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Immunité innée : de Louis Pasteur à Jules Hoffmann, prix Nobel (1865-2011)

Résumé

L'immunité innée est la première barrière des organismes vivants contre les infections, avant l'immunité adaptative qui n'existe que chez les vertébrés. L'auteur parcourt l'histoire de sa découverte chez les invertébrés, à travers les travaux de L. Pasteur, E. Metchnikoff ou encore A. Paillot, puis présente les travaux de J. Hoffmann sur les similitudes entre les insectes et les mammifères. ©Electre 2019


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019
  • Notes
    • Bibliogr. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (309 p.) : illustrations en noir et en couleur ; 24 x 16 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-1-78405-594-3
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • L'immunité innée constitue la première ligne de défense contre les pathogènes, à l'inverse de la réponse d'immunité adaptative, plus tardive et présente uniquement chez les vertébrés.

      Cet ouvrage examine la façon dont l'immunité innée a été découverte chez les invertébrés. Il prend pour point de départ les travaux de Louis Pasteur sur une maladie du ver à soie et ceux d'Élie Metchnikoff, découvreur de la phagocytose. Il s'intéresse ensuite à André Paillot, qui démontre en 1920 l'existence chez l'insecte d'une réponse humorale, sans rapport avec celle des vertébrés. Enfin, Immunité innée montre comment le groupe dirigé par Jules Hoffmann a trouvé de fortes similitudes entre la réponse innée des insectes et des mammifères. C'est finalement la découverte d'un récepteur chez la drosophile, retrouvé chez l'homme, qui conduit à l'attribution du prix Nobel à Jules Hoffmann en 2011.


  • Tables des matières
      • Immunité innée

      • De Louis Pasteur à Jules Hoffmann, prix Nobel (1865-2011)

      • Yves Carton

      • Iste éditions

      • Remerciements1
      • Introduction3
      • Chapitre 1. Louis Pasteur et la maladie du ver à soie (1865-1870)7
      • 1.1. Introduction7
      • 1.2. Les connaissances actuelles sur le ver à soie et la maladie de la pébrine9
      • 1.3. Un désastre annoncé en France pour les élevages du ver à soie14
      • 1.4. Les connaissances acquises sur la pébrine au XIXe siècle16
      • 1.5. Les travaux de Louis Pasteur sur la pébrine21
      • 1.5.1. Le parcours de Louis Pasteur avant 186521
      • 1.5.2. Année 1865 : la découverte de la maladie des corpuscules24
      • 1.5.3. Année 1866 : que de problèmes à résoudre27
      • 1.5.4. Année 1867 : les premiers résultats obtenus sur la pébrine39
      • 1.5.5. Année 1868 : le grainage industriel et la maladie des morts-flats46
      • 1.5.6. Année 1869 : faire approuver sa méthode par les éducateurs53
      • 1.5.7. Année 1870 : Villa Vicentina en Italie60
      • 1.6. Conclusion65
      • Chapitre 2. Élie Metchnikoff à l'Institut Pasteur (1886-1916)69
      • 2.1. Introduction69
      • 2.2. Le parcours d'Élie Metchnikoff71
      • 2.3. La découverte de la phagocytose, base de l'immunité, à Messine75
      • 2.4. La recherche d'une fonction phagocytaire in vivo83
      • 2.5. Metchnikoff à la recherche d'un lieu de liberté pour mener ses travaux87
      • 2.6. Année 1887 : la rencontre avec Louis Pasteur89
      • 2.7. Metchnikoff à l'Institut Pasteur : affirmer ses conceptions91
      • 2.8. Metchnikoff, un enseignant-chercheur de qualité : vers le prix Nobel (1908)100
      • 2.9. Conclusion106
      • Chapitre 3. L'ère post-Metchnikoff à l'Institut Pasteur (1920-1940)109
      • 3.1. Introduction109
      • 3.2. Les chercheurs formés par Metchnikoff111
      • 3.2.1. Alexandre Besredka (1870-1940), le successeur officiel de Metchnikoff111
      • 3.2.2. Jules Bordet (1870-1961), prix Nobel 1919113
      • 3.2.3. Jean Cantacuzène (1863-1934), l'élève franco-roumain116
      • 3.2.4. Félix Mesnil (1868-1938), chef de service à l'Institut Pasteur125
      • 3.3. Création d'un groupe sur l'immunité des insectes128
      • 3.3.1. Serge Metalnikov (1870-1946) : son parcours scientifique avant 1918128
      • 3.3.2. Les travaux de Metalnikov sur les insectes133
      • 3.3.3. Les stagiaires et collaborateurs de Metalnikov147
      • 3.3.3.1. Les stagiaires147
      • 3.3.3.2. Les chercheurs recrutés chez Metalnikov150
      • 3.4. Conclusion159
      • Chapitre 4. André Paillot contre le dogme « phagocytaire » : l'immunité innée humorale163
      • 4.1. Introduction163
      • 4.2. Les précurseurs165
      • 4.2.1. Félix d'Hérelle165
      • 4.2.2. Rudolph W. Glaser166
      • 4.3. André Paillot, le dissident169
      • 4.3.1. Sa biographie169
      • 4.3.2. L'oeuvre d'André Paillot sur l'immunité humorale des insectes173
      • 4.3.2.1. Les prospections préalables en bactériologie173
      • 4.3.2.2. Les travaux de Paillot sur l'immunité innée des insectes177
      • 4.3.2.3. L'influence scientifique de Paillot185
      • 4.4. Les continuateurs189
      • 4.4.1. Les travaux de Vladimir de Zernoff à l'Institut Pasteur189
      • 4.4.2. Les travaux d'André Charles Hollande à Nancy192
      • 4.4.3. Les travaux d'Émile Couvreur à Lyon193
      • 4.5. Conclusion196
      • Chapitre 5. La traversée du désert pour l'immunité des Invertébrés (1960-1990)199
      • 5.1. Introduction199
      • 5.2. L'immunité humorale des insectes en Amérique du Nord201
      • 5.3. Les recherches sur l'immunité innée des insectes en France208
      • 5.3.1. Le laboratoire de pathologie comparée208
      • 5.3.2. Le laboratoire de lutte biologique à l'Institut Pasteur214
      • 5.3.3. Le laboratoire de biologie évolutive du CNRS215
      • 5.4. La greffe : le « sésame » espéré des immunologistes d'invertébrés220
      • 5.5. À vouloir trop bien faire, des résultats discutés et remis en question233
      • 5.6. Conclusion239
      • Chapitre 6. Le laboratoire de Strasbourg : vers le prix Nobel (2011)245
      • 6.1. Introduction245
      • 6.2. Le laboratoire de Strasbourg dans les années 1960-1980246
      • 6.3. Le recrutement de Jules Hoffmann247
      • 6.4. Des travaux orientés vers l'hormone de mue de l'insecte : l'ecdysone250
      • 6.5. Les premiers travaux sur l'immunité du criquet migrateur251
      • 6.6. Le laboratoire de Hans Boman de l'université de Stockholm (Suède)254
      • 6.7. La constitution d'une équipe « immunité des insectes » au sein du laboratoire de Strasbourg260
      • 6.8. La conversion de l'ensemble du laboratoire au « tout immunité »264
      • 6.8.1. La mise en évidence de facteurs antibactériens (AMP) chez la drosophile267
      • 6.8.2. Le contrôle et l'expression des gènes codant les peptides antimicrobiens (AMP)272
      • 6.8.3. La perception de l'agression du germe pathogène par l'insecte et la discrimination des différentes agressions280
      • 6.8.3.1. L'exemple des mammifères280
      • 6.8.3.2. La reconnaissance du non-soi chez la drosophile282
      • 6.9. L'attribution du prix Nobel en 2011 consacrant l'immunité innée285
      • 6.10. Conclusion291
      • Conclusion295
      • Bibliographie303
      • Index305

  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 577.51 CAR

    Niveau 2 - Sciences