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Les Lettres d’Italie du peintre nazaréen Julius Schnorr von Carolsfeld. Naissance et affirmation d’une identité artistique

dans Presses Universitaires de Provence


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-12-18T01:00:00Z
  • Notes
    • Écrites entre 1817 et 1827, les Lettres d’Italie de Julius Schnorr von Carolsfeld ont pour principal destinataire le père de l’artiste, lui-même peintre de son état et surtout directeur de l’académie des Beaux-Arts de Leipzig de 1814 à 1841. On comprend alors aisément comment cette volumineuse correspondance, éditée en 1885 par le propre fils du peintre, oscille en permanence entre les deux pôles constitutifs d’un « art de la civilité épistolaire », le privé et le public ou – pour reprendre la terminologie utilisée par deux investigateurs de l’écriture « ordinaire », les historiens Roger Chartier et Jean Hébrard – le « secret » et le « réseau », en une forme de tension que l’on retrouve même dans le journal de bord tenu en parallèle par le « peintre-épistolier ». Au-delà de la dimension sociale qui leur est naturellement inhérente comme à toute forme d’échange, c’est à une finalité communicative qu’obéissent avant tout ces Lettres d’Italie, en lien étroit avec le contexte dans lequel elles s’inscrivent : en elles est affirmée et revendiquée une autorité grandissante en matière de peinture religieuse, allant étonnamment de pair avec un gain d’assurance en matière d’écriture épistolaire – le peintre, plus habitué au pinceau qu’à la plume, finirait-il par se prendre au jeu de la correspondance ?
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