Résumé

Des essais, des conversations, des textes sélectionnés et une riche collection d'œuvres d'art stimulantes célèbrent une révolution dans l'art bio. Conçus de manière experte par Omnivore et imprimés sur des papiers spéciaux, y compris la couverture de chlorophylle et les pages d'agrumes écrasés et de cacao écrasé... Les textes et les œuvres d'art de "Symbionts" provoquent une conversation nécessaire sur notre espèce et sa relation à la planète. Sommes-nous simplement des "mauvaises herbes mammifères", comme le dit la biologiste évolutionniste Lynn Margulis ? Ou sommes-nous partenaires dans la production et le maintien de la biosphère, comme elle le suggère également ? "Symbionts" réfléchit sur une révolution récente dans l'art biologique qui s'écarte des expériences axées sur le code de la fin des années 1990 pour embrasser l'enchevêtrement et la symbiose ("vivre-avec"). Combinant la documentation d'œuvres d'art contemporaines avec des textes d'éminents penseurs, "Symbionts", qui accompagne une exposition au MIT List Visual Arts Center, offre une vision élargie de la place de l'humanité sur la planète. Les reproductions en couleur documentent les œuvres d'artistes internationaux qui répondent à la révélation que les microbes planétaires construisent et entretiennent notre biosphère. Un essai central de la coéditrice Caroline Jones place leur travail dans le contexte de discussions plus larges autour de la symbiose ; des essais supplémentaires, une table ronde éditée et des extraits sélectionnés suivent. Les contributeurs explorent, entre autres, les connaissances écologiques résilientes des érudits et artistes autochtones, et la "biofiction", un terme inventé par Jones pour décrire le travail de biologistes théoriciens tels que Jacob von Uexküll ainsi que les parafictions pleines d'esprit de l'artiste Anicka Yi. Un glossaire ludique fait dialoguer les termes scientifiques avec les termes culturels.