Cet article s’intéresse aux conséquences du « Printemps arabe » dans la seule monarchie du Maghreb. Moins fulgurant que dans d’autres pays, ce « printemps » n’en a pas moins favorisé une réforme constitutionnelle et des élections anticipées. C’est à travers le prisme du « Mouvement du 20 février », plateforme militante ayant réussi à mobiliser plusieurs dizaines de milliers de personnes à travers le Maroc durant le premier semestre 2011 que nous appréhendons les effets concrets de ce « Printemps arabe » in situ et les discours de ses acteurs marocains.