouvoir judiciaire, par la force de son action au sein des tribunaux et cours, bien plus encore que par celle des lois.

      Cependant, pour être reconnue et respectée, la justice a besoin, comme toute structure régalienne, de s'identifier dans une institution unique, forte et fédératrice.

      C'est le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui, en France, depuis 130 ans, remplit cette fonction de représentation et de défense de la justice. Et il le fait de plus en plus et de mieux en mieux depuis deux décennies.

      Le CSM est donc devenu un lieu de pouvoir, désormais incontournable parmi les grandes institutions régaliennes, d'autant plus qu'il a connu, en moins de vingt ans, deux réformes constitutionnelles majeures en 1993 et 2008, qui ont étendu ses prérogatives et l'ont conforté dans son éminente mission de protection de l'indépendance de la justice.

      À partir d'informations actualisées et d'analyses concrètes, le présent ouvrage propose de faire découvrir ou de mieux faire connaître le CSM, en approfondissant dans un premier temps ses trois grandes missions que sont d'abord le disciplinaire et la déontologie à l'égard des magistrats, puis les nominations et la gestion de ce corps, et enfin, son rôle de conseil éclairé. Ce livre s'intéresse ensuite au fonctionnement et aux organes internes du CSM, avant d'engager une démarche plus prospective, tentant de repérer les principaux défis et évolutions auxquels cette institution est ou sera confrontée.

      Cet ouvrage s'adresse bien sûr aux magistrats, mais tout autant aux professionnels du monde judiciaire, aux étudiants en droit et plus largement aux citoyens français au nom desquels la justice est rendue. Tous sont en effet légitimes à vouloir mieux appréhender le fonctionnement de cette institution qui fait tant parler d'elle mais leur est encore si lointaine, et comprendre la gestion du corps des magistrats, qui incarnent ce pouvoir judiciaire.


  • Tables des matières
      • Le conseil supérieur de la magistrature

      • Michel Le Pogam

      • LexisNexis

      • Liste des abréviationsVII
      • RemerciementsIX
      • PréfaceXI
      • Introduction1
      • Première partie
        Une place de choix parmi les institutions grâce à des missions consolidées et constamment élargies
      • Chapitre 1 : La discipline comme noyau historique11
      • § 1. - Les fondements légaux : qui est concerné ? Pour quelles fautes ? Suivant quelle procédure ?13
      • A. - La faute disciplinaire : une définition large, des fondements légaux épars14
      • 1° Le paradoxe de l'imprécision14
      • 2° La complexité d'une évolution17
      • B. - La procédure disciplinaire : des étapes clairement encadrées22
      • 1° Quelques articles précis, à défaut d'un code de procédure disciplinaire22
      • 2° La composition des deux instances disciplinaires siège/parquet : le CSM devenant conseil de discipline23
      • 3° Les trois modes de saisine de l'instance disciplinaire25
      • 4° L'enquête, phase préparatoire à l'audience disciplinaire33
      • 5° L'audience, phase finale et décisive39
      • 6° La prise de décision43
      • 7° Les sanctions encourues44
      • 8° Les recours contre les décisions du CSM-disciplinaire, le rôle grandissant du Conseil d'État45
      • 9° Le cas particulier de la procédure disciplinaire légère : l'avertissement délivré par les chefs de cour d'appel47
      • 10° Le cas particulier de la saisine en urgence du conseil de discipline : l'interdiction temporaire d'activité48
      • 11° Le cas particulier de la condamnation de l'État pour fonctionnement défectueux du service de la justice, comme autre biais de poursuite disciplinaire49
      • 12° La diffusion de la jurisprudence : le Recueil des décisions disciplinaires, une initiative du CSM51
      • § 2. - La pratique : le principe du toujours plus52
      • A. - Une (r)évolution quantitative : une augmentation avérée des poursuites disciplinaires52
      • 1° Plus de sanctions prononcées en dix ans que durant les trente précédentes années accumulées52
      • 2° Un panel de sanctions favorisant les extrêmes : le délaissement des sanctions intermédiaires56
      • 3° La femme demeure - pour l'instant - l'avenir (disciplinaire) de l'homme58
      • B. - Une (r)évolution qualitative : un panel de griefs plus étendu59
      • C. - Les limites de l'extension du disciplinaire : l'acte juridictionnel, forteresse à jamais inexpugnable ou sanctuaire déjà profané ?62
      • Chapitre 2 : Nominations et suivi de la carrière des magistrats, une attribution en constante extension65
      • § 1. - Les fondements légaux : qui est concerné, à quels moments de son parcours et suivant quelle procédure ?68
      • A. - La composition du CSM-nominations : les magistrats désormais minoritaires68
      • B. - Le périmètre d'intervention du CSM : entre complétude et partage des compétences71
      • 1° Nul n'y échappe : le CSM intervient pour tous les magistrats71
      • 2° Rien ne lui échappe : le CSM intervient pour tout changement ou évolution du parcours des magistrats72
      • 3° Le CSM doit partager sa compétence avec le ministre de la justice et la commission d'avancement74
      • C. - La procédure de nomination et de gestion des carrières77
      • 1° Les éléments de procédure communs aux deux formations77
      • 2° De hautes garanties assurant l'indépendance des magistrats du siège78
      • 3° Un processus moins protecteur pour les magistrats du parquet79
      • § 2. - La pratique : le principe du toujours plus81
      • A. - Une évolution quantitative : un contrôle de (presque) toutes les nominations82
      • B. - Une évolution qualitative : des nominations de plus en plus organisées et contrôlées85
      • 1° Une méthodologie réfléchie, dans l'exploitation des dossiers et lors des entretiens des magistrats86
      • 2° Des critères coutumiers plus affinés et connus, ou du soupçon d'obscurantisme à la transparence pondérée100
      • 3° Une vigilance accrue, tant interne qu'externe, à l'égard du CSM104
      • Chapitre 3 : Les avis, une fonction au coeur des tensions institutionnelles107
      • § 1. - Les fondements légaux108
      • A. - Une assise historique aux fondements textuels limités108
      • B. - Une procédure désormais explicite109
      • § 2. - La pratique110
      • A. Le passé et le passif d'une extension prétorienne110
      • B. Une limitation pratique implicite112
      • Deuxième partie
        Une organisation et un fonctionnement à l'autonomie tempérée et aux moyens de mieux en mieux structurés
      • Chapitre 1 : Une composition entre complexité et multiplicité117
      • § 1. - Un nombre minoritaire de magistrats érigé en principe117
      • § 2. - Un socle de personnalités élargi121
      • § 3. - Une présidence identifiée et stable122
      • § 4. - Des conditions renforcées de nomination et de contrôle interne des membres123
      • Chapitre 2 : Les moyens de l'institution129
      • § 1. - L'administration du CSM129
      • A. - Le secrétaire général129
      • B. - Le secrétariat général130
      • § 2. - Les locaux et l'installation matérielle du CSM131
      • § 3. - Le budget132
      • Chapitre 3 : Les activités transversales135
      • § 1. - Les activités internes135
      • A. - Le rapport annuel135
      • B. - Colloques et conférences : une démarche nouvelle, témoin d'une volonté d'ouverture136
      • C. - La tenue d'une documentation et d'une mémoire137
      • § 2. - Les activités externes139
      • A. - Le rapport annuel135
      • B. - Colloques et conférences : une démarche nouvelle, témoin d'une volonté d'ouverture136
      • C. - La tenue d'une documentation et d'une mémoire137
      • § 2. - Les activités externes139
      • A. - Les missions d'information139
      • B. - La participation au Réseau européen des conseils de justice (RECJ)140
      • C. - Les rencontres et échanges avec des personnalités et hautes institutions françaises ou étrangères140
      • Troisième partie
        L'avenir : une reconnaissance à consolider auprès des autres institutions étatiques et du public
      • Chapitre 1 : Des évolutions encore à entrevoir145
      • § 1. - Dans ses missions146
      • A. - Une procédure disciplinaire à affiner, un accompagnement des magistrats à inventer146
      • 1° La place du rapporteur lors de l'audience de jugement146
      • 2° Des moyens d'investigation limités147
      • 3° Des sanctions limitées dans leur variété148
      • 4° L'écoute et l'accompagnement préventif des magistrats en matière de déontologie149
      • 5° Plus d'homogénéité des procédures disciplinaires du siège et du parquet151
      • 6° Le respect des grands principes de la contradiction et des droits de la défense151
      • 7° La question de l'autosaisine du CSM153
      • B. - Une meilleure maîtrise des ressources humaines pour faciliter les nominations154
      • 1° La recherche d'une harmonisation entre les deux formations de nomination au sujet des avis non conformes et défavorables155
      • 2° Les limites de la superposition des rôles : la DSJ et le CSM, la commission d'avancement et le CSM155
      • 3° Disposer de données sociologiques essentielles pour une meilleure gestion des ressources humaines156
      • C. - Une fonction de conseil et d'avis à clarifier encore162
      • § 2. - Dans son fonctionnement163
      • A. - L'enjeu de la communication d'une institution centenaire et discrète163
      • B. - De l'autonomie à l'indépendance budgétaire166
      • C. - Un accès complet et libre aux dossiers administratifs des magistrats166
      • D. - Une mémoire et une documentation du CSM à renforcer166
      • Chapitre 2 : Un destin à façonner169
      • § 1. - Le défi bipolaire : servir l'État et, par là, l'indépendance de la Justice (et inversement)169
      • A. - En matière de discipline et déontologie171
      • B. - En matière de nominations173
      • C. - En matière d'avis et de communication177
      • § 2. - L'enjeu suprême : une plus grande estime des citoyens envers leur justice178
      • Bibliographie relative au Conseil supérieur de la magistrature189
      • Index alphabétique193

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 344.51 LEP

    Niveau 3 - Droit