Des routes pour contrôler ? Aménagement des territoires de montagne et reconfiguration des mobilités au XIXe siècle
- Éditeur(s)
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Date
- 2021-11-27T01:00:00Z
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Notes
- L’aménagement routier des territoires de montagne peut être pensé comme un outil de contrôle social sur les sociétés rurales. En France, tout au long du XIXe siècle, l’ouverture de routes carrossables sur des territoires de montagne participe au mouvement de modernisation des campagnes, enclenché par les gouvernements successifs. L’étude territorialisée à l’échelle du massif du Vercors (Isère et Drôme), permet d’étudier les différentes facettes du tandem que forment aménagement routier et contrôle social. Au cours du XIXe siècle, ce territoire est le théâtre de la construction d’un réseau routier carrossable. Les nouvelles routes qui quadrillent le territoire entre terres d’altitude, piémonts et plaines, sont gérées par le Service Vicinal sur le modèle des découpages administratifs. L’ouverture de routes carrossables est portée par une ambition de régulation des comportements économiques et sociaux des habitants, afin de les mettre en adéquation avec l’économie nationale en pleine industrialisation, tout en permettant à l’État de reprendre en main l’exploitation de ses forêts. La route apparaît alors comme un outil de diffusion de nouvelles normes de mobilités et un remède aux délits forestiers. L’efficacité du contrôle social par la route peut toutefois être questionnée. Comment les sociétés locales réagissent face à cette perte d’autonomie ? Qui en profite ? Des écarts se creusent-ils ? Les pratiques considérées comme délictuelles disparaissent-elles ou sont-elles repensées à l’instar des normes de mobilités ? Qu’est-ce que cela révèle des effets socio-économiques de ces aménagements sur le temps long ?
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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