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La justice en l'an mil

Auteur(s) : Collectif

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015
  • Notes
    • Pourquoi traiter de la justice en l’an mil ? Au moment où la justice contemporaine se préoccupe des rapports qu’elle entretient avec l’ État, sur fond d’indépendance entre les pouvoirs, et de ses liens avec l’opinion, sur fond de débats avec les médias, il paraissait important de remonter aux racines d’une histoire des fonctionnements judiciaires. L’entreprise est délicate pour cet an Mil pétri d’oralité. Les textes se dérobent et le droit y est traditionnellement décrit comme évanescent, tandis que pèse « la main de Dieu ». Est-ce pour autant le règne de l’injustice et du désordre ? On a pu longtemps le croire. Une lecture nouvelle des institutions, des ordalies et de la vengeance permet de poser le problème autrement. Décrire comment se nouent les liens entre le législateur, le juge, les parties adverses et le public revient à comprendre comment, dès cette époque, la justice s’est affirmée à la fois comme un idéal et comme un bricolage, comme un ordre transcendant et comme un besoin venu d’en bas, reconnu aux hommes libres. Avec les contributions de : Claude Gauvard, Michel Parisse, Ghislain Brunel, Monique Bourin, Régine Le Jan, Dominique Barthélémy, François Bougard, Bruno Lemesle, Robert Jacob. Et pour les articles, avec les contributions de : Christian Biet, Benoît Garnot, Vincent Bernaudeau, Louis Devance, Denis Salas et Michel Pierre.
  • Langues
    • Français
  • ISBN
    • 9782110053909
  • Droits
    • copyrighted
  • Résultat de :
  • Quatrième de couverture
    • Pourquoi traiter de la justice en l'an mil ? La préoccupation ne relève pas du souci exotique d'ouvrir une parenthèse anachronique que l'an deux mil a mise à la mode. Au moment où la justice contemporaine se préoccupe des rapports qu'elle entretient avec l'État, sur fond d'indépendance entre les pouvoirs, et de ses liens avec l'opinion, sur fond de débats avec les médias, il importe de remonter aux racines d'une histoire des fonctionnements judiciaires. Peu d'historiens s'y sont risqués. Il est vrai que la tâche est rude pour cet an mil pétri d'oralité. Les textes se dérobent et le droit y est traditionnellement décrit comme évanescent, tandis que pèse la main de Dieu.

      Est-ce pour autant le règne de l'injustice et du désordre ? On a pu longtemps le croire. Une lecture nouvelle des institutions, des ordalies et de la vengeance permet de poser le problème autrement. Décrire comment se nouent les liens entre le législateur, le juge, les parties adverses et le public revient à comprendre comment, dès cette époque, la justice s'est affirmée à la fois comme un idéal et comme un bricolage, comme un ordre transcendant et comme un besoin venu d'en bas, reconnu aux hommes libres.


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