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Livre

La Cour des comptes au palais d'Orsay : chronique d'un drame de pierre

Résumé

Une histoire illustrée de la Cour des comptes dans les dernières décennies du XIXe siècle. Entre 1842 et 1871, elle siège au Palais d'Orsay, aux côtés du Conseil d'Etat. L'édifice est incendié, à l'instar d'autres symboles de l'Etat, lors de la Commune de Paris, mais n'est pas reconstruit. Le terrain devient la gare d'Orsay et la Cour est installée dans les vestiges d'un ancien couvent. ©Electre 2021


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2021
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (204 p.) : ill. en noir et en coul., portr., plans, fac-sim., couv. ill. en coul. ; 24 cm
  • Sujet(s)
  • Epoque
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-11-157138-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • La Cour des comptes au palais d'Orsay
      Chronique d'un drame de pierre

      L installation de la Cour des comptes au Palais d'Orsay, aux côtés du Conseil d'État, résulta d'une double nécessité. D'un côté, l'affirmation du Palais de Justice en cité judiciaire contraignait la juridiction financière à quitter un lieu, l'ancien palais des rois médiévaux, qui en avait été le berceau. De l'autre, il fallait trouver une affectation au bâtiment dont Napoléon avait ordonné l'érection pour le ministère des relations extérieures, mais dont ce dernier ne voulait pas.

      Le génie du régime de Juillet fut de décider en même temps les travaux du Palais de Justice avec ses trois niveaux de juridiction, la restauration de la Sainte Chapelle, la construction d'un nouveau ministère des Affaires étrangères et l'achèvement du palais d'Orsay. Sortie des dédales de l'île de la Cité pour s'installer sur les rives de la Seine dans un luxueux palais florentin, la Cour des comptes, dont Napoléon avait décidé la re-naissance, y gagna en lisibilité urbaine et en moyens matériels. Le rôle qu'elle remplit dans la vie publique du Second Empire s'explique sans doute par cette situation nouvelle. Du coup, la Commune la rangea parmi ces «  grands corps » (Louise Michel) dont la destruction permettrait le passage à l'utopie d'un monde nouveau : le Palais fut incendié parmi d'autres symboles de l'État. Mails, à la différence de l'Hôtel de Ville, du Louvre, du Palais de Justice et l'hôtel de Salm, il ne fut pas reconstruit ; pas plus que l'ancien palais des Tuileries. La République hésita longuement puis vendit le terrain et les ruines à la compagnie des chemins de fer d'Orléans : ainsi fut édifiée la gare d'Orsay. La Cour des comptes, quant à elle, fut réinstallée dans les vestiges d'un ancien couvent de la rue Cantbon. Ce livre entreprend de débrouiller l'écheveau complexe d'une histoire séculaire.


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • Electre
  • Disponible - 704.411 LEN

    Niveau 3 - Arts