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Architectures du bien commun : pour une éthique de la préservation

Résumé

Une réflexion critique s'attachant à définir les conditions d'une régulation de la production architecturale dans un contexte de forte contrainte environnementale pour sortir de l'usage inconsidéré du béton, pourvoyeur de dégâts écologiques et sociaux. S'appuyant sur l'exemple des oasis marocaines, l'auteure défend l'architecture vernaculaire et le recours aux matériaux premiers. ©Electre 2019


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2019
  • Notes
    • Bibliogr. Lexique
  • Langues
    • Français
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-940563-59-3
  • Indice
    • 726.1 Architecture de l'Afrique du Nord et du Nord-Est
  • Quatrième de couverture
    • Défendre une architecture du bien commun signifie interroger l'objet architectural en privilégiant les conditions sociales de son édification, l'usage, l'attachement aux lieux ou encore les pratiques spatiales qui lui sont spécifiques. À ce titre, les communautés de l'Atlas et du Sahara marocains représentent une source d'inspiration pour une réflexion sur la durabilité des constructions contemporaines. Dans les oasis ou encore les greniers collectifs, incarnations du bien commun, c'est le savoir-faire de solidarités historiques qui se manifeste. Témoin de la capacité humaine à constituer un environnement viable malgré des contraintes climatiques extrêmes, l'architecture y est pensée tel un objet intégré à son environnement, où se lient étroitement agriculture et construction autour de la pierre, de la terre et des végétaux les plus résistants.

      En s'appuyant sur de multiples expériences de chantier menées au Maroc, et largement relatées dans cet ouvrage, Salima Naji montre qu'il est possible de dépasser la pure esthétique de l'héritage, qui oppose tradition et modernité de façon stérile, afin d'interroger plutôt son capital de résilience : une dynamique constante d'adaptation qu'il faut réactiver pour sortir des logiques globales et nocives, dont l'omniprésence actuelle du béton est l'expression la plus évidente. Comme le travail de l'auteur le prouve, il est possible, en multipliant les projets intégratifs et participatifs, de réinvestir les techniques dites « vernaculaires » en recréant des filières constructives au profit d'un véritable développement soutenable.


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • SzZUIDS ;
    • CHVBK ;
    • Electre
  • Disponible - 726.1 NAJ

    Niveau 3 - Arts