par Papadatos, Nikos (1983-....)
l'Harmattan
-
-
Disponible - 949.95 PAP
Niveau 2 - Histoire
par Papadatos, Nikos (1983-....)
l'Harmattan
-
Disponible - 949.95 PAP
Niveau 2 - Histoire
Une étude de la scission du KKE, le Parti communiste de Grèce, avec l'Union soviétique en 1968. Elle décrit la tactique du groupe bolchevique après la guerre civile, le désarroi issu de l'exil des cadres à Tachkent, l'ingérence du PCUS, la coupure entre le comité central et la base, les relations avec le Parti communiste de Roumanie, le discrédit de N. Zachariadis et de J. Staline, etc. @Electre 2016
Chemins de la Mémoire
Série XXe siècle
En 1968 le Parti Communiste de Grèce s'est scindé en deux : à l'époque de mai 1968 et à celle du Printemps de Prague, la scission du KKE marquait, d'une manière latente mais réelle, la crise du « socialisme réellement existant ». Que pouvons-nous dire de cette scission ? Par une convergence inattendue, le « combat » sécessionniste d'une poignée de « dissidents », bien expérimentés et instruits politiquement en URSS, ignorés par l'immense majorité de la population mondiale, rejoignait celui des pays qui avaient critiqué ou dénoncé, de manière plus ou moins explicite, la prééminence soviétique dans le monde. La scission du KKE n'était pas un cas isolé : l'intervention en Tchécoslovaquie (août 1968), les réticences roumaines vis-à-vis des tentatives soviétiques visant à établir une coordination soviétisée du Commandement militaire du Pacte de Varsovie (1974), et la crise en Pologne conduisant à l'arrivée du général Jaruzelski au pouvoir, soulignaient la dégradation continue de l'image de l'URSS dans le monde. La scission du KKE doit être évaluée à la lumière de ce contexte historique.
Disponible - 949.95 PAP
Niveau 2 - Histoire