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Squares, jardins et parcs chez Montherlant

dans Université de Toulon


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-06-18T02:00:00Z
  • Notes
    • On imagine trop Montherlant sous les traits d’un Romain, d’un condottiere ou d’un rude castillan. Pour donner de lui un portrait qui séduise davantage, délaissons l’âpre beauté des plateaux de Castille pour des paysages plus doux : les squares, les jardins et les parcs de Paris, d’Andalousie et d’Afrique du Nord. Michèle Monballin a noté la récurrence de ce motif dans les romans et les essais de Montherlant1, mais il vaut la peine d’y revenir, ne serait-ce que pour marquer que Montherlant fut moins un « penseur » qu’un poète – « Je suis poète, je ne suis même que cela », écrit-il dans Aux Fontaines du Désir2 – pour qui le monde extérieur a fortement existé.1 Michèle Monballin, dans son beau travail, Le Décor dans l’œuvre romanesque d’Henry de Montherlant (p. 119-125), consacre quelques pages à ce motif. Il y a peu de squares, de jardins et de parcs dans le théâtre : La Reine morte, I, 4, se passe dans « une pièce donnant sur un jardin » (Théâtre, p. 117) ; Inès fait la connaissance de Pedro « dans les jardins de Montemor » (ibid., p. 122) ; le monastère de Port-Royal possède, naturellement, des jardins (ibid., p. 872, 879, 888, 898) ; près de chez Mademoiselle Andriot, il y a aussi un jardin (ibid., p. 645).2 Essais, p. 241.
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    • Français
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  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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