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De la tombe au sang : la question des substituts dans les confréries religieuses marocaines

dans Éditions de l’EHESS

Auteur(s) : Jamous, Raymond

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-06-10T02:00:00Z
  • Notes
    • Dans les formes de sainteté marocaine, il n'y a pas, à la différence du monde chrétien, d'image du saint, de reliques ou d'icônes pour constituer des substituts. Ceux-ci existent néanmoins et prennent des formes singulières dans deux confréries religieuses marocaines, celle des Issawa et celle des Hamadsha. Ici, les figures de la sainteté sont basées sur des rapports entre le maître, fondateur de l'ordre religieux et le disciple, ce dernier étant double, homme saint et personnage associé quand il n'est pas identifié aux esprits (djinn) et au monde des animaux sauvages. Dans les rituels de ces confréries, les substituts sont de manière permanente la tombe comme présence du saint, et de manière temporaire, le dévot comme représentation du caractère double du disciple et le sang de la victime sacrifiée ou du possédé considéré comme la baraka du saint.In the Islamic Moroccan world, there are no picture, no relic, no icon as substitutes of saints as they are found in the Christian world. Nonetheless, substitutes do exist but have particular forms. Two Moroccan religious brotherhoods, the Issawa and the Hamadsha are considered in this article. The focus here is the relationship between master and disciple, between the saint founder of brotherhood and his first followers who are identified with djinn spirits or wild animals. The ritual substitutes are the grave of the saint, the devotees as figure of the disciple, and the blood of the sacrificial victim or of the possessed considered as the baraka of the saint.
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    • Français
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