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État de droit et états d'exception : Une conception de l'État


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013
  • Notes
    • L’État de droit renvoie au droit et à la norme, à la normalité et à l’ordinaire: il est une finalité politique de l’État, un horizon de perfection nourri de séparation des pouvoirs et de garantie des droits. Quant aux états d’exception, ils évoquent le dérèglement et l’extraordinaire, la concentration des pouvoirs et la restriction des droits. Ces termes antithétiques s’avèrent pourtant indissociables: ils se comprennent, se saisissent, l’un par rapport à l’autre ; ils se conçoivent, s’engendrent, l’un l’autre. Le couple est interactif ; la tension est dialectique. En étudiant la souveraineté étatique moderne (sous la forme de l’État de droit), dans la gestion des situations extrêmement graves (avec la technique des états d’exception), il est possible de proposer une conception de l’État, une appréhension de la modernité politique.
  • Langues
    • Français
  • ISBN
    • 9782130589389
  • Droits
    • copyrighted
  • Résultat de :
  • Quatrième de couverture
    • État de droit et états d'exception

      Une conception de l'État

      L'État de droit, finalité politique à l'horizon de l'État, requiert séparation des pouvoirs et garantie des droits ; les états d'exception, techniques juridiques au service de l'État, autorisent concentration des pouvoirs et restriction des droits. Voilà deux notions antinomiques qui sont pourtant indissociables. Elles se comprennent, se saisissent, l'une par rapport à l'autre ; elles se conçoivent, s'engendrent, l'une l'autre. Le couple est interactif ; la tension est dialectique. L'État de droit ne peut être examiné qu'au regard des exceptions posées à ses qualités de fond et de forme, qu'au regard des atteintes faites aux principes de séparation des pouvoirs et de garantie des droits. Les états d'exception ne peuvent être étudiés que dans le cadre d'une normalité de référence, c'est-à-dire dans le champ d'un État qui les reconnaît et dans l'optique d'un État de droit qui les utilise.

      C'est une démarche à la fois logique et généalogique que l'auteur propose de suivre. Sont en effet abordés les apports respectifs de la dictature romaine, de la raison d'État, de la pensée libérale et de la théorie démocratique à l'analyse de la relation entre droit et exceptions. Les principes essentiels à la compréhension de la modernité politique sont ainsi mis en évidence : efficacité, réalité, stabilité, effectivité permettent d'appréhender la construction et la consolidation du pouvoir. Il en ressort une conception de l'État.


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