L’étude de nombreux sites de production de sigillée africaine, tout particulièrement en Tunisie centrale, a considérablement augmenté notre capacité à dater les ensembles stratifiés et à reconstruire les réseaux commerciaux à l’intérieur de la Méditerranée. Ce progrès est largement dû à la classification des pâtes, outil qui constitue l’argument central de cet article. L’analyse détaillée de deux fragments de sigillée africaine découverts à Dyrrachium/Durrës (Albanie) a révélé un élément jusqu’ici inconnu de la production de l’atelier de Djilma en Tunisie centrale.