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Livre

La place du spectateur

Résumé

Une réflexion sur les origines de la peinture moderne fondée sur l'analyse des proximités et des points communs entre les peintres représentatifs de ce courant, de J.-B. Greuze à J.-L. David. Les artistes refusent la théâtralité et la combattent de deux façons différentes, soit par une conception dramatique de la peinture, soit une approche pastorale. Toutes deux nient la présence du spectateur. ©Electre 2017


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Anglais
  • Description matérielle
    • 1 vol. (352 p.) ; 18 x 11 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-07-272153-3
  • Indice
    • 75.01 Esthétique, styles picturaux
  • Quatrième de couverture
    • La place du spectateur

      Esthétique et origines de la peinture moderne

      Voici un ouvrage dont le titre à soi seul est devenu une expression commune. Il est vrai que Michael Fried a posé en des termes tout à fait nouveaux la question : de quand date la peinture moderne ? De David, de Manet, de Cézanne, dira-t-on ; les candidats à l'acte fondateur ne manquent pas. Fried pose autrement le problème. Moins qu'aux grandes individualités, c'est à ce qu'elles eurent en commun que l'auteur s'intéresse : le courant nouveau de figuration qui très vite devint la tradition moderne et auquel ces peintres participèrent ou s'opposèrent.

      Cette tradition naît au XVIIIe siècle avec la critique d'art - notamment Diderot - et celle-ci formule une interrogation : quelle place le tableau doit-il réserver au spectateur ?

      De Greuze à David, la peinture refuse la théâtralité. Michael Fried montre les deux moyens que Diderot expose pour combattre la fausseté de la représentation et la théâtralité de la figuration : une conception dramatique de la peinture, qui recourt à tous les procédés possibles pour fermer le tableau à la présence du spectateur, et une conception pastorale qui, à l'inverse, absorbe quasi littéralement le spectateur dans le tableau en l'y faisant pénétrer. Ces deux conceptions se conjuguent pour nier la présence du spectateur devant le tableau et mettre cette négation au principe de la représentation.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 75.01 FRI

    Niveau 3 - Arts