par Riceputi, Fabrice
le Passager clandestin
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Disponible - 961.23 RIC
Niveau 2 - Histoire
par Riceputi, Fabrice
le Passager clandestin
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Disponible - 961.23 RIC
Niveau 2 - Histoire
Pendant 35 ans les répressions anti-algériennes du 17 octobre 1961 à Paris, faisant plusieurs morts et blessés, ont été étouffées. Seul Jean-Luc Einaudi, un historien amateur, réussit à obtenir une reconnaissance officielle des massacres en 1997, grâce à ses témoignages, notamment au procès Papon, et à ses enquêtes dans les archives de l'Etat. Prix du livre anticolonial 2016. ©Electre 2021
« Sous le pont Saint-Michel coule le sang. »
Paris, 17 octobre 1961, 20 h 30. À cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, des dizaines de milliers d'Algériens, hommes, femmes et enfants, manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui leur est imposé par le préfet de police Maurice Papon. La répression est d'une violence inouïe : onze mille personnes sont raflées, brutalisées et détenues dans des camps improvisés. Plus d'une centaine sont « noyées par balles » dans la Seine. Pourtant, le lendemain, les rapports officiels ne font état que de deux morts.
Face à ce mensonge d'État, un « simple citoyen » se fait chercheur. Il s'appelle Jean-Luc Einaudi. Pendant trente ans, ce « héros moral » surmonte les obstacles - omerta, archives verrouillées, procès... - pour faire connaître et reconnaître le crime d'État. C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique que retrace Fabrice Riceputi dans un récit documenté et passionnant.
Un combat à poursuivre à l'heure où la République s'obstine à refuser de regarder en face l'héritage raciste de la colonisation et où les violences policières continuent à se perpétrer en toute impunité.
Disponible - 961.23 RIC
Niveau 2 - Histoire