La protection des garants des dettes de l'entreprise
Sophie Atsarias
LGDJ
Lextenso
PréfaceVII
RemerciementsIX
Liste des principales abréviationsXIII
Introduction1
Section 1. L'identification des garants des dettes de l'entreprise7
§ 1. Les distinctions classiques proposées par la doctrine
9
A. La distinction fondée sur la nature de la sûreté10
1. Les sûretés personnelles11
2. Les sûretés réelles pour autrui18
B. Les autres distinctions liées à l'obligation du garant19
§ 2. Les nouvelles distinctions issues de la loi, de la jurisprudence et de la pratique
25
Section 2. La recherche d'une protection des garants des dettes de l'entreprise31
§ 1. Les prémices d'une protection spécifique de la caution d'entreprise
33
§ 2. L'extension de la protection à l'égard du garant personne physique
35
Première partie
La distinction des régimes de protection des garants attachée à l'existence de l'engagement
Titre 1 : Une protection diversifiée des garants lors de la conclusion de l'engagement45
Chapitre 1. L'encadrement du consentement du garant47
Section 1. La nécessité d'un consentement exprès50
§ 1. Les différentes formes d'expression du consentement des garants personnels
54
A. La « formalisation » progressive du consentement des cautions d'entreprise56
1. La subsistance de règles atténuant le consensualisme traditionnel de l'engagement de caution57
a) L'exigence d'un caractère exprès et univoque de toute caution d'entreprise
58
i. Le principe : l'exigence d'un consentement exprès et univoque a priori
59
ii. Le corollaire : le principe d'interprétation stricte de la volonté à posteriori
60
b) Le rôle devenu subsidiaire du formalisme probatoire à l'égard des cautions d'entreprise
62
i. L'évolution de l'application de l'ancien article 1326 à l'égard de la caution d'entreprise avant la loi du 1er août 2003
64
ii. L'application marginale du formalisme probatoire aux cautions d'entreprise après la loi du 1er août 2003
68
2. L'essor du formalisme de l'engagement des cautions personnes physiques69
a) Une protection critiquable issue du formalisme informatif impératif
70
i. Une protection généralisée à toutes les cautions personnes physiques
71
ii. Une protection factice du consentement de la caution par la mention manuscrite
74
b) Une protection opportune assurée par l'intervention d'un professionnel du droit
80
i. La force du cautionnement conclu devant un notaire
81
ii. L'acte sous seing privé contresigné par un avocat
85
B. Le consensualisme inhérent aux engagements des garants personnels d'entreprise autres que la caution87
1. Un consensualisme « atténué » au profit de certains garants personnels87
a) La question de l'exigence d'un consentement exprès des garants autonomes et du codébiteur solidaire non intéressé
87
i. L'extension de l'exigence d'un consentement exprès au garant autonome par la jurisprudence
88
ii. Le caractère exprès du consentement exigé dans d'autres articles du Code civil
91
b) La question de l'extension du formalisme probatoire au garant autonome et au codébiteur solidaire non intéressé
91
i. L'application analogue du formalisme probatoire à l'égard du garant autonome
91
ii. Pour une extension de l'application de l'article 1376 au codébiteur non intéressé
93
2. De l'absence d'exigence de forme imposée aux garants indemnitaires95
a) La liberté d'expression de la volonté de s'engager du débiteur d'un « comportement »
95
b) Le rejet opportun de l'article 1376 à l'égard des garants indemnitaires
96
§ 2. L'expression solennelle du consentement requise des garants « réels »
99
A. Le formalisme de sécurité juridique imposé au tiers constituant d'une sûreté réelle mobilière traditionnelle103
1. L'écrit requis à peine de nullité comme gage de sécurité de l'acte103
a) L'écrit, un gage de sécurité juridique entre les parties en matière de gage
104
b) L'écrit, un gage de sécurité juridique erga omnes en matière de nantissement
105
2. La modalité devenue facultative de la dépossession : condition d'efficacité de l'acte106
B. Le formalisme de protection imposé au tiers constituant d'une sûreté immobilière et d'une fiducie-sûreté108
1. Le formalisme solennel imposé au constituant d'une sûreté immobilière traditionnelle108
a) Une protection par l'exigence de la forme authentique
109
b) L'importance du rôle du notaire en matière hypothécaire
110
2. Le formalisme solennel imposé au constituant d'une fiducie-sûreté111
Section 2. La nécessité d'un consentement éclairé et libre113
§ 1. Les dispositions curatives et anciennes du droit commun des obligations
115
A. Une protection factuelle et limitée de la caution par la théorie des vices du consentement116
1. L'erreur et violence, vices rarement admis au profit de la caution d'entreprise117
a) L'erreur, vice fréquemment invoqué et rarement retenu en jurisprudence
117
i. Les erreurs sur les qualités essentielles de la prestation de la caution d'entreprise
118
ii. Les erreurs sur les qualités essentielles du débiteur
120
iii. L'erreur sur le motif déterminant
122
b) La violence, vice rarement invoqué et retenu en jurisprudence
122
2. Le dol, échappatoire privilégiée des cautions124
a) Un domaine de protection limité au dol du créancier envers la caution
125
b) Une application favorable à la caution profane, non initiée, victime d'une réticence dolosive
127
i. La réticence dolosive, vice fréquemment invoqué et retenu
128
ii. Une protection fondée sur le degré de connaissance de la caution
130
B. Une protection analogique et « palliative » des autres garants par la théorie des vices du consentement131
1. L'application pratique de la règle à l'égard des garants « réels » et autonomes132
a) La protection des garants « réels » analogue à celle de la caution
132
b) Une protection téléologique du consentement du garant autonome
133
2. L'absence d'application pratique de la règle à l'égard du codébiteur non intéressé et des garants indemnitaires136
a) L'analyse de la portée de la règle envers le codébiteur solidaire non intéressé
136
b) L'analyse de la portée de la règle envers les garants indemnitaires
137
§ 2. Les dispositions préventives récentes nées de la jurisprudence et de la pratique
138
A. Le devoir « d'éclairer » relatif du créancier au profit de la caution140
1. Un renversement de la charge de l'information au bénéfice de la caution140
a) Du devoir de se renseigner au devoir de renseignement profitant à la caution
141
b) L'obligation jurisprudentielle de contracter de bonne foi
142
2. De l'information susceptible d'éclairer le consentement des garants d'entreprise145
a) Le devoir d'« éclairer » le consentement de la caution
146
b) Vers la reconnaissance d'un devoir d'éclairer le consentement à l'égard des autres types de garants
150
B. Le devoir de conseil absolu du professionnel rédacteur d'actes152
1. Le devoir de conseil du notaire154
2. Le devoir de conseil de l'avocat159
Conclusion du Chapitre 1161
Chapitre 2. L'encadrement de l'aptitude du garant à consentir163
Section 1. La capacité à consentir163
§ 1. La capacité juridique des garants personnes physiques
165
A. Une différence de traitement des garants personnels et réels causée par le droit des sûretés167
B. Une identité de protection des garants personnels et réels assurée par le droit des personnes protégées170
1. La protection absolue du mineur non émancipé et du majeur sous tutelle171
2. La protection relative des garants majeurs autrement protégés175
§ 2. La capacité juridique des garants personnes morales
179
A. Une protection attachée à la personnalité morale et aux règles de capacité de droit commun180
B. Une protection assurée par le droit spécial des sociétés en l'absence de personnalité morale183
Section 2. L'encadrement des pouvoirs187
§ 1. L'encadrement des pouvoirs des garants personnes physiques par le droit des régimes matrimoniaux
189
A. La naissance d'un régime primaire applicable aux garants personnels191
1. Le domaine de la protection192
a) La délimitation de la protection légale visant la caution mariée
192
b) La question de l'application de la protection aux autres garants personnels mariés
194
2. Les limites de la protection196
a) L'exclusion légale du garant non marié sous un régime de communauté
196
b) L'exclusion jurisprudentielle du garant « réel »
198
B. Un régime spécifique applicable aux garants réels199
1. Un encadrement des pouvoirs du bénéfice du patrimoine commun200
2. Un libre exercice des pouvoirs menaçant l'ensemble du patrimoine du garant202
§ 2. L'encadrement des pouvoirs des représentants des personnes morales par le droit des sociétés
204
A. Un encadrement relatif par le droit commun des sociétés206
1. L'encadrement légal des pouvoirs par le principe de spécialité206
a) Une protection similaire des garants par la conformité à l'objet social
207
b) Une protection distincte des garants en l'absence de conformité à l'objet social
209
2. Un encadrement des pouvoirs (limité) par la jurisprudence212
a) Les critères de rattachement à l'objet social dans les sociétés à risque illimité
212
b) Le critère du respect à l'intérêt social
215
B. Un encadrement spécifique des sociétés à risque limité218
1. Le mécanisme d'octroi des garanties spécifique aux sociétés anonymes et sociétés de caution mutuelle219
a) Les mécanismes d'autorisation des sociétés anonymes
219
b) Les mécanismes d'autorisation des sociétés de caution mutuelle
223
2. Les prohibitions des garanties dans les sociétés à risque limité224
a) Les prohibitions de certaines garanties par les sociétés à risque limité
224
b) Les dérogations relatives aux établissements et organismes de crédit
227
Conclusion du Chapitre 2 et du Titre 1231
Titre 2 : Une protection diversifiée des garants attachée à l'étendue de l'engagement233
Chapitre 1. La mesure de l'étendue matérielle et temporelle de l'engagement du garant235
Section 1. Une protection diversifiée des garants attachée à l'étendue matérielle de l'engagement238
§ 1. Une protection diversifiée des garants personnels attachée à l'étendue matérielle de leur engagement
241
A. Les engagements matériellement définis encouragés242
1. Les engagements définis imposés243
a) Les limites matérielles impératives concernant les cautions personnes physiques
243
i. L'exigence explicite d'un cautionnement défini par acte sous seing privé
244
ii. L'exigence implicite d'un cautionnement solidaire défini par acte authentique
245
b) Les limites matérielles impératives concernant les personnes morales sociétaires
246
2. Les engagements définis non imposés249
a) La détermination matérielle de l'engagement de caution par référence à l'obligation principale
249
i. La détermination d'un montant distinct de celui de l'obligation principale
250
ii. La mention manuscrite du montant de l'article 1376 du Code civil
252
b) La détermination matérielle de l'engagement des autres garants personnels sans référence à l'obligation principale
253
i. Les garanties autonomes chiffrées
254
ii. La particularité des garanties « indemnitaires »
256
B. Les engagements indéfinis découragés259
1. La limitation des cautionnements indéfinis260
a) La question de la couverture des accessoires
261
b) La détermination des dettes garanties par la caution
262
i. Les cautionnements indéfinis de dettes d'entreprise déterminées
262
ii. Les cautionnements indéfinis de dettes d'entreprise indéterminées
264
2. Vers une prohibition des cautionnements solidaires illimités ?266
§ 2. Un encadrement uniformisé de l'étendue matérielle de l'engagement des garants « réels »
267
A. La détermination de la ou des dettes « sociales » garanties269
1. Les mentions liées à la créance garantie requises ad validitatem270
a) Les mentions liées à la dette garantie par une hypothèque
270
b) Les mentions liées aux dettes présentes et futures à l'égard des autres sûretés réelles
272
2. L'encadrement de la faculté de recharge en matière hypothécaire et fiduciaire273
B. La détermination de l'assiette de la garantie des dettes d'entreprise274
1. L'indication du bien ad validitatem275
a) L'extension de l'assiette quant aux biens
276
b) Le cantonnement de l'assiette quant aux biens hypothécaires
278
2. Le maintien de la prohibition de certains engagements280
Section 2. Une protection diversifiée des garants attachée à l'étendue temporelle de l'engagement282
§ 1. La protection des garants engagés pour une durée déterminée recherchée a priori
284
A. Les limites temporelles expresses imposées « ad validitatem »286
B. Les limites temporelles non imposées « ad validitatem »289
1. L'aménagement conventionnel de la durée des garanties accessoires289
a) La caution engagée conventionnellement pour une durée déterminée
289
b) Les garants « réels » conventionnellement engagés pour une durée déterminée
292
2. Les limites expresses de la durée des garanties indépendantes et indemnitaires294
§ 2. La protection des garants engagés pour une durée indéterminée recherchée a posteriori
296
A. La faculté de résiliation commune aux garants des dettes de l'entreprise297
1. La résiliation émanant des garants débiteurs d'un engagement accessoire299
a) La résiliation des cautionnements à durée indéterminée
299
b) La résiliation de l'hypothèque et de la fiducie-sûreté à durée indéterminée
302
2. La résiliation émanant des garants autonomes et indemnitaires303
B. Les termes sous-jacents réservés à la caution de dettes futures305
1. Les termes tacites admis par la jurisprudence308
a) La disparition de la caution
309
i. Le décès de la caution personne physique
309
ii. La disparition de la caution personne morale
313
b) La disparition de la société débitrice ou créancière
314
2 Les termes tacites rejetés par la jurisprudence318
a) Les changements dans les rapports caution-débiteur
318
i. La cessation des fonctions du dirigeant social
318
ii. La rupture du lien familial entre la caution et son débiteur
320
b) Les changements affectant les sociétés portant sur la forme et sur l'objet
322
Conclusion du Chapitre 1325
Chapitre 2. Une limitation de l'étendue de l'engagement du garant incombant au créancier327
Section 1. Une protection efficace par un devoir d'information imposé au créancier au moment de la conclusion du contrat329
§ 1. La protection in concreto opérée par la jurisprudence à l'égard de la caution profane
332
A. Le devoir de mise en garde334
1. Une protection réservée à la caution profane335
a) Les critères de protection
335
b) L'étendue de la protection
340
2. L'absence du devoir de mise en garde au profit des autres garants des dettes de l'entreprise342
a) L'exclusion du devoir de mise en garde à l'égard des garants réels
342
b) L'inexistence d'un devoir de mise en garde à l'égard des autres garants personnels
344
B. L'exigence jurisprudentielle de proportionnalité346
1. L'affirmation du principe de proportionnalité347
2. L'infléchissement du principe de proportionnalité348
§ 2. La tentative d'extension du bénéfice des devoirs légaux à l'ensemble des garants
351
A. La généralisation du principe légal de proportionnalité à toute caution personne physique par le Code de la consommation352
1. L'admission de la protection à l'égard de toute caution personne physique353
2. Un rejet critiquable à l'égard des autres garants des dettes de l'entreprise358
B. La reconnaissance d'un contrôle de proportionnalité à l'égard de tout garant par le droit des entreprises en difficulté362
1. Le contrôle des garanties disproportionnées étendu à tout garant par le droit des entreprises en difficulté362
a) L'intervention antérieure du législateur en matière de sûretés réelles
362
b) L'intervention du législateur en droit des entreprises en difficulté
363
2. Vers la reconnaissance d'un contrôle de proportionnalité des sûretés au moment de la constitution de la garantie367
Section 2. Une protection relative via les obligations légales d'information du créancier imposées pendant la durée de l'engagement370
§ 1. Les obligations annuelles d'information sur l'évolution de la créance
374
A. La protection de la caution de dettes professionnelles375
1. Les contours de la protection instaurée par les lois de 1984 et de 1994375
a) Le champ d'application de la protection
376
i. La protection des cautions d'entreprise
376
ii. La protection des cautions personnes physiques d'un entrepreneur individuel
379
b) La souplesse de la sanction en faveur du créancier
380
2. Le rejet de l'obligation annuelle d'information aux autres garants des dettes de l'entreprise382
B. La protection de toute caution personne physique385
1. La protection des cautions indéfinies385
2. La protection de toutes les cautions personnes physiques388
§ 2. Les obligations ponctuelles d'information sur les difficultés économiques du débiteur principal
390
A. L'obligation d'information sur la défaillance du débiteur principal391
B. Le rejet de la protection à l'égard des autres garants des dettes de l'entreprise392
Conclusion du Chapitre 2 et du Titre 2395
Conclusion de la première partie399
Seconde partie
Un rapprochement des régimes de protection des garants attaché à l'exécution de l'engagement
Titre 1 : La protection des garants en leur qualité de tiers405
Chapitre 1. Une protection limitée et nécessairement inégalitaire lors des poursuites409
Section 1. Le bénéfice des moyens invoqués in limine litis411
§ 1. Les moyens tendant à retarder ou à suspendre l'action du créancier
412
A. Les moyens dilatoires liés au terme de la dette413
1. Les exceptions liées à la survenance anticipée du terme de la dette principale414
2. Les exceptions liées à la prorogation du terme416
B. Les moyens dilatoires spécifiques à la caution simple419
1. Le bénéfice de discussion421
a) Un domaine de protection limité
422
b) Les conditions strictes d'exercice et les effets limités de la protection
424
2. Le bénéfice de division427
a) Le domaine de la protection limité
427
b) Les conditions d'exercice et les effets limités de la protection
429
§ 2. Les exceptions tendant à rendre l'instance irrégulière
432
A. Les exceptions opposables devant le juge étatique432
1. Les exceptions d'incompétence juridictionnelle433
a) Les difficultés liées à la qualification des actes de garantie
434
i. La détermination délicate de la nature du cautionnement
435
ii. La requalification en cautionnement
438
b) L'articulation des règles de compétence d'attribution
438
2. Les exceptions d'incompétence territoriale440
a) La compétence territoriale en droit interne
441
b) La compétence territoriale en droit de l'Union européenne et en droit international
442
B. La question de l'opposabilité de la clause d'arbitrage443
1. La clause d'arbitrage insérée dans le contrat principal444
a) La clause d'arbitrage invoquée par la caution
444
b) La clause d'arbitrage invoquée contre la caution
447
2. La clause d'arbitrage insérée dans le contrat de cautionnement448
Section 2. Le bénéfice des moyens opposables au moment de l'appel au fond de litige449
§ 1. Les moyens procéduraux contribuant à la protection de la caution
450
A. L'option procédurale profitant à la caution452
B. Des principes limitant la liberté procédurale457
1. Le principe de concentration des moyens457
2. Le principe de cohérence459
§ 2. Le bénéfice des règles substantielles permettant la décharge des garants
460
A. Les moyens liés à la dette principale opposables par certains garants461
1. Le caractère accessoire, vecteur de l'opposabilité des exceptions par la caution463
a) La nécessité d'une reformulation du principe de l'opposabilité des exceptions
463
i. La faiblesse de la dichotomie issue de l'article 2313 du Code civil
464
ii. Une proposition de reformulation du principe de l'opposabilité des exceptions
466
b) L'opposabilité des exceptions par la caution
469
i. Les exceptions tirées des mécanismes d'extinction satisfactoires du créancier
471
alpha) La libération de la caution par le paiement du débiteur471
bêta) Les règles d'imputation du paiement partiel474
ii. Les exceptions faisant obstacle à la satisfaction du créancier
477
2. L'unicité de la dette, vecteur de l'opposabilité des exceptions communes par le codébiteur non intéressé484
a) L'opposabilité des exceptions par le codébiteur non intéressé à la dette
485
b) L'inopposabilité des exceptions personnelles aux autres codébiteurs
485
i. Les exceptions purement personnelles
486
ii. Les exceptions simplement personnelles
486
B. Les moyens liés à la faute du créancier susceptibles d'être opposés par les garants488
1. L'exception de non-subrogation489
a) La libération de la caution par l'article 2314 du Code civil
490
b) L'analyse de l'opportunité de l'extension de l'article 2314 à l'égard des autres garants des dettes de l'entreprise
493
2. La mauvaise foi et l'abus495
a) La mauvaise foi du créancier
496
b) L'abus de droit par le créancier
497
Conclusion du Chapitre 1501
Chapitre 2. Une protection pragmatique et uniformisée en cas de défaillance du débiteur principal503
Section 1. L'émergence d'un régime commun de protection des garants personnes physiques dans le cadre des procédures anticipatives des difficultés507
§ 1. La protection effective et commune à l'ensemble des garants en procédure de conciliation
509
A. Les prémices d'une protection octroyée pendant la période d'élaboration de l'accord de conciliation511
B. Le bénéfice des mesures issues de l'accord de conciliation512
§ 2. Le régime de faveur spécifique aux garants personnes physiques en procédure de sauvegarde
516
A. La protection des garants personnes physiques pendant la période d'observation518
1. La suspension des poursuites519
a) Le domaine de la suspension des poursuites
520
b) La portée de la suspension des poursuites
522
2. Les dispositions protectrices relatives à la détermination du montant524
B. La protection des garants pendant l'exécution et à l'issue du plan de sauvegarde526
1. Le bénéfice des dispositions du plan de sauvegarde527
2. Le bénéfice de l'inopposabilité de la créance non déclarée530
a) Les contours de la protection offerte par l'article L.622-26 alinéa 2
532
b) L'articulation de la règle avec l'exception de non-subrogation
534
Section 2. La protection limitée des garants dans le cadre des procédures judiciaires curatives535
§ 1. La protection des garants limitée et différenciée à l'ouverture d'une procédure judiciaire curative
537
A. Une protection limitée à l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire537
1. Les effets de l'ouverture du redressement judiciaire sur les garants539
2. L'absence de bénéfice de l'arrêt du cours des intérêts541
B. Une protection absente à l'ouverture de la liquidation judiciaire542
1. Les effets de l'ouverture de la liquidation judiciaire sur les garants543
a) L'exercice des poursuites à l'encontre de tous les garants
543
b) Les effets de la déchéance du terme à l'égard des garants
544
2. L'absence de bénéfice de l'arrêt du cours des intérêts545
§ 2. L'absence de protection des garants à l'issue de la procédure judiciaire curative
545
A. Les effets de l'adoption d'un plan sur les garants546
1. En cas de plan de redressement547
2. En cas de plan de cession548
B. L'absence de bénéfice de l'inopposabilité de la créance non déclarée549
1. L'inopposabilité de la créance non déclarée550
2. L'articulation avec le bénéfice de non-subrogation551
Section 3. Une protection ultime des tiers garants offerte par la procédure de rétablissement professionnel553
§ 1. Une protection limitée en cas d'ouverture d'une procédure de rétablissement professionnel
555
§ 2. Une protection inattendue au moment de la clôture du rétablissement professionnel
555
Conclusion du Chapitre 2 et du Titre 1559
Titre 2 : La protection des garants en leur qualité de débiteur et de créancier561
Chapitre 1. La protection des garants en tant que débiteurs : le bénéfice des procédures d'insolvabilité563
Section 1. L'impact de l'ouverture d'une procédure du droit des entreprises en difficultés à l'égard des garants « débiteurs »567
§ 1. L'accès des garants des dettes de l'entreprise à la procédure collective
568
A. L'accès direct à la procédure collective du garant des dettes sociales569
1. Les conditions d'accès à la procédure du livre VI du Code de commerce569
2. La portée de l'accès direct à la procédure du livre VI du Code de commerce574
B. L'accès indirect du garant des dettes sociales à la procédure collective574
§ 2. Les effets de l'ouverture d'une procédure du livre VI du Code de commerce à l'égard du garant « débiteur »
576
A. Les effets protecteurs de l'ouverture d'une procédure du Code de commerce à l'encontre du débiteur garant576
1. Les effets provoqués par le jugement d'ouverture d'une procédure collective577
a) L'application du régime des procédures collectives
577
b) L'articulation du régime des procédures collectives avec les spécificités du droit du cautionnement
578
2. Les particularités de la déclaration de la créance du créancier dans la procédure du garant « débiteur »581
B. Les effets spécifiques à la caution soumise à l'extension de procédure du débiteur principal583
1. La dispense de déclaration de la créance garantie dans la procédure étendue au garant « débiteur »584
2. L'extension de la procédure collective : un nouveau cas de libération de la caution de dettes futures584
Section 2. L'impact de l'ouverture d'une procédure de surendettement à l'égard des garants587
§ 1. L'accès des cautions et des coobligés des dettes de l'entreprise à la procédure de surendettement
589
A. Le domaine de protection issue du droit du surendettement590
1. Les conditions d'accès tenant à la personne assujettie590
2. Les conditions d'accès tenant à la prise en compte du passif non professionnel592
B. La portée de l'article L. 711-1 envers les autres garants des dettes de l'entreprise597
§ 2. Les effets de l'ouverture d'une procédure de surendettement à l'égard du garant « débiteur »
598
A. Les effets protecteurs communs aux différentes procédures offertes par le droit du surendettement599
B. Les effets protecteurs spécifiques à chaque procédure offerte par le droit du surendettement603
1. Les effets de l'ouverture de la procédure de surendettement aux cautions, coobligés et, de lege ferenda, aux garants autonomes603
a) Les mesures tendant à différer ou à alléger le paiement des dettes
604
b) Les mesures tendant au respect de la dignité de la personne physique
607
2. Les effets de l'ouverture de la procédure de rétablissement personnel à l'égard des cautions, coobligés et, de lege ferena, aux garants autonomes608
a) Les effets de l'ouverture du rétablissement personnel
608
b) De l'effacement des dettes dans la procédure de rétablissement personnel
610
Conclusion du Chapitre 1615
Chapitre 2. La protection des garants en tant que créanciers : l'exercice des recours contre les débiteurs et les tiers617
Section 1. L'exercice des recours de droit commun contre les débiteurs et les tiers619
§ 1. La généralisation des recours contre le débiteur in bonis
621
A. La dualité de recours du droit commun des sûretés personnelles à l'encontre du débiteur principal623
1. Le recours personnel624
a) Le débat doctrinal relatif au fait générateur du recours
626
b) La mise en oeuvre du recours personnel
629
i. La mise en oeuvre du recours personnel par la caution
629
ii. Pour la reconnaissance d'un recours personnel à l'égard des autres garants des dettes d'entreprise
630
2. Le recours subrogatoire633
3. Les obstacles juridiques aux recours en remboursement des garants d'entreprise638
a) Un obstacle temporaire : la limitation de l'exercice des recours en remboursement de la caution
638
b) Un obstacle définitif : la perte des recours en remboursement des garants
639
B. Le cas exceptionnel du recours avant paiement de la caution exercé à l'encontre du débiteur principal640
1. Les contours de la protection à l'égard de la caution via le recours anticipé641
a) L'objet du recours préventif poursuivi par le garant des dettes d'entreprise
641
b) L'analyse des cas d'ouverture de recours anticipé exercé par la caution d'entreprise
643
2. L'opportunité de l'extension du recours anticipé aux autres garants des dettes d'entreprise647
§ 2. L'exercice des recours de la caution (ou du codébiteur non intéressé) contre les autres garants
649
A. Les recours exercés contre les autres garants du débiteur650
1. L'action contre les cofidéjusseurs (ou les codébiteurs non intéressés)651
a) Les conditions d'exercice du recours contre les cofidéjusseurs
651
b) La mise en oeuvre et la portée du recours contre les cofidéjusseurs
652
2. L'action contre d'autres garants ou des tiers656
B. Les recours exercés contre les contre-garants657
Section 2. L'interaction de la procédure d'insolvabilité du débiteur principal dans la détermination des recours des garants659
§ 1. L'exercice des recours des garants à l'occasion de la procédure collective du débiteur
659
A. La déclaration de créances, acte conservatoire du recours du garant660
1. La nécessité de la déclaration de créance au titre du recours avant paiement661
2. La nécessité de la déclaration de créances au titre du recours après paiement de la dette662
a) Les solutions relatives au recours contre le débiteur principal
663
b) Les solutions mettant en scène les autres garants du débiteur
665
B. L'exercice des recours des garants en cas de procédure collective ouverte à l'encontre du débiteur principal666
1. L'exercice des recours de droit commun666
2. La généralisation du recours après clôture pour insuffisance d'actif à l'ensemble des garants des dettes d'entreprise668
§ 2. L'exercice des recours réservé à la caution et au coobligé personnes physiques par le droit du surendettement
672
Conclusion du Chapitre 2 et du Titre 2675
Conclusion de la seconde partie677
Conclusion générale679
Bibliographie687
Index alphabétique737
Table des matières743
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