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Livre

Nous vivons cachés : récits d'une Romni à travers le siècle Suivi de deux entretiens et un essai

Résumé

Issue d'une famille de marchands de chevaux roms en Styrie, l'auteure témoigne de la persécution des siens par les nazis. Elle relate sa survie à trois camps de concentration et son entrée dans le commerce de tissus et de tapis dans les années 1950 à Vienne. Elle entreprend un travail artistique retraçant son vécu avant et après guerre, qui l'érige en ambassadrice de la communauté rom en Autriche. ©Electre 2018


  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2018
  • Notes
    • Les entretiens avec Karin Berger, respectivement réalisés en 1987 et 1992, ont pour titre : "Il ne faut pas être une autre" et "Tant qu'il y aura des Roms ils chanteront"
    • L'essai a pour titre : "Voyages dans la Kaiserstrasse : rencontre entre les mondes"
  • Langues
    • Français
    • , traduit de : Allemand
  • Description matérielle
    • 1 vol. (287 p.) : ill. ; 19 cm
  • Collections
  • Titre(s) en relation
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-917751-92-3
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Ceija Stojka (1933-2013) est née en Styrie (Autriche), cinquième d'une fratrie de six enfants, dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovara-Roma. Pendant la guerre, son père est assassiné par les nazis, et toute sa famille déportée dans plusieurs camps de concentration. Ceija en réchappe avec sa mère et quatre de ses frères et soeurs. À partir des années 1950, elle s'établit à Vienne et vit du commerce de tissus puis de tapis. Dans les années 1980, elle entame un travail d'écriture et de peinture qui retrace son parcours avant et après guerre, puis tout au long du XXe siècle, qui très vite la fait reconnaître comme ambassadrice de la communauté rom dans la société autrichienne et lui vaut plusieurs distinctions, dont le prix Bruno-Kreisky pour le livre politique en 1993.

      Paru en Autriche en 2013, pour les quatre-vingts ans de son auteure, ce volume rassemble les récits écrits par Ceija Stojka et originellement publiés en 1988 et 1992, revus et enrichis par Karin Berger (documentariste qui a accompagné Ceija Stojka tout au long de son travail de mémoire) de deux entretiens menés avec Ceija en 1987 et 1992 et d'un témoignage sur l'importance de cette rencontre. Tout au long de ces pages, Ceija Stojka, revenant sur sa vie entière, se souvient, - avec une fraîcheur et une précision saisissantes. Présent et passé ne cessent de se télescoper, tantôt portés par la fillette tantôt par l'adulte, naïveté et lucidité mêlées - une voix éminemment libre et singulière, que la traduction de Sabine Mâcher rend avec une grande justesse de ton. Loin de n'évoquer que la douleur et l'âpreté du passé, elle est portée, et nous porte avec elle, par un amour inconditionnel de la vie. Comme l'a noté Der Spiegel à la sortie du livre, Ceija, « sans sentimentalisme, imperturbable et terriblement juste », est « une femme fière, et forte ; ses livres s'érigent contre l'oppression et le silence ».


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre
  • Disponible - 300.74 STO

    Niveau 2 - Sociologie, démographie