Corruption et régénération du politique chez Robespierre
- Éditeur(s)
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Date
- 2012-03-29T02:00:00Z
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Notes
- En associant corruption et régénération, nous avons délibérément choisi de prendre le contre-pied du principe aristotélicien de génération et de corruption qui veut que tout ce qui naît et croît soit, tôt ou tard, condamné à dégénérer, à périr et à pourrir, induisant par là même une représentation cyclique du temps, dans laquelle il ne peut jamais rien y avoir de vraiment nouveau. À partir de l’étude de la pensée politique de Robespierre, notre intention a été de soulever la question inverse : comment le nouveau peut-il naître de la corruption, de la dégénérescence et du pourrissement de l’ancien ? Ce qui met en jeu une idée neuve à la fin du xviiie siècle, une idée qui est devenue une notion politique centrale de la modernité : la révolution, telle que nous l’entendons depuis la Révolution, au sens à la fois de rupture avec un passé périmé et de bond en avant vers un avenir meilleur.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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