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Churches, City and National Identity in Mid-19th Century Edinburgh

dans Société des Anglicistes de l'Enseignement Supérieur


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-11-11T01:00:00Z
  • Notes
    • Cet article s’interroge sur l’importance de Lawnmarket et de Castlehill, à Édimbourg, dans le contexte de la « Grand Rupture » (ou Disruption) de 1843 qui a vu la séparation de la Free Church de l’Église établie d’Écosse (Kirk) — principalement sur la question des relations de l’Église avec l’État. Le Holy Corner d’Édimbourg, comme on l’appelle familièrement, fait référence à la jonction entre Bruntsfield et Morningside et à ses quatre églises ; cet article affirme pourtant que le Lawnmarket était un endroit encore plus « saint » au milieu du 19e siècle. Dans une zone clairement identifiable, à l’ouest de l’église Saint Gilles, la Cathédrale d’Édimbourg, et presque se touchant les uns aux autres, étaient construits le siège de l’Église d’Écosse (Kirk) à Victoria Hall (ou Old Tobooth Church ; aujourd’hui The Hub) et celui de la Free Church à New College. Ces bâtiments (d’autres églises étaient construites à proximité) montrent que, pour les deux institutions, le rôle ancien d’Édimbourg en tant que capitale nationale était jugé essentiel. Cette importance nationale était ici soulignée (ou réactivée) et intentionnellement exploitée par chaque institution dans le but de démontrer sa propre légitimité historique et son fondement, chacune se considérant comme la continuité de l’Église nationale. Le fait que ce n’était pas simplement Édimbourg, mais la Vieille Ville, qui était choisie, soulignait encore davantage les valeurs d’héritage, de continuité et de légitimité historique revendiquées par les deux « anciennes » Églises ; la Tron Church devenait, à l’inverse, un élément moins important du paysage urbain à la suite de l’incendie de 1824. Une conséquence majeure, quoique sans doute fortuite, était que le renouveau de la Vieille Ville était désormais solidement en marche grâce à la construction d’églises concurrentes ; et le tout intervenait après la création d’une belle enveloppe en pierre de taille pour l’église St Gilles par l’architecte William Burn dans les années 1830. Les deux organisations basées à Édimbourg faisaient de la ville non seulement le siège national des deux Églises, mais aussi, compte tenu de l’impact du travail missionnaire et de l’Empire, le centre international vers lequel chaque congrégation en quête de sens et de soutien pouvait donc se tourner. En se concentrant sur une très petite zone au cœur même de la Vieille Ville d’Édimbourg, cet article met en lumière un moment clé de l’histoire ecclésiastique dont la signification dépasse Édimbourg, et dont les répercussions sont importantes pour l’histoire urbaine et l’histoire de l’architecture.
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    • Anglais
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    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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