Le Médecin malgré lui, Mélicerte, Pastorale comique, Le Sicilien, ou L'Amour peintre

La maturité de Molière se poursuit, avec une belle variété. On trouvera d'abord dans ce volume une farce paysanne, Le Médecin malgré lui, qui dégrade la médecine ; elle propose un vrai plaisir comique. Puis des spectacles de cour, qui furent accompagnés de la musique de Lully et de danses : la Pastorale comique, véritable petit opéra bouffe, et Le Sicilien, ou L'Amour peintre, nouvelle comédie-ballet où une jeune Grecque est enlevée à son maître sicilien par un jeune gentilhomme français. Ces deux dernières pièces, comme Mélicerte, comédie pastorale héroïque dont Molière n'écrivit que les deux premiers actes, constituèrent des entrées dans un grand ballet de cour, Le Ballet des Muses, redonné plus de dix fois entre décembre 1666 et février 1667.