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Peut-on traduire «  savamment  » tout en faisant des bévues incroyables  ? Andreas Divus et son Aristophane

dans E.R.A.S.M.E.

Auteur(s) : Beta, Simone

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-04-03T02:00:00Z
  • Notes
    • Bien que la première traduction complète d’Aristophane, qui parut en 1538, ne soit pas parfaite, le rôle qu’elle a joué dans la connaissance de son œuvre a été extrêmement important, car cette traduction remporta un vif succès et fut réimprimée six fois entre 1539 et 1597. Dans sa préface, le traducteur, Andreas Divus, un professeur de Capodistrie, déclare n’avoir pas essayé de reproduire l’élégance, la beauté et le charme des mots  : il s’est contenté de la traduire de la façon la plus fidèle possible, pour exprimer les figures poétiques du style d’Aristophane. Or c’est précisément dans sa résolution de traduire le sens des mots que se trouvent les mérites et les défauts de son entreprise  : on peut parler de mérites, parce que sa traduction mot à mot a permis à qui possédait une connaissance limitée de la langue grecque de comprendre le texte d’Aristophane  ; mais on peut aussi parler de défauts, dans la mesure où le désir d’être toujours fidèle au texte original a produit une traduction qui est soit incorrecte soit incompréhensible. Les «  savants  » qui se sont occupés de cette traduction «  savante  » ont toujours négligé ses mérites et souligné ses défauts. Dans cette contribution, j’essaierai de souligner, à côté de défauts de Divus, ses mérites de traducteur, en analysant les Cavaliers, la plus politique de ses comédies.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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