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Livre numérique

L'École normale de l'an III. Vol. 1, Leçons de mathématiques


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-12-20T01:00:00Z
  • Notes
    • Une École révolutionnaire à Paris sous la Révolution L'École normale de l'an III. Il survient parfois un moment de l'histoire où les scientifiques, tous domaines confondus, s'imposent dans un même mouvement de faire le point des connaissances acquises et de tracer les routes à suivre. C'est à un tel moment que nous convient les leçons de l'École normale de l'an III, professées au premier semestre de 1795, retranscrites par le soin de sténographes et aussitôt publiées. Dernière tentative — désespérée — d'offrir à un seul cerveau une connaissance encyclopédique ordonnancée par la raison analytique. Pour réaliser une entreprise aussi ambitieuse, on fit appel aux plus grands : de Volney l'historien à Berthollet le chimiste, de La Harpe le critique littéraire à Bernardin de Saint-Pierre "le professeur de morale"... C'est dans le cadre bucolique d'un jardin à la Rousseau, à l'amphithéâtre du Museum mais à deux pas du faubourg Saint-Marcel encore bruissant de fièvre révolutionnaire, que les maîtres à penser du XVIIIe viennent donner leur enseignement et débattre avec leurs élèves. Les journées de Prairial mettront un point - provisoirement — final à l'expérience si riche de l'École normale. Leçons de mathématiques. Dans ce premier volume sont réunis et commentés les textes de trois mathématiciens remarquables : Laplace, Lagrange et Monge. Données devant un public nombreux, plus d'un millier d'auditeurs, ces leçons destinées "à éclaircir les théories les plus obscures" ont marqué de leur empreinte l'enseignement des mathématiques durant tout le XIXe siècle. Jean Dhombres, Directeur du Laboratoire d’histoire des sciences et des techniques du CNRS, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Jean Dhombres est professeur de mathématiques à l’Université de Nantes. Il a publié de nombreux articles ou livres aussi bien en mathématiques qu’en histoire des sciences dont, en collaboration avec Nicole Dhombres, Naissance d’un pouvoir : Sciences et savants en France (Payot, 1989) et en collaboration avec Janos Aczel, Functional equations in several variables (Cambridge University Press, 1989). Il a également participé à l’élaboration de Mathématiques au fil des âges (Dunod/Gauthier-Villars, 1987). Bruno Belhoste, agrégé d’histoire, est chercheur au Service d’histoire de l’éducation de l’Institut national de la recherche pédagogique, où il travaille sur l’histoire de l’enseignement scientifique. Il a complété sa formation par des études de mathématiques et publié une biographie, Cauchy : un mathématicien légitimiste (Belin, 1985), dont une version très augmentée vient de sortir en américain chez Springer-Verlag(Cauchy, a biography, 1991). Il prépare une thèse d’État sur l’histoire de l’École polytechnique. Amy Dahan Dalmédico, chargée de recherche en histoire des sciences au CNRS et maître de conférences à l’École polytechnique, a soutenu en 1990 une thèse d’État sous le titre Aspects de la mathématisation au XIXe siècle. La physique mathématique de Cauchy (Blanchard, à paraître). Elle a notamment publié, en collaboration avec Jeanne Peiffer, une Histoire des mathématiques, routes et dédales (Le Seuil, 1985). Roger Laurent, maître de conférences à l’Université Paris-Sud (Centre de Sceaux), a publié un Essai sur la perspective de Jean Henri Lambert, augmenté d’une traduction, en collaboration avec Jeanne Peiffer, d’un manuscrit de cet auteur (Blanchard, 1981), et La place de Jean Henri Lambert (1728-1777) dans l’histoire de la perspective (Nathan, 1987). Son champ d’intérêt concerne les représentations spatiales. Joël Sakarovitch, maître de conférences en mathématiques à l’Université Paris V, et chef de travaux pratiques à l’École d’architecture Paris-Villemin où il enseigne la géométrie descriptive. Il va faire paraître un ouvrage sur l’histoire de cette discipline : Théorisation d’une pratique, pratique d’une histoire ; des traités de coupe des pierres à la géométrie descriptive. René Taton, ancien directeur de recherche au CNRS et ancien directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales, fut notamment le directeur de l’Histoire générale des sciences parue en quatre volumes aux Presses universitaires de France. Il dirigea également un volume intitulé Enseignement et Diffusion des sciences au XVIIIe siècle (Hermann, réédition 1984). Ses travaux sur l’Œuvre scientifique de Monge (Vrin, 1951) et sur l’Œuvre scientifique de Desargues sont des références incontournables. Jean Dhombres. Directeur du Laboratoire d'histoire des sciences et des techniques du CNRS, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, Jean Dhombres est professeur de mathématiques à l'Université de Nantes. Il a publié de nombreux articles ou livres aussi bien en mathématiques qu'en histoire des sciences dont, en collaboration avec Nicole Dhombres, Naissance d'un pouvoir : Sciences et savants en France (Payot, 1989) et en collaboration avec Janos Aczel, Functional equations in several variables (Cambridge University Press, 1989). Il a également participé à l'élaboration de Mathématiques au fil des âges (Dunod/Gauthier-Villars, 1987). Document plat I : Un cabinet de géométrie, d'après une gravure de S. Leclerc, 1712. Bibliothèque Nationale, Paris. Photo © J.L. Charmet. Document plat 4 : Le Museum d'Histoire Naturelle en 1794. "Le Grand Amphithéâtre". Bibliothèque Nationale, Paris. Photo © Bibl. Nat. / Photeb. Bruno Belhoste, agrégé d'histoire, est chercheur au Service d'histoire de l'éducation de l'Institut national de la recherche pédagogique, où il travaille sur l'histoire de l'enseignement scientifique. Il a complété sa formation par des études de mathématiques et publié une biographie, Cauchy, : un mathématicien légitimiste (Belin, 1985), dont une version très augmentée vient de sortir en américain chez Springer-Verlag (Cauchy, a biography, 1991). Il prépare une thèse d'État sur l'histoire de l'École polytechnique. Amy Dahan Dalmédico, chargée de recherche en histoire des sciences au CNRS et ma ître de conférences à l'École polytechnique, a soutenu en 1990 une thèse d'État sous le titre Aspects de la mathématisation au XIXe siècle. La physique mathématique de Cauchy (Blanchard, à paraître). Elle a notamment publié, en collaboration avec Jeanne Peiffer, une Histoire des mathématiques, routes et dédales (Le Seuil, 1985). Roger Laurent, maître de conférences à l'Université Paris-Sud (Centre de Sceaux), a publié un Essai sur la perspective de Jean Henri Lambert, augmenté d'une traduction, en collaboration avec Jeanne Peiffer, d'un manuscrit de cet auteur (Blanchard, 1981), et La place de Jean Henri Lambert (1728-1777) dans l'histoire de la perspective (Nathan, 1987). Son champ d'intér êt concerne les représentations spatiales. Jo ël Sakarovitch, maître de conférences en mathématiques à l'Université Paris V, et chef de travaux pratiques à l'École d'architecture Paris-Villemin o ù il enseigne la géométrie descriptive. Il va faire paraître un ouvrage sur l'histoire de cette discipline : Théorisation d'une pratique, pratique d'une histoire; des traités de coupe des pierres à la géométrie descriptive. René Taton, ancien directeur de recherche au CNRS et ancien directeur d'étude à l'École des hautes études en sciences sociales, fut notamment le directeur de l'Histoire générale des sciences parue en quatre volumes aux Presses universitaires de France. Il dirigea également un volume intitulé Enseignement et Diffusion des sciences au XVIIIe siècle (Hermann, réédition 1984). Ses travaux sur l'Œuvre scientifique de Monge (Vrin, 1951) et sur l'Œuvre scientifique de Desargues sont des références incontournables.
    • Il survient parfois un moment de l'histoire où les scientifiques, tous domaines confondus, s'imposent dans un même mouvement de faire le pointées connaissances acquises et de tracer les routes à suivre. C'est à un tel moment que nous convient les leçons de l'Êcole normale de l'an Ill, professées au premier semestre de 1795, retranscrites par le soin de sténographes et aussitôt publiées. Dernière tentative —désespérée —d'offrir à un seul cerveau une connaissance encyclopédique ordonnancée par là raison analytique. Pour réaliser une entreprise aussi ambitieuse, on fit appel aux plus grands : de Volney l'historien à Berthollet le chimiste, de La Harpe le critique littéraire à Bernardin de Saint-Pierre "le professeur de morale"... C'est dans le cadre bucolique d'un jardin à la Rousseau, à l'amphithéâtre du Museum mais à deux pas du faubourg Saint-Marcel encore bruissant de fièvre révolutionnaire, que les maitres à penser du XVIIIe viennent donner leur enseignement et débattre avec leurs élèves. Les journées de Prairial mettront un point —provisoirement — final à l'expérience si riche de l'Êcole normale. Dans ce premier volume sont réunis et commentés les textes de trois mathématiciens remarquables : Laplace, Lagrange et Monge. Données devant un public nombreux, plus d'un millier d'auditeurs, ces leçons destinées "à éclaircir les théones les plus obscures" ont marqué de leur empreinte l'enseignement des mathématiques durant tout le XIXe siècle.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-2974-9 ;
    • 978-2-10-000288-7
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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