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L'apport de l'archéologie des matériaux aux problèmes de chronologie des inondations du XXe siècle autour de la Méditerranée


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  • Date
    • 2007-12-31T01:00:00Z
  • Notes
    • Les inondations du dernier quart du XXe siècle en France méditerranéenne ont retenu l'attention des pouvoirs publics par leur caractère catastrophique. Dans le but d'en améliorer la prévision, il est apparu nécessaire de tenter de reconstituer leur histoire récente, en particulier au XXe siècle. A côté de la méthode archéologique, de la recherche d'archives pratiquée dès le XIXe siècle (Champion, 1863), de la thermoluminescence et de l'O.S.L., et de l'analyse toute récente des cosmonucléides pour la deuxième moitié du siècle (Bonté et al., 2001), l'utilisation des matériaux inclus dans les alluvions de débordement paraît tout aussi efficace, à condition de pouvoir la coupler avec une connaissance historique de ces inondations. En effet, les matériaux mis au point ou inventés récemment permettent de donner un âge maximum aux dépôts : c'est le cas de matériaux « classiques » comme la faïence de Digoin (sur le Gardon), mais aussi d'autres matériaux comme le goudron (en Tunisie centrale et méridionale) ou la matière plastique (sur l'Ognon, affluent de l'Aude ou en Tunisie centrale). Des objets caractéristiques jouent le même rôle : isolateur de ligne électrique (sur l'Ognon), sachet de thé et boîte de conserve de concentré de tomate (Tunisie), bouteille d'huile en plastique (Maroc septentrional). Confrontés à la chronologie connue (par enquête orale ou par recherche d'archives) des inondations, ces matériaux et objets ont permis d'attribuer des dépôts alluviaux aux grandes inondations de 1929 et 1958 en Languedoc et 1969 en Tunisie.
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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