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Livre

Penser la prose dans le monde gréco-romain

Résumé

Issu de deux journées d'études organisées à Poitiers et à Brest, cet ouvrage aborde l'histoire de la prose à la fin de l'époque hellénistique et pendant l'Empire romain, quand cette façon d'écrire acquiert une position dominante dans le paysage culturel, à la suite notamment des écrits d'Hermogène le rhéteur, lequel minimisa l'importance de la poésie au profit du langage non versifié. ©Electre 2016


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (190 p.) ; 21 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • ISBN
    • 978-2-7535-4783-4
  • Indice
    • 87(091) Antiquité classique, littérature. Histoire
  • Quatrième de couverture
    • La prose n'a pas été, en Grèce ancienne, une forme vide ou transparente. Etroitement associée à la parole politique et au discours scientifique (philosophie, histoire, enquête sur la nature) dont, vers la fin de l'époque archaïque, elle a accompagné l'émergence, elle en a gardé un ensemble de connotations et une vocation propres. Cette personnalité est si marquée qu'on peut, comme l'a fait L. Alma-Tadema dans le tableau reproduit sur la couverture de ce livre, dresser l'allégorie du langage en prose : masculin, studieux, adulte, aussi tendu vers le réel que la «Poésie», son double inversé (ci-contre), s'abandonne, sous les traits d'une femme, à de vagues rêveries.

      Plus qu'un portrait authentique, il s'agit d'une pose ou d'une posture ; la prose antique a su «rêver» elle aussi. Vers le début de notre ère en particulier, dans le paysage littéraire du monde gréco-romain, les formes de prose ont occupé une position dominante, et investi toutes les fonctions jadis réservées à la poésie : divertir, séduire, inventer des mondes imaginaires. Pourtant, les prosateurs n'ont cessé d'affirmer l'identité de la prose et d'exiger d'elle, alors même que la poésie devenait son modèle secret, qu'elle reste fidèle, d'une manière ou d'une autre, à son programme originel. Héritiers de cette histoire complexe, théoriciens, orateurs, romanciers, auteurs de satires, de dialogues ou de «prosimètres» ont médité sur la nature de la prose ; ils ont mis au jour ses contradictions, défini ses modèles, formulé ses normes et ses recettes. Leurs réflexions et leurs pratiques font l'objet des neuf études réunies dans ce volume.


  • Tables des matières
      • Penser la prose dans le monde gréco-romain

      • La licorne Presses Universitaires de Rennes

      • Avant-propos 7
      • Jean-Philippe Guez et Dimitri Kasprzyk
      • Les noms de la prose en latin 15
      • Fernand Delarue
      • L'inspiration, le char et l'envol : imaginaire de la prose à l'époque impériale 29
      • Jean-Philippe Guez
      • La poésie, modèle et repoussoir chez les théoriciens des caractères et des formes (ideai) du discours57
      • Pierre Chiron
      • Penser la prose pour chanter Athènes : quelques réflexions sur le langage dans le Panathénaïque d'Aelius Aristide69
      • Estelle Oudot
      • Vtroque dicendi calle : les rapports entre prose et vers dans quelques prosimètres latins de l'Antiquité tardive91
      • Jean-Baptiste Guillaumin
      • Le dialogue littéraire est-il soluble dans la prose ? (Sermo, définition du dialogue et frontières de la prose à Rome, chez Cicéron et Horace)113
      • Jean-Pierre De Giorgio
      • Dion de Pruse en deçà de la prose 129
      • Dimitri Kasprzyk
      • Jardins métapoétiques : la réflexion stylistique dans les descriptions de jardins d'Achille Tatius, de Longus et de Philostrate 145
      • Évelyne Prioux
      • De la muse métrique à la muse accentuelle : étude des organisations rythmiques dans les préfaces de deux «prosateurs», Parthénios et Chariton 165
      • Michèle Biraud
      • Note sur les auteur.e.s 185

  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 87(091) PEN

    Niveau 3 - Langues et littératures