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En finir avec la Guerre froide : la France, l'Europe et le processus d'Helsinki, 1965-1975

Résumé

N. Badalassi mesure l'efficacité de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) sur le processus qui a mené à la fin de la guerre froide. Il analyse la politique française à l'égard de ce processus : acceptation, thèmes traités entre 1972 et 1975 : sécurité européenne, circulation des hommes et des informations, coopération économique, scientifique et technique, etc. ©Electre 2014


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2014
  • Notes
    • Bibliogr. p. 424-428. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (442 p.) : ill., couv. ill. ; 24 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-7535-3368-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • En finir avec la guerre froide

      La France, l'Europe et le processus d'Helsinki, 1965-1975

      A partir de 1965, l'URSS cherche à profiter de la politique de « détente, entente, coopération » lancée par le général de Gaulle auprès des pays du pacte de Varsovie pour obtenir, via une conférence sur la sécurité européenne, le gel de l'ensemble des frontières du continent et la reconnaissance de la mainmise soviétique sur l'Europe de l'Est. Sauf que la France, partisane au contraire d'une détente censée aboutir au dépassement de l'ordre bipolaire issu de la guerre froide, n'entend pas entériner le statu quo politique et territorial européen. Dès 1969, Georges Pompidou décide de se servir du projet de conférence pour promouvoir sa vision de l'Europe : la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe doit d'une part favoriser le rapprochement entre tous les peuples du continent et d'autre part encourager chaque nation à s'exprimer en son nom propre, en dehors des alliances militaires.

      Lorsque trente-trois États européens, les États-Unis et le Canada se réunissent, de 1972 à 1975, pour négocier le contenu du futur Acte final de la CSCE, les Français tentent, avec leurs partenaires de la Communauté européenne, de faire de la conférence le prolongement multilatéral de la politique gaullienne de détente. Dans cette optique, ils veillent d'abord à ce que les frontières puissent être modifiées de façon pacifique : il s'agit de permettre à l'Allemagne d'être un jour réunifiée. Ils oeuvrent également pour que la conférence facilite la coopération culturelle et la circulation des personnes entre l'Est et l'Ouest, le but étant, selon le président Pompidou, de transmettre aux pays communistes le « virus de la liberté » et d'enfoncer un coin dans le système des blocs.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 930.76 BAD

    Niveau 2 - Histoire