La fin de l'Arménie ottomane : Constantinople, d'Abdul-Hamid II aux Jeunes-Turcs La nuit du 24 avril 1915

Auteur(s) :

Jamgocyan, Onnik (1955-....) Découvrir l'auteur

Résumé

La nuit du 24 avril 1915 sonne la Fin de l'Arménie ottomane. En Turquie, le Comité Union et Progrès usurpe le pouvoir depuis janvier 1913. Les espoirs nés de la Constitution de 1908 et du renversement d'Abdulhamid II se sont envolés. Au mépris des valeurs maçonniques, les Jeunes Turcs perpètrent le premier Génocide du 20e siècle. Onnik Jamgocyan, historien de l'Arménie ottomane, raconte ce passé : le règne d'Abdulhamid II, l'incapacité du Palais à défendre ses sujets arméniens contre les Kurdes; Il explique leur alliance avec les Jeunes Turcs, leurs futurs bourreaux. Talaat Pacha, grand maître de la première Grande Loge ottomane, ordonne leur élimination. L'auteur démasque ces nationalistes. Il publie les Mémoires de Karabet Devletyan, survivant de la rafle du 24 avril 1915. Ces pages invitent le lecteur à la marche programmée d'un million et demi de personnes vers la mort.

Contributeur(s)
- Dédéyan, Gérard (1942-....). Préfacier, etc.
Éditeur(s)
- les Éditions du Bosphore
Date
- impr. 2018
Notes
- En appendice, choix de documents
- Bibliogr. p. 278-298. Lexique. Index
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (349 p.) : ill. en coul. ; 23 cm
Sujet(s)
Epoque
Lieu
ISBN
- 978-2-9560394-2-6
Indice
- 957.1 Histoire de l'Empire Ottoman
Quatrième de couverture
- L'incapacité du gouvernement ottoman à défendre les Arméniens de ses provinces orientales crée la Question arménienne. Le Tsar protège les Chrétiens de Turquie et gagne en influence. Dominé par Disraeli, le Congrès de Berlin sacrifie l'Arménie pour contrer l'expansion russe vers l'Occident.
  Les ministres vendus à l'Angleterre accentuent l'obsession du Sultan à l'autonomie des provinces orientales, unique revendication de la nation arménienne. Peu importe si l'Empire perd la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, le Monténégro et « vend » Chypre à l'Angleterre. Les exactions continuant, la déception appelle la violence. Deux partis politiques arméniens créés à Genève et à Tiflis occupent le devant de la scène. L'un encourage Sossoun à s'insurger. C'est l'histoire du Sultan Rouge. Une faute lourde de conséquences, l'autre rallie les Jeunes Turcs. La nation fidèle se réjouit de la chute d'Abdulhamid II et applaudit ses futurs bourreaux.
  La nuit du 24 avril 1915 sonne la fin de l'Arménie ottomane.
Origine de la notice:
- FR-751131015