La réception de l’Antiquité grecque dans le roman policier néo-hellénique, de Yannis Maris à Pétros Markaris
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Date
- 2017-05-05T02:00:00Z
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Notes
- Au pays de naissance d’Œdipe Roi, les auteurs de romans policiers grecs d’après-guerre (années 50 et 60) comme ceux de l’actuelle génération (années 90 et 2000) pouvaient-ils faire l’économie de références à l’héritage antique ? Le présent article se propose d’étudier la réception, voire l’exploitation, de l’Antiquité dans un genre populaire qui a gagné en littérarité au cours de son histoire dans les lettres néo-helléniques. On tentera de montrer que si l’Antiquité alimente un motif paralittéraire – celui de la chasse aux voleurs d’antiquités – dans la première production policière grecque, elle fait figure de référent culturel et d’hypotexte incontournable dans l’actuelle floraison. La multiplication des références savantes à l’Antiquité ne serait-elle pas, dès lors, la marque constitutive de l’hellénisation du genre policier en Grèce et, in fine, le signe de sa littérarisation ?
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Langues
- Français
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