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Scènes de portrait : l’intermédialité en jeu

dans Presses Universitaires de Provence


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-03-05T01:00:00Z
  • Notes
    • Le portrait constitue dans les pays européens un lieu privilégié de confrontation entre médias : le basculement qui s’opère lorsque la photographie prend le pas sur la peinture, dans la seconde moitié du xixe siècle, pour la réalisation de portraits, apparaît comme un exemple paradigmatique de concurrence entre différents médias et de reconfiguration intermédiale. Or le théâtre s’est emparé de ce motif du portrait : La Boîte de Pandore. Une tragédie-monstre (1894) de Frank Wedekind s’ouvre sur une scène de portrait, lors de laquelle sont mis en regard les bénéfices de la photographie en la matière et ceux de la peinture. Wedekind s’inspire de la scène de portrait qui marque le début d’Emilia Galotti (1772) de Gotthold Ephraim Lessing et qui a ensuite été reprise par maints auteurs dramatiques dans l’espace germanophone.Quels sont les enjeux de pareilles scènes de portrait ? Comment permettent-elles d’appréhender la question de l’intermédialité au théâtre ? Nous souhaiterions montrer comment la prise en compte du « médium » en tant que tel, qui nous semble flagrante dans la seconde moitié du xixe siècle, noue une logique de la matérialité à une conception de l’être humain – dont il est fait le portrait – ramené à sa corporalité : c’est cette constellation particulière que pourrait mettre en lumière la scène de portrait wedekindienne.
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    • Français
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