• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Un espace « aussi vaste que fertile » : les sciences naturelles dans le rapport de Cuvier

dans Armand Colin


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2006-01-23T01:00:00Z
  • Notes
    • Pour Cuvier, entre les « sciences mathématiques » et les « sciences morales », s’étend un espace « aussi vaste que fertile » celui des « sciences naturelles ». Elles incluent la chimie, l’étude de la chaleur, celle de la lumière et de l’électricité, aussi bien que l’histoire naturelle – elle-même entendue de manière extensive puisqu’elle comprend la météorologie, l’hydrologie, la minéralogie, la géologie, l’anatomie, la physiologie, aussi bien que la botanique et la zoologie. Dans le champ ainsi couvert, Cuvier souligne l’importance de l’œuvre cristallographique de Haüy et repère deux révolutions majeures. L’une, dans les sciences d’expérimentation est celle de la nouvelle chimie attachée au nom de Lavoisier. L’autre, dans les sciences d’observation est la méthode naturelle de classification systématisée par Jussieu en botanique et dont Cuvier lui-même est un des promoteurs en zoologie. Les innovations techniques et médicales ne sont pas oubliées, mais sont considérées comme des applications des progrès scientifiques. À travers éloges des savants et explications didactiques des découvertes, Cuvier se fait un point d’honneur de reconnaître les apports étrangers. Cependant le souci de la gloire nationale fait bon ménage avec l’universalisme puisqu’il entend que la France impériale se distingue par son impartialité.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • All rights reserved
  • Résultat de :