Le marché de l’art international a vu récemment s’affirmer de nouvelles aires, en dehors des centres artistiques européens et américains traditionnels. Cet article analyse le positionnement de villes comme les hubs de ces nouvelles aires, à partir de l’exemple d’Istanbul. Il souligne le rôle central des acteurs de marché, qui s’exerce à plusieurs niveaux, de l’organisation collective des grands mécènes afin de mettre en scène Istanbul comme un nouveau centre du marché de l’art international, ou comme le hub artistique du Moyen-Orient, aux stratégies d’implantations des galeries d’art qui accompagnent la valorisation des espaces urbains.