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Zwischen Hochschule und Geschichtsverein: Die Zeitschrift für württembergische Landesgeschichte (ZWLG) in den letzten fünfzig Jahren

dans Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie d'Alsace

Auteur(s) : Theil, Bernhard

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-03-27T02:00:00Z
  • Notes
    • La « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte » –a été fondée en 1937. Elle prenait la suite du « Vierteljahrschrift für Landesgeschichte ». Elle est donc issue d’une longue tradition historiographique. Le changement de nom est du à la refondation de la Commission wurtembergeoise pour l’histoire du Land de la même année. De nombreuses sociétés locales ainsi que la société historique et archéologique du Wurtemberg y prennent part à coté de la Commission. Mais à partir du tome IX, la société historique et archéologique demeure la seule coéditrice de la revue. Ceci s’accompagne d’un renforcement de la place de la recherche universitaire ainsi que des sujets qui l’occupent prioritairement. La présentation des bulletins bibliographiques annuels d’historiographie wurtembergeoise reflète encore cette inflexion. Mais la continuité entre l’ancien Vierteljahrschrift et la « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte » est assurée encore par l’activité de l’historien du Land, professeur au Karlsgymnasium de Stuttgart, Karl Weller, le rédacteur en chef de 1931 à 1942. Le souci de Karl Weller était de faire connaître les résultats de la recherche historique wurtembergeoise ainsi que la revue qui les publiait au plan national et ainsi de leur conférer un maximum d’éclat, et il n’y réussit pas toujours. Sa succession est assurée, jusqu’à la fin de la 2e GM, par Hermann Haering, directeur des Archives centrales d’Etat de Stuttgart. Il inaugure « l’union personnelle » de la revue avec les Archives centrales du Wurtemberg, qui est doublée ultérieurement par un lien analogue avec la société historique et archéologique du Wurtemberg. La « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte »est marquée dans la seconde moitié du XXe siècle par les deux directeurs des Archives centrales qui ont chacun à sa manière, approfondi les relations entre les études régionales, les sociétés d’histoire et la recherche universitaire. Il s’agit de Max Miller, de 1952 à 1969 et de Hans-Martin Maurer, de 1979 à nos jours. Les deux rédacteurs de la période intermédiaire, ont été également directeurs des archives. Ainsi la période est marquée par le lien très fort entre la revue et l’institution des Archives du Wurtemberg. La plupart des auteurs sont archivistes. Mais l’on renforce aussi les liens avec les institutions parentes, ainsi la bibliothèque du Wurtemberg et le Musée du Wurtemberg, ce qui se marque aussi par les contributions des conservateurs de ces institutions. Enfin l’on inaugure la pratique, reprise des mœurs universitaires, de consacrer une évocation, puis un numéro spécial à des personnalités qui ont marqué l’historiographie du Land. Les personnalités ainsi honorées comptent parmi les collaborateurs les plus éminents du périodique.L’une des fonctions les plus importantes de la revue est le compte rendu bibliographique de la production historiographique wurtembergeoise. Otto Herding, directeur de l’Institut für geschichtliche Landeskunde de Tübingen lance au départ un simple bulletin signalétique des travaux d’historiographie wurtembergeoise. Hans-Martin Maurer développe cette partie et en fait une véritable rubrique de comptes rendus qui atteint dans les deux derniers numéros 170 pages. Le vivier des auteurs de CR s’élargit lui aussi considérablement ainsi que le cercle des ouvrages et publications recensées. Il ne s’agit plus seulement d’historiographie régionale proprement dite, comme cela avait toujours le cas dans la « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte ». Désormais, on fait un vaste panorama des tendances actuelles de la recherche historique. Cela procède de l’idée que la recherche d’histoire régionale ne peut se concevoir de façon isolées, mais se pratique dans une relation constante avec l’historiographie générale. Avec l’essor de l’historiographie nationale, celle du Reich avait entraîné un isolement de l’historiographie régionale, et cela s’était reflété aussi dans la « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte ». L’on retrouve cette volonté d’ouverture aux grands courants de l’historiographie générale aussi dans les articles eux-mêmes. Leurs sujets avaient toujours embrassé un champ très vaste : la pré et la protohistoire, l’histoire de l’art, l’histoire des idées et l’histoire de l’église, mais aussi l’histoire économique, la géographie et l’ethnographie, à tel point que la « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte », aurait pu s’appeler « Zeitschrift fur württembergische Landeskunde ». Mais ce n’est que dans les dernières années que l’on assiste à un nouvel élargissement des thèmes qui se marque principalement dans les approches méthodologiques. Ce qui est remarquable en effet, c’est la place nouvelle que prennent les sujets d’histoire contemporaine et du temps présent. Voilà qui procède aussi de l’évolution des préoccupations des études d’histoire régionale. Elle ne s’occupe plus seulement comme dans le passé de l’évolution d’un Etat dans son cadre spatial limité, ce qui s’accordait de façon privilégiée avec l’étude du Moyen-Age dominée par sa noblesse, mais d’une historiographie culturelle, qui recourt à des sources multiples, dont il existe une infinie variété et permettent un questionnement et des problématiques très différentes. Le vivier des auteurs ne s’est pourtant pas élargi substantiellement. Le gros se recrute encore dans le personnel des chargés de recherche des Archives. Les universitaires continuent d’y jouer un rôle important ; les professeurs de lycée sont moins nombreux mais cependant présents, alors que celui des conservateurs de bibliothèque et des musées a décliné. Le rôle de la Société d’histoire et d’archéologie a été limité pendant des années à celui d’éditeur et de financeur, alors que l’autre coéditeur, la Commission pour les études d’histoire du Wurtemberg y publie chaque année son rapport moral. Cependant, la Société y publie depuis quelques années un « Bulletin », où elle rend compte de son activité. Il est vrai que la Société co-éditrice prend à sa charge la diffusion de la « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte », car l’abonnement statutaire à ses membres en assure aussi la popularisation. La « Zeitschrift fur württembergische Landesgeschichte » reste encore aujourd’hui encore un modèle de « vecteur » des recherches d’historiographie régionale, qui veut constituer une interface entre la recherche universitaire et l’implication d’amateurs éclairés.
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