La Franc-maçonnerie, entre cité céleste et cité terrestre : divisions et équilibrages internes au sujet du théisme, de la religion et des questions sociétales
- Éditeur(s)
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Date
- 2012-08-29T02:00:00Z
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Notes
- La bonne santé de la Franc-maçonnerie française, qui n’a pas vu ses effectifs chuter contrairement à ceux des Etats-Unis par exemple, semble attester de la satisfaction qu’apporte de nos jours à des hommes en quête de sens ce modèle d’un espace qui se veut public au sens habermassien (en ce sens qu’il débat de questions politico-sociétales en se servant d’un usage éclairé de la raison) tout en étant privatif (puisqu’il est à huis-clos et réservé à quelques rares initiés), et qui propose une réflexion autour des problématiques spirituelles et terrestres, religieuses et sociopolitiques. Elle constitue une spiritualité tout à la fois religieuse dans son esprit et laïque dans sa forme, une sorte de troisième voie1. Un sociologue comme Michel Maffesoli voit même dans cet attrait pour une « raison sensible » et une « transcendance immanente »2 – qui manifestent une véritable « coincidentia oppositorum » et dont nous avons montré qu’elle était une finalité de l’ordre maçonnique –, la marque de la postmodernité. Si ces intuitions sont justes, alors il est fort probable la Franc-maçonnerie a encore un bel avenir devant elle.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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